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EAN : 978B003N6SVZO
Payot et Rivages (30/11/-1)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
L'état-major allemand a décidé à ne pas porter la responsabilité directe de la négociation de l'armistice.
Il en a confié la présidence de la délégation, en lieu et place du général von Gündell à Matthias Erzberger, ministre sans portefeuille du gouvernement berlinois.
Il est accompagné par son ami, le comte von Oberndorff, diplomate, par le général von Winterfeldt, attaché militaire à Paris avant-guerre, parlant un français aussi impeccable, et par ... >Voir plus
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
(...) le souvenir le plus douloureux et le plus amer de ma vie politique. Un véritable calvaire (...)
Qu’est-ce qui amène ces messieurs ? Que désirez-vous de moi ?
Je répondis que j’attendais les propositions relatives à la conclusion d’un armistice sur mer, sur terre, dans les airs et sur tous les fronts.
Je n’ai pas de propositions à faire !
Je fis remarquer que nous étions venus conformément à la dernière note de Woodrow Wilson (...)
Demandez-vous l’armistice ?
Nous le demandons (...)
Foch ordonna alors à son chef d’état-major de lire, en français, les conditions de l’armistice.
Pendant la lecture, l’amiral anglais Sir Wemyss, affectait une grande indifférence. Il jouait avec son monocle, mais il n’arrivait pas à dissimuler son émotion intérieure. Le maréchal Foch était assis dans un calme de statue ; parfois, il tirait sur sa moustache d’un geste énergique.
Les têtes sont droites, les visages impassibles, celui du général allemand [von Winterfeldt] très pâle et empreint d’une douloureuse expression. A la lecture de l’article prescrivant l’occupation des pays rhénans, des larmes coulent des yeux du jeune capitaine [Vanselow]
Foch me déclara nettement qu’il ne serait aucunement permis de négocier au sujet de ces conditions. L’Allemagne avait à accepter ou refuser, il n’y avait pas de milieu.
(...)
Ce fut l’article 26, sur la continuation du blocus, qui provoqua les plus vifs débats. La lutte dura plus d’une heure. J’expliquai comment cet article équivalait à continuer à affamer l’Allemagne. Je montrai que c’étaient des femmes et des enfants qui avaient le plus à souffrir de ce blocus. Je déclarai, avec le comte Oberndorff, que le procédé n’était point “fair”. L’amiral anglais s’emporta et répliqua : “Pas fair ! Souvenez-vous que vous avez coulé nos bateaux sans faire aucune distinction !
(...)
La signature commença à 5 h 20. Deux exemplaires furent établis. Le maréchal Foch et l’amiral Wemyss signèrent les premiers, puis les plénipotentiaires allemands. Nos deux braves officiers, le général von Winterfeldt et le capitaine Vanselow avaient les larmes aux yeux en prenant la plume.
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