Je viens juste de terminer ce livre et j'entreprends la rédaction de quelques lignes d'avis car je sais que demain je n'en aurai plus le désir tant je suis accablé par sa médiocrité. Si j'ai cru un instant, au début, que ce roman avait des petits airs de Soldat Chveik pour l'humour des situations cela a été de courte durée.
Zéro pour le style, avec un vocabulaire très pauvre. Des invraisemblances à la pelle et l'auteur termine son roman en parant au plus pressé (un incendie dans sa maison pour le moins).
Je voulais savoir à quoi ressemblaient ces romans de guerre des éditions du Gerfaut avec un petit espoir même si je savais que c'était des romans "de gares".
Je suis venue, j'ai lu, j'en puis plus.
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- Ce que je veux dire, c'est que les Nazis veulent des choses nettes, tranchées. On est avec eux ou contre eux. Ils ne supportent pas la moindre critique.
- Qui songe à les critiquer ? demanda prudemment Schneider.
- Personne, se hâta de répondre Kneuter.
Après tout, ni l'un ni l'autre n'était sûr que son interlocuteur ne jouait pas une comédie pour obliger son vis à vis à dévoiler ses véritables opinions. Si elles étaient anti-nazis et si l'autre était un agent de la Gestapo...
C'était ainsi qu'en Allemagne, nul n'osait plus exprimer son véritable point de vue. Dans les régimes totalitaires, n'importe qui peut être un espion à la solde du gouvernement.
Fritz Vögel fut mobilisé au moment où l'Allemagne déclara la guerre à la Pologne. Jusque là, il cultivait les terres de ses parents, fermiers aux environs de Düsseldorf, et ne s'était guère préoccupé de politique. Après tout, il n'était pas encore en âge de voter quand les Allemands avaient envoyé le parti nazi siéger au Reichstag et il ne se sentait nullement responsable du gouvernement qui dirigeait son pays.
Bien entendu, il avait fait partie de la Hitlerjugend, d'autant que son père était fermement partisan d'Hitler.
Ancien combattant de la Grande Guerre, Hermann Vögel n'avait pas admis la défaite du Kaiser, ni la République qu'on avait imposée à l'Allemagne en obligeant l'empereur à se retirer en Hollande. Il avait toujours considéré la République de Weimar comme une organisation de traîtres à la solde de l'ennemi.
(incipit).