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3.79/5 (sur 1237 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 17/03/1970
Biographie :

Laurent Galandon n’a démarré qu’en 2005 sa carrière de scénariste de bande dessinée. Il s’est fait connaître avec son premier diptyque "L’Envolée sauvage", réalisé avec un autre jeune talent Arno Monin, plusieurs fois primé et salué tant par la critique que le public.

Après une belle année 2009, où il signe notamment "Quand souffle le Vent" dans la collection Long Courrier chez Dargaud, s’attaque au terrorisme islamique avec Shahidas et aborde la Guerre d’Algérie avec Tahia el Djazaïr, l’année 2010 s’annonce encore plus animée.

En avril 2010, sortie de son nouvel album, "Le Cahier à fleurs" dessiné avec beaucoup de sensibilité par Viviane Nicaise, auteur vivant en Grèce qu’il n’a pas encore rencontrée et qui devrait terminer le T.2.
En 2016, il publie "L'appel".

Installé aujourd’hui en Ardèche, le jeune scénariste multiplie chez Bamboo et Dargaud des projets d’albums ancrés dans l’Histoire pour mieux l’interroger et faire réfléchir.

Avec une écriture sensible et engagée, un sens du découpage et de la narration, il a su tirer avantage de sa grande culture cinématographique pour offrir aux lecteurs des histoires passionnantes qui bousculent les préjugés.
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Source : /www.bedetheque.com
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Laurent Galandon et ses lectures


Quel est le livre qui vous a donné envie d`écrire ?

Ils sont trop nombreux pour n`en citer qu`un voire même une dizaine ! Et plus qu`un livre, ce sont des histoires qui m`ont poussé vers l`écriture.


Quel est l`auteur qui vous a donné envie d`arrêter d`écrire (par ses qualités exceptionnelles...) ?

Aucun ! Mais nombreux sont ceux qui me poussent vers toujours plus exigence et de modestie.


Quelle est votre première grande découverte littéraire ?

Si je ne passe plus une journée sans consacrer un temps significatif à la lecture, j`ai commencé à lire sur le tard… Et encore une fois, les auteurs qui m`ont interpellé sont nombreux, mais spontanément, je citerai James Ellroy.


Quel est le livre que vous avez relu le plus souvent ?

Je relis peu comme je regarde rarement deux fois un même film (sauf dans le cas de recherches liées à mes histoires), parce que je suis avide de nouvelles découvertes.


Quel est le livre que vous avez honte de ne pas avoir lu ?

Ils sont trop nombreux pour n`en citer qu`un voire même une dizaine ! Je n`ai - par exemple - quasiment lu aucun grand classique…


Quelle est la perle méconnue que vous souhaiteriez faire découvrir à nos lecteurs ?

Honnêtement, j`ai lu des « perles » mais aucune méconnue ne me vient à l`esprit.


Quel est le classique de la littérature dont vous trouvez la réputation surfaite ?

Il doit y en avoir. Mais une réputation, bonne ou mauvaise d`ailleurs, est rarement le fait de son auteur. Elle est plutôt due à tout un système média dont elle dépend. Je ne me sens pas compétent pour une réponse.


Avez-vous une citation fétiche issue de la littérature ?

Non, parce que je n`ai pas la mémoire des phrases écrites.


Et en ce moment que lisez-vous ?

Un Yasmina Khadra que j`avais raté à sa sortie : La Part du mort.


L`entretien de Laurent Galandon avec Babelio : La fille de Paname


La bande dessinée "La Fille de Paname" est inspirée de l`histoire vraie de "Casque d`or", une prostituée qui fut l`objet d`une guerre de gangs au cœur de Paris. Comment avez-vous découvert cette histoire et pourquoi avoir décidé de l`adapter en bd ?

D`abord parce ce que ce fait divers se déroule durant une période que j`affectionne particulièrement et parce qu`il revêt tous les ingrédients indispensables à un récit romanesque. Je connaissais le film de Becker mais je savais aussi qu`il s`était éloigné de la réalité des événements (pour une adaptation brillante au demeurant). Reprendre l`histoire en collant davantage aux faits (même si nous nous sommes autorisés plusieurs libertés) m`est apparu comme une évidence. Enfin la bd, par sa légèreté de production, permettait des scènes à grands spectacles.


Etait-il important pour vous de vous abstenir de porter un jugement sur les différents personnages ? On sent un regard assez neutre sur ces personnages ambivalents...

Je suis « très instinctif » dans mon écriture. S`il m`arrive d`induire une position personnelle sur une période ou des événements historiques, je ne juge que rarement mes personnages. Ils sont le fruit de leur époque et de leur environnement social. Par contre, en effet, ils sont souvent ambigus, mais simplement parce que cette caractéristique – l`ambiguïté – me semble être commune à tous les humains ! J`aime la distiller dans le récit et dans mes protagonistes.


Le personnage d`Amélie n`a pas froid aux yeux. Est-elle une féministe avant l`heure ou bien une victime consentante -voire inconsciente- des maquereaux et de la violence de l`époque ?

Non, je ne crois pas qu`elle soit féministe avant l`heure. Amélie a soif de liberté. Pour tendre vers cette liberté idéalisée, elle vit dans l`illusion de faire ses propres choix.


Vous décrivez un Paris en proie aux violences et aux affrontements sanglants. Comment expliquez-vous la fascination qu`exercent encore aujourd`hui cette époque et ces gangs, en premier lieu desquels les Apaches ?

Je crois que l`on pourrait apporter une longue analyse à une telle interrogation. La violence « en général » fascine. Peut-être parce qu`elle est à la fois très proche - chaque jour amène son lot de faits divers sordides – et passablement éloignée parce que nous vivons dans des sociétés relativement protégées. Concernant les Apaches en particulier, je pense qu`il s`agit des premiers symptômes marquants de la délinquance urbaine (et très différents du grand banditisme), une violence « spontanée » et peu organisée qui naît de la pauvreté. Elle n`est finalement pas très différente de celle que nous connaissons et dont nous entendons parfois parler aujourd`hui, d`où une partie de la curiosité qu`elle suscite.


Quelles ont été vos principales sources pour restituer le contexte de l`histoire et dessiner aussi justement cette époque (rues, langages, habits,…) ?

La recherche documentaire a été finalement assez aisée : cette période regorge de source iconographique grâce à la peinture, les journaux et la photographie.


De nombreuses unes du Petit Journal entrecoupent le récit. Sont-elles de vraies reproductions des unes de l`époque ?

La maquette est celle du journal de l`époque. Les illustrations et leurs légendes sont totalement inventées et chapitrent l`album comme autant de postfaces dessinées pour chaque partie de l`histoire. Grâce au talent de Kas, nous pouvons une fois de plus « jouer » l`ambiguïté qui m`intéresse tant.


Pourquoi avez-vous choisi de développer l`histoire en deux tomes ?

Je ne pose jamais la question de la pagination ou du nombre de tomes à l`écriture d`une histoire. Celle-ci achevée, je discute avec l`éditeur du meilleur « format » à lui offrir.


Pouvez-vous justement nous donner quelques indices sur ce qui va se passer dans ce second tome ?

Nous allons rentrer dans le cœur du fait divers. Faute d`une réactivité suffisante de Manda, Amélie va se laisser séduire par un nouvel Apache, Leca. Mais le premier n`entendra pas les choses de cette façon. le duel peut alors commencer. Mais certains aimeraient bien voir les deux adversaires tomber…



Découvrez la bande dessinée La fille de Paname, tome 1 : L`homme aux couteaux de Laurent Galandon et Kasaux Editions du Lombard :


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Citations et extraits (260) Voir plus Ajouter une citation
« Mon métier me plaît ! Je n’ai pas envie d’avoir les mains calleuses d’une blanchisseuse, moi ! Et puis, je prends service à la société, tu sais ! Je fournis du rêve aux hommes qui en ont un urgent besoin ! Je soulage bien des épouses et sauve ainsi des couples mariés de la banqueroute ! J’évite à de belles concierges de se faire culbuter dans les escaliers ! Je console le veuf de son veuvage ! » (p. 55)
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On dit beaucoup de mal d'eux .. Mais tu sais, les soldats Allemands étaient gentils et attentionnés, pas comme les gars de chez nous pour qui les femmes sont bonnes à se faire engrosser et à faire la popotte!
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- Tu crois que ton paternel venait s'offrir une fille ?
- Non... Il n'a connu que deux maitresses: l’Église et l'usine. La première l'a abandonné depuis longtemps et la seconde le tue à petit feu...
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Tu as peur ? De quoi tu as peur ?
De mon visage ?... Ou de ma colère ?
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Le temps étouffe les promesses.
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Dans un abattoir,
On les fait taire,
On les brusque,
On les maltraite,
On les stresse,
On les dégrade,
On les accable,
On les humilie,
On les avilit,
On les cogne,
On les assomme,
On les manipule,
On les broie,
On les écrase,
On les oppresse,
On les opprime,
On les soumet,
On les asservit,
On les anéantit,
On les brutalise,
On les détruit,
On les saccage,
On les pulvérise,
On les démolit,
On les abat,
On les extermine,
On les massacre...
Les animaux
Ainsi que les humains
Guillaume Meurice
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-Moi,ça m'a toujours ennuyé à l'école...les hommes préhistoriques..les rois de France et tout le reste.On s'en fiche,c'est du passé...
--Non...C'est passionnant!Et puis connaître le passé, c'est mieux comprendre le présent et c'est préparer l'avenir!
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-On ne devrait pas être injustement puni et battu et je ne peux pas accepter que la mort de mon frère reste impunie.
-Et alors? Tout ça,c'est que des mots..
-Justement les mots peuvent parfois être plus forts que les coups.
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"L'amour, c'est beau, c'est splendide, mais si l'habitude s'en mêle, ça devient une petite image à deux sous qu'on connaît par coeur. L'amour qui n'est pas fouetté ne sert à rien."
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Connais-tu la différence entre un Boche et une hirondelle ? Eh bien, une hirondelle quand elle fait ses petits en France, elle les emmène avec elle quand elle s’en va, alors que le Chleuh, lui, il les abandonne sur place comme une merde !
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