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3,6

sur 714 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avec ce nouveau roman, olivier Adam opère un petit changement de braquet. En effet, délaissant la Bretagne, décor habituel de ses romans, pour la cote d'Azur, il en profite également pour livrer un roman plein d'ambition pour se décentrer sur 22 personnages différents, et non plus un seul ( souvent son double inversé) comme il le faisait jusqu'à présent.

C'est à vingt-deux personnages, hommes et femmes, jeunes – pour la plupart – ou plus âgés qu'il donne la parole dans un roman choral où chaque chapitre illustre, éclaire le mystère qui agite la petite station balnéaire de la côte méditerranéenne où tout se déroule.

L'intrigue se concentre sur les vies gâchées ou rêvées de ces 22 personnalités. Un roman puzzle qui recompose la vie de ses personnages vus à travers le regard des autres.

Une perception intéressante qui pourrait paraitre inégale et pas toujours très crédible (manque de nuance et de palettes différentes dans la vision de ces personnalités radicalement différentes), et le portrait du riche mafieux est dépeint de façon caricaturale. Peine perdue a beau agacer un peu par sa tendance à amplifier la détresse des existences, il ne se lâche pas pour autant facilement. ...suite de la chronique sur le blog...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Successions de personnages éclectiques et d'une fragilité contenue, Peine perdue raconte les vies entremêlées de 22 personnages. Parfois sensible, souvent touchant, le récit de l'auteur se concentre sur les vies gâchées ou rêvées de ces 22 personnalités. Un roman puzzle qui recompose la vie de ses personnages vus à travers le regard des autres. Une perception intéressante qui pourrait paraitre longue à se mettre en place et inégale mais qui s'en sort grâce à une écriture lisse et claire, qui s'adapte à chaque personnage pour mieux l'incarner. Une bonne surprise pour ce premier roman que je lis de l'auteur.
Lien : http://leblogdeyuko.wordpres..
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J'ai aimé tous les autres livres de cet écrivain mais celui-ci est différent. je ne vais pas dire que je ne l'ai pas aimé, mais pour ma part c'est celui que j'ai le moins apprécié. pourtant j'ai retrouvé cet univers noir qui lui est propre, son talent dans l'écriture et son style.
mais bon voilà il ne me laissera pas un souvenir intarissable.
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La chanson disait que « la misère est moins pénible au soleil »…peut-être, néanmoins elle est là, et bien là.
Olivier Adam quitte sa Bretagne et nous emmène sur la côte d'Azur à la rencontre de « sa bande de désemparés, ses perdants magnifiques », ses précaires abîmés par la vie, et sur qui se déchaîne la météo. Décidément, rien ne va dans le monde d'Olivier Adam.

Ils sont 22, Antoine, Paul, Marion, et les autres.
Antoine ouvre et ferme le bal. Entre temps, les autres se succèdent sous la forme de 21 "pseudo" nouvelles, chacune centrée sur un personnage.
Ce ne sont pas des nouvelles à proprement dit parce que chaque personnage entretient un lien plus ou moins étroit avec Antoine. Ce qui fait que d'un chapitre à l'autre il y a toujours un fil plus ou moins ténu qui qui les relie pour revenir à Antoine. Si la forme correspond bien au propos du livre, elle me chiffonne toujours un peu, et me laisse à la marge.

Olivier Adam aime ces gens à la marge, ces individus pas chanceux, pas très futés, ou pas très honnêtes. Il parle de leur galère avec tendresse et respect. La réalité sociale, même si le trait est sans doute forcé (et c'est ce qui nourrit son oeuvre), nous apparait en pleine figure.

A moins de savoir dès le départ vers quoi l'on se dirige, et l'assumer, il vaut mieux avoir les idées bien en place pour se promener avec Antoine, Paul, Marion, et les autres.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Elle n'est pas rose la vie sur la Côte d'Azur sous la plume d'Olivier Adam mais à vrai dire le lieu importe peu si ce n'est pour le contraste entre le bleu de la mer et la grisaille des existences décrites dans Peine perdue. 22 personnages défilent en rang serré dans le livre, chacun d'entre eux avec sa vie comme tenue en laisse parce qu'elle n'est pas gaie ni heureuse mais dont on ne peut se débarrasser. Excès de mélodrame ? Adam se tient toujours en lisière. Sa vision des classes populaires de ce début du XXIe siècle est proche d'un certain misérabilisme. Ce n'est pas qu'on doute de cette vérité mais l'accumulation des malheurs, des précarités, des espoirs déçus et des renoncements frise l'overdose de noirceur. Cette ronde infernale se nourrit d'agressions, de tempête dévastatrice, de suicides et de tristesse incommensurable. Rien ne va plus, faites vos jeux. Au casino de la vie, tous les personnages de Peine perdue sont des perdants. Pas de leur faute semble dire l'auteur, mais celle de la société où les plus humbles trinquent toujours. le livre, il faut l'admettre, est magnifiquement construit, roman choral où chaque chapitre répond à l'un ou plusieurs des précédents et fait avancer l'intrigue avec souplesse. Pris à part, chaque personnage a sa tonalité singulière que le style abrupt rend "palpable", hormis celui du mafieux du coin croqué de façon caricaturale. Peine perdue a beau agacer par sa tendance à amplifier la détresse des existences, il ne se lâche pas pour autant facilement. Sa loupe grossit les traits à l'excès mais elle n'en est pas moins évocatrice d'une certaine réalité sociale.
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Peine perdue, une galerie de portraits pris sur le vif, des personnages qu'une tempête va relier les uns aux autres l'espace d'un instant. Un début d'arrière-saison au goût amer. le premier et le dernier sera Antoine, beau gosse, impulsif qui s'est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Si seulement il n'avait pas été exclu de son équipe de foot, il n'aurait pas repeint les mobile-homes de Perez, il n'aurait pas été laissé pour mort, il aurait profité de son fils. Et Marion, son ex-femme ne l'aurait pas attendu … Avec des si, la vie de tous ces laissés-pour-compte qui gravitent autour d'Antoine aurait été différente, elle aurait pu ressembler à leurs rêves. Mais voilà, la vie n'est pas un rêve et chacun traîne la sienne de galère en galère.
Olivier Adam, comme un peintre, dessine ses personnages dans le détail. C'est douloureux, violent, angoissant, c'est souvent triste. C'est humain.
Peine perdue, 22 portraits au fil d'une écriture sensible et tellement juste.
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une Vingtaine de portrait bouleversants; des personnages avec des cicatrices des blessures , des failles ; ça se passe sous un ciel gris après la tempête dans un station balnéaire connue pour son soleil .
C'est du Olivier Adam : beau , triste , douloureux , et tellement juste .
Encore une fois , il décrit "ces petites gens" dont personnes ne parlent , ceux qui souffrent et tentent de survire en silence.
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Une ville côtière après une tempête meurtrière décrite par tous les acteurs d'une situation que l'on ne sait policière qu'à la fin. Un roman construit comme un recueil de nouvelles
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Olivier Adam est un auteur dont l'oeuvre m'inspire réellement : écrire sur les gens de tous les jours, sur le quotidien, sur la vie. Avec Peine Perdue, l'auteur dépeint la société en "seulement" 22 personnages. le nombre de protagonistes pourrait faire peur mais bien au contraire, l'ensemble est tellement bien construit que tout s'emboîte parfaitement.

J'ai eu envie de lire son roman suite à son intervention à La Grande Librairie : convaincant, sincère tout comme ce récit. J'ai aimé ce livre mais il n'en reste pas moins que je ne lirai pas ce type de livre régulièrement. Je lis pour oublier mon quotidien, pour m'évader et non pour replonger dans un univers connu et malheureux. Je dois avouer que ce qui m'a dérangé c'est ce pessimisme omniprésent, cette absence d'espoir qui condamne (presque ?) toutes ces destinées. Lorsque l'on se décide à lire cela pour la période de Noël il est vrai que cela plombe légèrement l'ambiance !

Je pense sincèrement que ce livre devrait être lu par le groupe minime de la population, celui qui ne comprend pas ce que peut vivre la classe moyenne. Peine Perdue est un symbole, un plaidoyer, un appel à la prise de conscience. Une certaine consonance politique ?

Néanmoins j'ai aimé cette lecture et ce pour plusieurs raisons. En premier lieu l'écriture, un style qui peut déplaire, un style qui n'est pas fait pour ceux qui cherchent une lecture facile mais avant tout une plume unique et vraiment belle. Tout cela au service de 22 portraits, vous trouverez forcément dans le lot un personnage qui vous touchera plus, un qui vous énervera. C'est à l'image de l'existence, de la vie sociale.

J'applaudis Olivier Adam pour avoir réussi à créer un fil conducteur intéressant tout en permettant la description humanisée de tous ces héros, une tempête a lieu dans cette ville mais ceci n'est que la métaphore de ce qui se déroule intérieurement; dans chacune de ses âmes qui croiseront votre route.

En définitive, un bon livre signé par une belle plume mais à ne pas lire par tous les temps !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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"Peine perdue" est ce qu'on appelle un roman choral centré sur un événement déclencheur : l'agression d'Antoine joueur "star" de l'équipe de foot locale.
A chaque chapitre un personnage parle, ils sont 22 en tout, les histoires sont plus ou moins liées et se passent toutes dans une petite station balnéaire vers Nice, qui ne vit que l'été du tourisme.

Encore une fois l'écriture d'Olivier Adam fonctionne comme un coup de poing ! Ses descriptions du quotidien sont très fortes, les personnages ont beaucoup d'états d'âme ...
Il faut avoir le moral bien accroché avant de commencer la lecture de "Peine perdue", comme c'est souvent le cas avec les livres d'O.Adam je dirais même.
Un sujet est très récurrent dans ce livre : la paternité et l'évolution de ses relations avec les enfants au fur et à mesure du temps. C'est un thème qui m'a beaucoup touché et beaucoup parlé.

Malgré tout je n'arrive pas à me décider sur la note à lui attribuer. Il se lit vite et facilement mais je crois que je n'aime pas trop le style du roman choral.
On a pas vraiment le temps de rentrer dans une histoire que c'est déjà fini ! Bref j'ai bien aimé, mais j'en garderais pas un souvenir impérissable !
Je ne saurais que trop recommander ses précédents romans "A l'abri de rien" et "Les lisières" qui étaient vraiment géniaux.

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