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EAN : 9782373475265
OXYMORON Éditions (11/09/2018)
2.5/5   2 notes
Résumé :
Un riche New-Yorkais disparaît de sa chambre mystérieusement. Sa jeune s?ur fait passer une annonce dans le journal offrant une prime généreuse à qui retrouverait son frère. Quand le chef de la sûreté new-yorkaise demande au célèbre détective Nick CARTER de s'occuper de l'affaire, ce dernier refuse de crainte que son action soit entravée par les enquêteurs en herbe attirés par la récompense. Nick CARTER finit par accepter d'autant qu'il soupçonne que l'enlèvement so... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Nick Carter est un personnage littéraire central de la littérature populaire américaine mais également de la littérature populaire française puisque son succès outre-atlantique puis, par l'intermédiaire de traductions, en europe, a fait naître tout un pan de littérature policière : la littérature fasciculaire.

Parmi les centaines (milliers ?) d'épisodes qui pullulèrent sur des décennies aux USA et les quelques centaines qui furent édités en France via les Éditions Eichler, puis, Sobelli, j'ai aujourd'hui choisi de vous parler de l'épisode n° 158 de la série II : « Deux gouttes de sang ».
Nick Carter est un redoutable détective américain qui a vécu des centaines et des centaines d'aventures, aux USA, à la fin des années 1800 et au début des années 1900, puis, via des rééditions et de adaptations, a passionné des lecteurs, des auditeurs de pièces radiophoniques et même des spectateurs de cinéma pendant encore des décennies et des décennies.

Cette fois, Nick Carter va avoir affaire à une mystérieuse bande de criminels qui enlèvent des riches hommes pour les forcer à signer allégence à leur gang et à leur verser de fortes sommes d'argent.

Aidé de son cousin Chick, Nick Carter va tout faire pour mettre la main sur toute la bande.

Parce que, suite à la disparition d'un riche homme, Nick Carter est le seul à constater que trois hommes sont entrés dans la chambre de celui-ci et qu'à partir de deux gouttes de sang, il devine qu'il va être confronté à une bande de criminels, le célèbre détective décide de se grimer comme le frère du disparu pour infiltrer le club de Tennis mondain dans lequel celui-ci avait l'habitude de se rendre, soupçonnant qu'il y trouvera l'un des kidnappeurs.

Sur place il fait la connaissance d'un invidu louche et sait qu'il est sur la bonne piste.

Dans ma précédente lecture des aventures de Nick Carter, j'avais noté la piètre qualité de la traduction et notamment de quelques phrases assez lourdingue.

Le texte d'origine faisait partie du début de la première série de rééditions. Celui concerné par cette chronique fait lui, à l'origine, partie de la fin de la seconde série et ceci explique peut-être que la traduction soit meilleure.

Ainsi, si le texte ne fait pas montre d'une qualité littéraire extraordinaire, du moins, les approximations de traduction n'entravent-elles pas le plaisir de lecture.

Car, ce qui a fait le succès de la série, c'est avant tout le rythme et l'aventure. Et il faut avouer, même si j'étais réticent puisque je préfère lire des textes écrits en français plutôt que des textes traduits, que le rythme est présent et que ces courts romans (20 000 mots) remplissent leur office qui est d'offrir un simple plaisir de lecture immédiat qui, s'il ne laissera pas de souvenirs individuels (je ne pense pas qu'un lecteur usuel des aventures de Nick Carter puisse citer un titre qui l'ait marqué plus qu'un autre), laissera pourtant un plaisir général. En effet, on se souviendra de Nick Carter pour son personnage et son ambiance plus que pour telle ou telle enquête.

Aussi, quand on se lance dans la lecture d'un Nick Carter on fera fi du vocabulaire assez pauvre, des tournures de phrases soit basiques soit complexifiées par une traduction hasardeuse. de même, on pardonnera les facilités qui permettent au détective d'avancer dans son enquête soit grâce à des hasards bienheureux soit par des déductions magiques. On passera probablement (je le confirmerai ou l'infirmerai après plusieurs lectures) sur des structures similaires, des histoires similaires, des méchants récurrents ou bien calqués sur d'autres...

Oui, on excusera tout cela car la lecture d'un Nick Carter n'a, comme beaucoup d'autres textes de la littérature populaire (mais pas tous, heureusement), d'autre but que d'être vite lu et d'offrir un plaisir immédiat.

C'est cette immédiateté qui fait que le travail éditorial de cette littérature est souvent baclée, que le papier utilisé pour imprimer ses histoires est souvent de faible qualité, que le prix des fascicules est toujours bas...

Mais revenons-en à l'histoire de « Deux gouttes de sang ». Tout ou presque est dans le titre car, à partir de deux gouttes de sang, Nick Carter parvient à anticiper l'affaire et à la résoudre avec son style habituel fait de courage, de sang-froid, d'intelligence, de force, de perspicacité, d'astuce et de chance.

Au final, un épisode qui se lit facilement et qui ne cherche pas à tromper son lecteur en offrant plus qu'il ne peut. Un bon moment de lecture et c'est déjà beaucoup.
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Henry Powell, riche New-Yorkais disparaît et sa soeur, Hellen offre une récompense à qui le retrouvera. L'inspecteur MacClusky demande à son ami le détective Nick Carter de rechercher l'homme, car l'afflux de pseudo-détectives alléchés par la récompense risque de mettre sa vie en danger. Nick Carter, assisté de son cousin Chick, mène alors l'enquête.

Nick Carter est né à la fin du XIX° siècle, en 1886 pour être précis, dans une nouvelle de l'écrivain John R. Corryell qui abandonne très vite son personnage. Nick Carter sera repris de nombreuses fois par de nombreux écrivains et devient l'un des grands détectives de fiction ; il sera interprété au théâtre, au cinéma et à la télévision.

Cette courte aventure dont l'auteur est inconnu est directe et ne s'embarrasse pas d'à-côtés superfétatoires. L'enquête et seulement l'enquête. Point de batifolage, pourtant la soeur du disparu est charmante et Nick Carter bien de sa personne. Rien non plus sur le New-York et la vie à l'époque. Et bizarrement ce n'est pas frustrant, on vient pour une aventure policière et c'est ce qui est servi. Datée, sûrement, on a depuis, lu des choses plus exaltantes, plus captivantes et plus haletantes, mais je mentirais si je disais que je n'ai pas aimé. Ça fonctionne encore drôlement bien, aux conditions d'oublier un peu les polars actuels et de ne vouloir rien d'autre qu'une résolution d'intrigue par un détective hors pair. Ainsi débute ce roman :

"Dix mille dollars de récompense !

Mr. Henry Powell, de New-York, demeurant 234, Septième Avenue, a disparu dans la nuit d'avant-hier, de son domicile, dans des conditions énigmatiques ; on croit qu'il a été victime d'un attentat criminel. Miss Powell, la soeur du disparu, offre une récompense de dix mille dollars à celui qui retrouvera Mr. Powell, mort ou vif."
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