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j'ai beaucoup aimé ce livre qui nous donne une image de l'Inde d'aujourd'hui loin des clichés touristiques. le roman est découpé en demi-journée qui sont chacune l'occasion de présenter un personnage, sa vie, sa condition et les vicissitudes auxquelles il fait face. L'auteur nous dresse un portrait complet de ce pays aux multiples religions, langues, castes ... Ils ne nous épargne pas de la violence quotidienne pour la survie. Non en Inde il n'y a pas que les palais des anciens Maharajas ...
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Nous découvrons Kittur, petite ville imaginaire de l'Inde ("entre Goa et Calicut"), nous sommes invités à rencontrer ses habitants, des personnages hauts en couleur, avec leurs rêves, leurs souffrances, leur destinée plus ou moins heureuse, leur statut et leur religion.

Mendicité, corruption, pauvreté, injustices liées au système des castes, l'auteur aborde ainsi toute une gamme de thèmes, de problématiques indiennes "entre l'assassinat d'Indira Gandhi (1984) et celui de son fils Rajiv (1991).

Qu'il s'agisse d'un vendeur de livres photocopiés, d'un journaliste voulant révéler la vérité sur la corruption d'un système, d'un jeune homme posant une bombe en espérant mettre fin au système des castes, tous ou presque ont l'espoir de changer leur société.

J'ai été touchée, parfois un peu perplexe, car la plupart de ces récits laissent un goût d'inachevé. Beaucoup de légèreté malgré des sujets forts et une agréable écriture qui sert ces histoires qui ne marquent pas toujours l'esprit.

J'ai apprécié cette virée à Kittur mais sans plus et j'ai peur de vite l'oublier. Étrange sensation. Je suis un peu déçue par rapport à mes attentes mais contente quand même de l'avoir découvert.
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..
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J'avais de grandes attentes concernant ce livre car le précédent roman de cet auteur, le Tigre Blanc, avait été un vrai coup de coeur! Aussi, c'est avec un peu d'appréhension que j'ai débuté ce roman. D'ailleurs, ce n'est pas véritablement un roman et ce n'est pas non plus un recueil de nouvelles à proprement parler... ce sont des instantanés de vie ayant comme point commun de se dérouler au même endroit.
Et, en effet, chaque histoire raconte quelques jours de la vie d'un habitant pris au hasard, riche ou pauvre, jeune ou vieux, de la ville imaginaire de Kittur, dans le sud de l'Inde (état du Karnataka) dans les années 80 (Between the Assassinations, le titre anglais, fait référence à la période entre l'assassinat d'Indira Gandhi en 1983 et celui de son fils Rajiv en 1991). Pour donner une réalité à la ville de Kittur, Aravind Adiga a entrecoupé chaque récit de quelques lignes sur l'histoire de la ville, sa culture, sa géographie... un vrai guide touristique, très intéressant au demeurant !
Et Kittur nous est ainsi présentée comme un concentré d'Inde dans toute sa complexité et sa richesse : diversité culturelle, linguistique ou religieuse, différence entre les castes et conflits que cela génère, mais également corruption, terrorisme, création de richesse ou pauvreté; Aravind Adiga évoque tous ces thèmes... et bien plus encore !
Un livre réussi à découvrir...
Lien : http://loumanolit.canalblog...
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Ce recueil de nouvelles trace un lien géographique entre les quatorze héros, des personnages pitoyables qui personnifient les divers maux de l'Inde : tous vivent en Inde du Sud, dans la ville imaginaire de Kittur, située quelque part entre Goa et Calicut, sur la mer d'Oman.
Rien ne rapproche en effet l'enfant des rues, un petit musulman de la campagne, qui va devenir voleur et paresseux, de ce patron du textile exploitant ses ouvrières et grugé par des fonctionnaires corrompus, ce journaliste honnête et désireux de publier la vérité sur les affrontements inter-religieux et qui découvre que ces faits masquaient une profitable opération immobilière, de ce sous-directeur du lycée catholique constatant avec amertume le goût immodéré pour le cinéma X de son meilleur élève, ce qui lui vaudra une crise cardiaque fatale... Cet adolescent qui cache sa maladie vénérienne à son père et qui recourt à des charlatans, de cet ouvrier qui va perdre par imprudence un bon emploi d'homme à tout faire chez une patronne pour une fois compréhensive...
Misère, crasse, exploitation, désillusions, corruption généralisée, incurie, affairisme, c'est la face sombre de l'Inde que se plait à peindre A. Adiga dans ce recueil... Aucun espoir, aucun rayon de soleil, ne vient éclairer ce sombre tableau, où l'honnêteté rime avec bêtise, où les ambitions intellectuelles ou les scrupules sont bafoués... de surcroît l'absence de lien entre les nouvelles décourage le lecteur le mieux disposé...
Une fresque impitoyable, sans concessions, et déprimante des vices de l'Inde...
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Le recueil se présente comme un guide de Kittur, les quatorze histoires ponctuant les diverses étapes du parcours de la ville. Sans se perdre en longues descriptions, l'auteur donne à chaque fois, après un petit préambule historico-géographique, un aperçu saisissant du quartier évoqué et des lieux (une école, une petite entreprise, une villa bourgeoise…) où se situe le récit. Il l'inscrit au coeur d'un système de castes et de classes complexe où se côtoient diverses religions et langues (l'ensemble n'étant pas toujours évident à appréhender pour le lecteur lambda, il y a des castes comme celle des hoykas dont je n'avais par exemple jamais entendu parler). Chacun de ces portraits (ce ne sont pas vraiment des nouvelles à chute, plutôt des séquences de vie, dont certaines s'achèvent abruptement) s'avère criant de vérité, de l'ordre d'un mini-reportage consacré à une personne que l'on suit pendant un temps donné, si bien qu'on la voit évoluer dans son quotidien, fait de travaux répétitifs souvent éreintants et à peine rémunérés. On est frappé, en particulier, par les réflexions que les protagonistes se font à eux-mêmes et qui nous sont rapportées telles quelles, car elles témoignent souvent de leur lucidité : ils se voient comme ils sont, plongés dans une misère dont ils voudraient sortir (à plusieurs reprises, d'ailleurs, le récit se situe au moment précis où ils effectuent une tentative en ce sens), mais sans trouver le moyen d'y parvenir, prisonniers d'un destin qui les accable.

J'avais beaucoup apprécié le précédent opus de l'auteur, « le tigre blanc » (roman et non pas un recueil de nouvelles) et je pensais qu'il en serait de même avec ce deuxième. Mais ici, pas de héros plein d'allant pour partir à l'assaut de ce pays sans pitié où la corruption pourrit tout et décider que, coûte que coûte, il y fera sa place. L'écriture demeure vive et de qualité car Aravind Adiga est un écrivain talentueux et il y a bien quelques traces de cet humour noir si présent dans « le tigre blanc », mais c'est le noir qui domine et le sentiment (la certitude ?) que la plupart des personnages représentés n'ont strictement aucun moyen de s'extirper de la condition dans laquelle le hasard de leur naissance les a jetés, dans un pays incapable d'offrir à ses habitants un traitement équitable. Cette lecture terriblement sombre (que j'aurais sans doute abandonnée s'il ne s'était agi d'un livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique de Babelio, je n'arrêtais pas de remettre au lendemain la nouvelle suivante…) a fini par se révéler, pour moi, aussi éprouvante que la réalité qu'elle dépeignait, impression seulement atténuée in fine par la teneur des trois derniers récits, beaucoup moins âpres.
Lien : http://surmesbrizees.wordpre..
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Les ombres de Kittur ressemble à un recueil de nouvelles. Chacune d'elle met en scène un personnage différent mais tous vivent à ou près de Kittur, une petite ville indienne imaginée par l'auteur.

Ce livre, je l'attends depuis plus d'un an. Depuis que j'ai lu le tigre blanc, ma meilleure lecture de 2010, je n'avais qu'une hâte : découvrir le prochain Aravind Adiga. C'est cette rentrée littéraire que j'ai enfin été exaucée.

Et alors ? Ben, vous devez vous en douter si vous avez suivi mes élucubrations sur les forums ou réseaux sociaux… Ça n'a pas collé du tout ! J'ai mis plus de deux semaines à lire ces 350 pages car tout simplement, je n'étais pas captivée et donc je traînais. Cela s'est un peu mieux passé après une pause de quelques jours.

De un, je crois que je n'aime tout simplement pas la forme de ces romans chorale où on ne fait qu'entrapercevoir un personnage durant un chapitre avant de ne quasiment plus en entendre parler. Evidemment, cela permet d'avoir une vision assez complète de toute la ville de Kittur mais il n'y a aucun suspense, aucune envie irrépressible de connaitre la suite vu qu'on passe toujours à un autre sujet. Pourquoi vouloir retourner lire ce roman si c'est pour encore découvrir un nouvel individu qu'on devra quitter 30 pages après ? C'est vraiment frustrant surtout quand on s'attache à certains personnages…

...
Lien : http://iluze.wordpress.com/2..
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Sombre et émouvant.
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Le premier roman d'Aravind Adiga, le Tigre blanc, avait été une véritable révélation pour moi. Il nous montrait l'itinéraire et les efforts d'un jeune indien désireux de s'élever dans la société et de réussir sa vie malgré les embûches dues à sa naissance. J'ai été un petit peu plus déçue par ce livre, par ce recueil de nouvelles qui ne m'a pas enthousiasmé autant, malgré sa belle écriture.

Dans Les Ombres de Kittur, le sujet principal de l'auteur est le système des castes . Il dénonce leur absurdité, l'impossibilité dans sortir malgré les efforts de certains. Les rapports entre les diverses religions sont également abordées. Il montre que celles-ci peuvent cohabiter mais qu'elles ne se connaissent pas non plus très bien.

Le style est très agréable. Seulement, ces nouvelles allant de 20 à 50 pages ne nous permettent pas de s'attacher aux différents personnages. Et c'est vraiment dommage. Mais l'intérêt d'avoir fait 14 nouvelles avec 14 personnages différents nous permet de découvrir 14 facettes de la vie indienne et de ses problèmes.

En conclusion : Ce livre est très bien écrit et nous permet vraiment de découvrir des aspects de l'Inde parfois méconnus.

Lien : http://coffresalivres.canalb..
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[...]Le recueil est construit comme un guide de la ville de Kittur qui détaillerait, pour une semaine de voyage, les activités conseillées le matin et le soir. Mais à la place d'une activité, c'est une nouvelle qui nous est offerte, et chaque fois on plonge dedans en retenant sa respiration, vibrant au rythme de personnages qui, qu'ils soient horribles ou pitoyables, ne laissent jamais indifférent. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, il n'y a pas une histoire qui m'ait moins plu que les autres, j'ai vraiment tout aimé dans ce bouquin ![...]
Lien : http://www.readingintherain...
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