J'ai beaucoup lu
Olivier Adam, découvert à la sortie du film
Je vais bien, ne t'en fais pas. Mais je l'ai beaucoup lu trop à la suite, et vaincue par trop de ressemblances dans les misères et tristesses de ses personnages, j'ai voulu prendre le large. Je pense qu'il m'a menée loin le large car les derniers livres lus
le coeur régulier et
Falaises, c'était il y a plus de cinq ans.
Et donc cinq ans après, je reçois
une partie de badminton.
L'histoire des déboires d'un écrivain.
Je me dis que c'est malin. Qu'ils s'appellent
Amélie Nothomb,
Delphine de Vigan ou autres, je n'ai jamais accroché aux biofictions de lécrivain en perte de vitesse.
Je me dis qu'il a changé aussi un peu
Olivier Adam.
Le livre est bien épais.
Et ! Oh ! Il y est même résolument optimiste.
Alors je ne vais pas vous mentir, j'ai eu du mal avec cette histoire que je trouvais pleine de longueur, langueur, et un diable passéisme du personnage principal, Paul,qui n'affronte rien, se ramasse les coups à la pelle sans vouloir comprendre et expliquer.
Et puis, malgré tout, une fois le premier tiers passé, j'ai joué la partie comme Paul, n'attendant rien, me laissant juste porter par l'écriture de l'auteur, et les aventures plus ou moins abracanavrantes de sa plume, et c'est passé beaucoup plus mieux bien (oui pour les grincheux de la langue, mes expressions pourrites sont voulues, vou-lues) et surtout bien plus vite.
Je continue de penser que pour des retrouvailles avec l'écrivain, ce n'était sans doute pas le bon bouquin. Mais J'ai aussi compris, un peu, la philosophe de Paul. Tout à un autre goût quand on en attend rien.
[Masse Critique]