Je remercie sincèrement Les Editions du 20 Décembre pour cette découverte. Un mini coup de coeur pour cette pièce de théâtre que je rêve de voir en "live". Mais j'en voulais encore de la plume d'
Isabelle Hoarau-Joly. En fait, via cette chronique je demande une suite à l'auteure, s'il vous plait…..
Tout d'abord, son héroïne est passionnante. Tout ce que j'aime dans un personnage de livre, une femme forte, une avant-gardiste pour la cause féminine, une femme qui n'a pas peur de faire des choix capitaux et surtout une femme qui sache dire NON à ce qui l'entoure. Dés le prologue, l'auteure plante son décor mais surtout ses convictions, ses engagements que je partage entièrement. Partie dans cette direction, je ne pouvais qu'être conquise. On sait dés le départ que ce récit historique va dénoncer une réalité.
Tout ce qu'elle a véhiculé dans sa pièce de théâtre m'a touché. La mauvaise position du guerrier en apparence sans faille. La plus grande faiblesse chez l'homme, je n'en dirais pas plus. Et en période de guerre, il n'est pas bon d'en avoir, des faiblesses.
Dans ce joli conte/théâtre, l'auteure nous dépeint un décor très féérique pour les "Marrons" qui trouvent refuge dans les cirques. Elle crée une ambiance de liberté, de bonheur absolu, de royaume parfait alors qu'on se doute avec la force de mots la réalité est tout autre.
Isabelle Hoarau-Joly a réutilisé à sa manière les codes des tragédies grecques. D'ailleurs, j'ai adoré cet aspect de sa plume.
Deux éléments clés qui appellent à une suite : l'évènement Tapkal, un personnage à part entière et Zahira qui a encore des belles aventures à vivre.
J'ai passé un super moment, agréable, doux malgré l'horreur de la situation. J'ai admiré la plume poétique et engagée de l'auteure.