Un groupe de migrants et d'humanitaires arrive dans un village paumé. Au début, les habitants ont peur, et voudraient qu'ils s'en aillent. Petit à petit, la plupart finissent par s'y faire, et certains même à sympathiser avec les nouveaux arrivants. Puis les migrants s'en vont. La vie va-t-elle reprendre comme avant, ou pas ? Fin de l'histoire. C'est un récit gentillet, plein de poncifs et de bonnes intentions, mal écrit (ou mal traduit), et totalement désincarné (le procédé narratif consistant à utiliser un narrateur pluriel (nous) contribue fortement à cette absence d'incarnation). Une image d'Épinal pour pré-adolescents (les adolescents savent déjà que la vie réelle est un peu plus compliquée que ça). Il arrive qu'on fasse de la bonne littérature avec de bons sentiments : ici, c'est raté.
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