Enclave, tome 1 : Enclave

Au regard des critiques dans l'ensemble élogieuse, je me languissais d'attaquer cette saga post-apocalyptique mettant en exergue la classique mais redoutable dystopie habituelle. Au menu : de mystérieuses créatures mutantes, une humanité à l'agonie et un monde ravagé, berceau de la violence et de la peur, bref le cocktail parfait pour passer de bons moments de lecture.

Sauf que la sauce ne prend littéralement pas. La faute à un scénario maintes fois éculé, des personnages lisses au possible pour lesquels aucune empathie n'est envisageable (l'héroïne est parfois à la limite de l'insupportable) et une écriture aseptisée renforçant l'aspect roman teenagers.

Par ailleurs, l'inspiration auprès de Metro 2033 de Dmitri Glukhovski est relativement explicite, rendant ainsi inévitable la comparaison qui ne tourne, bien entendu, pas à l'avantage de l'oeuvre d'Ann Anguirre.

Cerise sur le gâteau, ce premier tome n'apporte que peu de réponses sur les origines de cet univers post-apocalyptique, annihilant ainsi tout possible plaisir final, aussi petit soit-il.

Reste une énième et terne dystopie, plutôt à destination d'un public jeune, qui ravira éventuellement - et seulement - les férus du genre. Clap de fin de cette saga pour ma part.

Bien que le young adult m'exaspère parfois à cause des montagnes de clichés qu'il déplace avec lui, j'ai voulu donner sa chance à "Enclave". En dépit de bonnes idées, je ne suis pas tout à fait convaincue.

Dans un monde post-apocalyptique, Trèfle vit sous terre dans une enclave où rares sont ceux qui dépassent les 25 ans. Conditions de vie rudes, lois implacables, menaces des Monstres, la jeune fille a appris à se plier aux règles. Mais son nouveau partenaire de chasse, Del, qui n'est pas né ici, ne voit pas les choses de la même manière. À l'encontre de ce que Trèfle a toujours cru, il soutient que la vie à la surface est possible.

L'univers ne réinvente rien : un monde post-apocalyptique, une survie rude, une Terre devenue hostile, une société très hiérarchisée composée de castes, une jeune héroïne combative. Pourtant ce petit monde est plutôt bien imaginé et cohérent. J'ai beaucoup aimé le rapport au passé qu'entretient Trèfle, qui peut paraître décalé et un peu cocasse ; la moindre « relique » de l'ancien monde devient source d'étonnement. Les notes de l'auteur à la fin du livre apportent un éclairage intéressant sur son projet d'écriture, et sur les sources qui lui ont servi pour imaginer l'apocalypse. Elle s'est renseignée pour rendre son récit le plus crédible possible. Certes, il n'y a pas de gros efforts d'écriture de fournis, mais sa plume est plutôt efficace.

Arrive alors la première ombre au tableau : les personnages. Trèfle d'abord, héroïne et narratrice : elle a l'étoffe d'une guerrière, mais il lui manque une vraie personnalité. Je n'ai pas réussi à accrocher avec elle. del est quant à lui le stéréotype du brun ténébreux, copié/collé un nombre incalculable de fois, devenu chiant comme la pluie. Voilà pour notre duo ; mais aucun personnage secondaire n'est suffisamment creusé pour relever le niveau.

Deuxième point noir, celui que je redoute à chaque fois que j'ouvre un roman de YA : les histoires d'amuuur. Et là on atteint des sommets de médiocrité. La romance est pliée et expédiée au bout de 70 pages. Non mais franchement. ARRÊTEZ ! LES ! HISTOIRES ! D'AMOUR ! AUSSI ! NIAISES ! du balais avec votre amour dégoulinant !

J'ai trouvé qu'il y avait un fossé étonnant entre la première partie pas trop mal développée et la seconde partie du roman bâclée : les événements s'enchaînent trop rapidement, alors que de plus amples détails n'auraient pas été du luxe. Sans parler de Trèfle, que je ne supportais plus.

"Enclave" ne m'a finalement pas conquise, et la série s'arrête ici pour moi. Je commence à désespérer de découvrir de nouveaux romans young adult à mon goût.
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Un premier tome avec de bonnes idées et un univers intéressant mais des thèmes trop récurrents et des personnages vu et revus dans ce genre littéraire. Les phrases sont hâchées, horripilantes pour les lecteurs qui attachent de l'importance aux tournures de phrases. Seule la fin est digne d'intérêt, même si elle force à poursuivre sa lecture sur la suite pour obtenir des réponses à toutes nos questions. La magie n'a pas pris avec moi, et j'en suis encore à me demander si je lirai le second tome…

Plus d'infos sur ma chronique :)
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C'est un roman parsemé de petites maladresses, de petits défauts, et qui, malheureusement, ne se distingue en rien des autres du genre. L'histoire est plutôt basique, mais, au départ j'ai apprécié l'ambiance étouffante de ce monde souterrain. Néanmoins, à partir du moment où ils se retrouvent à l'air libre, la qualité du roman chute considérablement. Ce n'est pas tant que le monde créé n'est pas crédible, mais il n'a pas réussi à m'y faire croire, à m'embarquer (contrairement à 5ème vague). de plus, les personnages sont très peu fouillés et ont souvent des réactions qui m'ont profondément agacée. Surtout le personnage principal, qui est dans cette deuxième partie de roman très égocentrique et manque cruellement d'empathie. Il y a un ton un peu trop jeune, trop enfantin, par rapport au monde sombre que l'auteure a essayé de créer, et ce contraste lui dessert.
Donc au final, une histoire un peu trop linéaire, des personnages pas assez développés et pas toujours crédibles dans leurs réactions ([spoiler]on ne pardonne pas, et on ne passe pas à autre chose, après avoir été violée et traitée comme un chien pendant des années[/spoiler]).

Une grosse déception. Très mal écrit, sans aucune profondeur. Une écriture purement chirurgicale, sans aucun sentiment. Quel gâchis !!
Un deux étoile quand même parce que l'idée me plaisait bien...
Pour lire mon avis plus complet, par ici : http://passion-d-ecrire.blogspot.fr/2015/05/critique-litteraire-enclave-t1-ann.html
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Bof. J'ai trouvé ce livre rempli de clichés et déjà-vu

Ce premier tome de la trilogie Enclave trainait dans ma PAL depuis bien longtemps, et pour cause : la première traduction française de cette série date de 2013 ! Et du fait, je crois que ce roman fait partie de ma liste des « livres que j'aurais dû lire tout de suite » car, peut-être parce que j'en ai déjà trop lu dans ce genre ou que je suis devenue plus exigeante avec l'âge le temps, je n'ai pas vraiment apprécié ma lecture.

Cela tient tout d'abord à la plume. Les phrases sont très courtes. Sujet verbe complément. J'exagère à peine. du coup, il est compliqué de faire passer des émotions par ce biais, sauf talent extrême, et je n'ai rien ressenti des sentiments de Trèfle, l'héroïne. Pourtant, il doit s'en passer des choses à l'intérieur d'elle, avec tous ces Monstres qui lui courent après et toutes les aventures qui lui arrivent !

Trèfle vit dans une communauté souterraine, une Enclave, dans laquelle chacun occupe un rôle bien défini. Celui de Trèfle est Chasseuse, ce qui signifie qu'elle parcourt les tunnels inlassablement à la recherche de nourriture, en tuant les Monstres, des espèces de zombies, qui y vivent. Or à la suite d'une bévue, Trèfle et son coéquipier del sont pris en grippe par les dirigeants de l'Enclave, et finalement exilés, ce qui n'est rien d'autre qu'une condamnation à mort. Car qui pourrait survivre dans les tunnels, sans nourriture, avec les Monstres comme seule compagnie ? Eh bien, peut-être Del, qui n'a pas toujours vécu là et qui sait donc que les Aînés racontent des mensonges…

Sur le papier, ce résumé est très attirant, mais la réalisation ne m'a pas convaincue. Outre ce manque d'émotions dont j'ai déjà parlé et qui rend Trèfle froide comme la glace, le récit est très linéaire. Une difficulté surgit, les personnages la règlent (en général plutôt facilement) puis continuent leur petite vie tranquille, jusqu'à ce qu'une autre embûche se présente, etc. le récit m'a également paru un peu distordu niveau temporel, ou bien c'est la narration qui fait qu'on a l'impression que des évènements d'un jour durent des mois et inversement.

En fait, Enclave est une dystopie qui m'aurait peut-être plu à sa sortie, quand je n'en avais pas encore lu une dizaine dans le même genre. L'angoisse de l'obscurité et de la dangerosité des tunnels crée une ambiance assez particulière qui est à saluer, mais pour le reste, la nouveauté n'est pas au rendez-vous et le roman me semble plutôt bien adapté pour un public jeunesse.

Par conséquent, j'ai décidé de ne pas lire la suite et de continuer à farfouiller dans ma PAL, dans l'espoir de tomber sur une perle rare que j'aurais pu égarer.
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Enclave nous fait découvrir un monde dystopique souterrain ou les habitants locaux de l'Enclave se partagent différents rôles. Certains sont des ouvriers et artisans, d'autres sont des géniteurs (ceux qui procréent, quoi) et les derniers sont les chasseurs, ceux qui éloignent les monstres mangeurs de chair humaine. C'est tout de suite moins glamour que les Demoiselles minaudantes issues de la Sélection (Kiera Cass).

J'étais intriguée par cette saga puisque étant une dystopivore (je viens d'inventer), je ne peux m'empêcher de périodiquement retourner à ce type de littérature efficace et addictif.

L'histoire n'est pas en détails et subtilités. Tout se passe très vite, si bien qu'on ne sait pas grand chose de ces différents peuples qui vivent dans les souterrains.Beaucoup d'éléments sont prévisibles, rien ne surprend, et les personnages manquent parfois de crédibilité envers eux-même. Je remarque même qu'un personnage a été créé uniquement pour en rendre un autre jaloux. (L'auteur doit s'être dit la même chose puisqu'il l'a fait mourir).

L'histoire d'amour qui se profile est distrayante mais a un air de déjà-vu. del et Trèfle sont bien mignons et les premiers chapitres promettaient une jolie tension érotique. Malheureusement cette dernière s'est bien vite calmée pour moi après l'arrachage intempestif de chair et boyaux d'un personnage par quelques monstres affamés. (Rassurez-vous, il n'y a presque pas de détails! D'ailleurs, en bonne amatrice des écrits de Franck Thilliez, j'ai trouvé tout ceci fort sage).Vous l'aurez compris, mon avis sur cette dystopie est assez mitigé. L'écriture est très simple et l'histoire n'est pas assez fouillée pour me donner irrémédiablement envie de lire la suite. Je possède le tome 2 que je lirai sans doute prochainement mais je ne m'attends pas à de grandes surprises ou révélations.

En relisant ma chronique je me rends compte que je donne l'impression d'avoir détesté cette histoire. Ce n'est pas tout à fait le cas. Disons qu'elle a un bon potentiel avec de très bonnes idées et qu'elle va peut-être surprendre dans les tomes suivants, mais pour moi, elle suit trop l'éternel schéma déjà rencontré dans Divergente, Délirium ou Birth Marked ... En plus, chose O combien importante pour moi, le héros masculin est franchement moins sexy que Quatre, Maxon ou Warner! (Oui oui, les 3! Je suis gourmande!)

Dernière remarque : Mais qu'est-ce que c'est que cette couverture hideuse!??
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Je n'ai pas aimé ce roman. Je trouve qu'il y a très peu d'émotions et qu'il ressemble à La Forêt des Damnés ( que j'avais adoré). Je n'ai pas aimé non plus l'écriture qui est trop simple et pas très recherchée. Et puis appeler "monstres" les zombies des tunnels ne les rend pas très réalistes.