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3,67

sur 55 notes
Vengeances est un roman vraiment surprenant. Blum en est donc l'héroïne mais pas dans le sens habituel du terme. Elle est prête à tout, la moralité ou plutôt l'absence de moralité, n'est pas un frein pour elle, est-ce dû à son enfance? Toujours est-il que qui s'y frotte s'y pique.

La quatrième de couverture fait référence à Dexter ou encore Kill Bill et c'est à juste titre, j'ai vraiment retrouvé la compréhension et l'admiration que j'ai pu ressentir lorsque j'ai découvert Dexter. L'esprit de vengeance prend le dessus, Blum souffre et elle doit canaliser sa douleur, retrouver ceux qui sont responsables de cette souffrance est un bon exutoire.

Il faut reconnaître et être prévenu que le style de l'auteur surprend quelque peu durant les premières pages. Nous sommes dans la tête de Blum, ses pensées affluent et nous les recevons telles qu'elles. Un rythme qui apparaît tout d'abord comme saccadé et inquiétant mais qui au final donne le rythme à l'histoire et nous permet de totalement nous immerger dans les sentiments et le ressenti de Blum. Il faut souvent quelques pages avant de comprendre l'essence du texte et la raison du style, c'est le cas ici. Ne vous formalisez donc pas et poursuivez votre lecture, vous ne le regretterez absolument pas...
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Livre reçu dans le cadre de masse critique :
Brünhilde Blum, enfant adoptée à l'âge de trois ans par un couple qui s'occupent des pompes funèbres. le couple a mis tout de suite la petite Blum au travail, elle doit nettoyer les cadavres, les faires jolis, si elle NE veut pas sa punition sera que son père l'enferme dans un cercueil jusqu'à qu'elle supplie de la libérer. Blum grandit, elle à vingt- quatre ans, chaque année elle fait une croisière sur le bateau de ses parents adoptifs. Elle a décidé de les laisser mourir quand ils seront dans la mer, pour se faire elle va juste retirer l'échelle pour qu'ils NE puissent plus remonter sur le bateau. Après cet épisode de sa vie, commence pour elle le bonheur avec son mari policier et ses deux petites filles jusqu'au jour où son mari est tué devant chez elle. Commence pour Blum la recherche de ceux qui la prive de son amour, oh oui elle va trouver et ils vont le payer. A vous de le lire pour savoir comment tout cela va se dérouler. Thriller sanglant, glaçant, et tendre à la fois qui vous entraine jusqu'à la fin du livre car on a hâte de savoir comment cela se termine.

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Personnellement j'ai beaucoup aimé ce roman. Il a presque été un coup de coeur !
J'ai vraiment apprécié découvrir la vie de cette femme pas tout à fait comme les autres. Une femme qui a soif de vengeance du début jusqu'à la fin de l'histoire. Mais Blum n'est pas qu'une femme qui tue sans scrupule et raison, c'est une femme sensible, abîmée par la vie et malgré tout ce qu'elle endure on ne peut que la comprendre.

Bernhard Aichner pose doucement les bases de son histoire et nous fait entrer dans la vie de ces personnages hors du commun.
Je pense sincèrement que ce roman peut arriver dans la vie de tous les jours. Que des femmes ou des hommes se retrouvent confrontés à une (ou des) vérité(s) qu'ils n'ont peut-être pas envie de vivre mais qu'ils sont obligés de combattre pour la mémoire de l'autre.

Les descriptions ne sont présentes que lorsque c'est nécessaire. Ce qui m'a peut-être un petit peu manqué ce sont les descriptions des ressentis de Blum mais aussi plus tard dans le récit de Reza. Personnellement j'ai trouvé ce duo touchant et plein de sincérité.
En ce qui concerne les scènes de meurtres elles sont assez bien décrites. Il y a peu de descriptions mais l'auteur arrive avec peu de mots à nous faire ressentir la scène.
Le style de l'auteur est vivant, saccadé, les mots sont bruts. Il ne cherche pas à faire de belles phrases mais plus à nous faire vivre les scènes.

L'auteur ne s'arrête pas à une série de meurtres, il nous fait aussi partager le quotidien de ses personnages, les recherches, ce que certains d'entre eux ont vécu ou enduré.
Ce qui m'a empêché d'avoir un véritable coup de coeur c'est qu'il n'y a pas assez de suspense concernant la recherche des futurs meurtres. J'ai trouvé que cela était parfois trop simple… J'aurais aimé avoir plus de suspense, pourquoi pas que Blum se trompe aussi…
Au contraire j'ai vraiment aimé le retournement de situation concernant le dernier meurtre. Au final on se rend compte que l'auteur nous donne toutes les cartes en main !

La fin est touchante, sincère et même s'il y a une pointe de romantisme je l'ai trouvée très belle !
En résumé un très bon roman avec un ou deux petits bémols mais que je vous conseille vraiment sans hésiter !!

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Un livre que j'étais curieuse de lire !
On découvre Brünhilde Blum alors qu'elle n'a que 24 ans. Elle a été adoptée toute petite, et a été forcée de travailler dès son plus jeune âge dans l'entreprise de pompes funèbres. Lors d'une croisière, elle met tout en oeuvre pour tuer ses parents, et faire en sorte de le maquiller en accident... A cette occasion, elle fait la connaissance de Mark, un policier et premier intervenant sur les lieux. Huit ans après, ils sont mariés et ont deux enfants. Mark est toujours policier, tandis que Blum a repris et modernisé l'entreprise familiale.
La vie est belle et sans nuage, jusqu'au jour où Mark se fait renverser par une voiture... A priori un accident. Vraiment ? En se lançant sur les traces de Mark et sa dernière enquête, Blum réalise que l'affaire sur laquelle il travaillait officieusement était loin d'être facile. le policier avait réussi à retrouver une jeune femme, Dunja, qui avait été enlevée et séquestrée par cinq hommes. Pour venger son mari, Blum se met à leur poursuite, assoiffée de vengeance.
Je me suis attachée à Blum dès le début, j'attendais avec impatience de voir si elle réussirait à accomplir sa vengeance, et surtout si elle allait trouver un peu de paix de l'esprit, et à accepter la mort de Mark. J'ai toujours eu peur qu'un des hommes qu'elle pourchasse ne comprenne, et ne se retourne contre elle.

(Voir mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Autant le dire immédiatement, Vengeances est mon dernier coup de coeur. Un thriller palpitant et captivant, même si en rédigeant ces quelques lignes, je me rends compte que certains et certains pourront être choqués par cette héroïne Brünhilde. Sans rompre le suspense, cette héroïne, amorale ( ??), voue une haine tenace vis-à-vis de ses parents, et décide d'agir et de ne plus subir. Précisons, comme quoi l'auteur ne manque pas d'imagination, que ces parents tiennent un magasin de …pompes funèbres, profession pour laquelle Brünhilde devra prendre la relève. Cette formation nous est narrée, au fil des pages, par petites touches, et on comprend alors les raisons de cette haine
Mais elle n'était alors qu'une enfant et le roman nous entraîne 8 ans plus tard, lorsque Brunhilde vit avec Mark, l'amour de sa vie, et ses deux filles. Mais Mark meurt dans un accident, et tout s'effondre pour notre héroine, qui apprend alors que son époux, avant son décès, s'occupait d'une jeune moldave, qui a vécu un enfer….Mark était policier, et question enfer, notre héroïne en connait un rayon. Aussi se met-elle en tête de retrouver les tortionnaires de cette jeune femme. Et c'est ici, que les événements s'accélèrent…
Un roman, que je n'ai pu lacher et chaque soir, j'attendais avec impatience mes retrouvailles avec cette femme, dont on croit connaître les motivations, bien que ….Certes, certains rebondissements sont assez gros, mais le style, direct et sans fioritures.
Vraiment un roman à parcourir et à dévorer.
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Je préviens de suite : j'ai terminé ce livre il y a un peu plus d'un mois, précisément le 30 août, et m'étais alors promis de rédiger rapidement un avis… ce que je n'ai finalement pas fait, car j'avais alors plus d'une dizaine de commentaires en retard (oserais-je dire que ça ne s'est guère amélioré depuis lors ?), n'ayant quasi rien rédigé de tout l'été. Par chance, j'avais quand même noté une mini-critique, plus complète que je ne croyais, pour ce livre : je vais donc essayer de l'étoffer un peu, pas trop car le souvenir, même s'il est plus persistant que pour d'autres livres, s'éloigne peu à peu quand même... et c'est normal: aujourd'hui, on est déjà le 3 octobre!

Il faut d'abord savoir que je ne connaissais pas du tout l'auteur et ne l'aurais peut-être jamais découvert, sans ce challenge Livraddict « Je voyage », auquel je participe pour la 2e année, et qui mettait l'Autriche à l'honneur en août dernier. J'ai bien quelques auteurs autrichiens dans ma PAL, mais je pense avoir seulement tapé « polar autrichien » dans une quelconque barre de recherche, et suis tombée sur ce livre, que j'aurais spontanément rejeté à cause de sa couverture très noire, mais son titre, et en particulier le « s » final de couleur rouge sang qui lui donne un effet décalé, m'avait interpelée. Lançons-nous donc !

Si vous avez lu le synopsis et/ou quelques commentaires, vous comprendrez très vite qu'on est dans un thriller tout à fait atypique où l'héroïne, Blum, est en réalité… une tueuse en série, exerçant sa –quintuple - vengeance après le meurtre (soupçonne-t-elle) de son mari et père de ses enfants, policier, qui enquêtait sur une affaire sordide, affaire qu'elle a reprise comme un moyen de survivre à son impossible deuil.
On nous présente Blum comme une femme ayant réellement émergé, dans tous les sens du terme, après la disparition (qui nous est très vite exposée) de ses parents adoptifs, qui ne l'avaient prise chez eux que pour assurer une succession à leur affaire de pompes funèbres, eux qui n'avaient pu concevoir. Confrontée dès son plus jeune âge au travail de thanatopractrice, elle était obligée de travailler avec ses « parents » au lieu de jouer comme n'importe quel autre enfant (avec des amis, avec des jouets, ou que sais-je, mais non !). L'auteur semble expliquer ainsi une certaine froideur de Blum, une incapacité à s'abandonner réellement, si ce n'est dans les bras de son mari avant sa mort, ou avec ses deux filles à qui elle veut assurer une enfance autrement radieuse que ce qu'a été la sienne.

Et j'avoue : cet aspect de l'histoire est mon seul regret dans ce livre. La relation de Blum, on a compris lamentable et sans amour, avec ses parents adoptifs, est bien trop peu exploitée, à peine évoquée, ce qui fait osciller la perception du lecteur pour Blum, entre un monstre froid et vaguement profiteur, ou une enfant réellement blessée qui n'avait plus d'autre solution pour « vivre » enfin. En fait, ce rappel à une enfance malheureuse manque d'émotion, de ce pathos qu'on attend généralement dans des scènes du genre – et ce n'est pas dû au seul style, à tendance froide et très direct de l'auteur, dans des phrases souvent courtes et qui claquent, puisqu'il parvient par ailleurs à créer des scènes pleines de sensibilité quand il s'agit de la relation de Blum avec ses filles ou avec son beau-père (le père de son mari).

Quoi qu'il en soit, on finit par accepter le propos de l'auteur (ou alors il reste juste à refermer le livre !) et on suit le cheminement de Blum ; on veut savoir avec elle ce qui s'est réellement passé pour en arriver au meurtre de son policier de mari. On comprend bien vite que, bien au-delà de ses recherches des meurtriers présumés de son mari, et de son incapacité à se faire entendre de la police (elle a pourtant essayé, accordons-lui ce mérite !) ; bien au-delà de l'horreur qu'elle va découvrir, et qui a un petit goût d'improbable tant c'est sordide ; bref, c'est son amour perdu qui est au centre de l'histoire. La douleur de Blum, émaillée de divers autres sentiments fluctuants, en est le principal moteur… et on y croit si bien qu'on la suit sans sourciller, malgré le sang et les boyaux que l'auteur nous sert jusqu'à plus-soif !

Avec tout ça, la révélation finale est aussi complètement inattendue que tout à fait cohérente avec ce qui précède, j'ai été vraiment surprise, de cette surprise qui fait qu'on interrompt sa lecture quelques instants, qu'on se repasse les éléments principaux, et qu'on se dit alors « ah mais oui… ». Et comme l'auteur ne laisse rien au hasard, il nous sert par-dessus un épilogue qui laisse baba, et qui clôt cette histoire de façon troublante... ou peut-être tout simplement en ligne de cette incroyable narration, mais sans cesser de bousculer le lecteur.

Je n'irais pas jusqu'à dire que ce livre aurait été un coup de coeur, mais ce thriller valait le détour pour sa grande maîtrise, autant dans la langue qui claque (et bravo à la traductrice) que dans l'enchaînement des événements, et son originalité tout à fait assumée, jusqu'à un épilogue saisissant.
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Une citation particulière à Dexter , qui a inspiré le personnage principal.
Des passages crus, très crus.
Une intrigue convenue, elle se venge en réussissant mieux que tout le monde.
Dans ma collection « Et alors ? »
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Vengeances est un thriller addictif dont les pages se tournent toutes seules. le côté amorale et sans scrupules de l'héroïne n'est pas sans rappeler celui de Dexter, héros des romans de Jeff Lindsay et de la série tv du même nom.

Bernhard Aichner parvient avec talent à donner une voix à cet être tourmenté qu'est Blum. Outre la vengeance, il évoque surtout la mue, voir la mutation.
Après s'être libérée d'une adolescence cauchemardesque, Blum va, à l'occasion d'un nouveau deuil tragique, devoir / pouvoir libérer son âme sombre. Et ainsi définitivement s'affranchir de toute morale. Comme le héros de Jeff Lindsay, Blum a un passager noir qui va se nourrir de cet esprit de revanche.

Et les deux seules choses qui vont lui permettre de garder un pied dans la camp des vivants sont ses enfants et un homme qui l'a serre dans ses bras...

Malgré une conclusion très prévisible (un grand classique du whodunit) et une révélation qui manque de surprise, Bernhard Aichner hante son lecteur en donnant cette voix atypique à une héroïne particulièrement sombre mais étrangement très attachante.

La galerie de personnages secondaires est tout aussi touchante et c'est véritablement le traitement de ces personnages qui fait le charme de ce premier roman.
Bernhard Aichner a construit les fondations solides d'une trilogie qui s'annonce particulièrement addictive.

À noter qu'une adaptation cinématographique est en cours de production aux USA.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com
Lien : http://www.4decouv.com/2016/..
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La vengeance est plat qui se mange mieux chaud…

Brünhilde Blum, qui déteste son prénom et on l'a comprend, déteste tout autant ses parents qui l'en ont affublé… au point des les assassiner en les laissant se noyer en pleine mer, elle se concoctant un alibi en béton armé sous la forme d'un coup de soleil hérité d'une sieste intense l'ayant empêchée d'entendre les appels de désespoir de ses parents. A l'occasion de cette faste journée qui clôt une enfance et une adolescence dramatique, Blum hérite d'une petite affaire florissante de pompe funèbre et d'un mari en la personne du policier qui a le premier répondu à son appel au secours quand elle a donné l'alerte après avoir attendu suffisamment longtemps pour s'assurer de la disparition définitive de ses parents.

Manque d'amour, harcèlement moral autant que physique, une formation accélérée en bas âge au métier de croque-mort, Blum trimbale avec elle un passé fait de manque de confiance en soi, de haine de l'autre et d'absence de compassion… sauf envers la famille qu'elle a malgré tout pu créer : un mari et deux filles.

C'est l'amputation du mari et père de ce noyau familial qui va remettre Blum sur les rails de la violence de son passé pour partir sur les traces de Dunja que son mari Mark avait pris en affection suite à la séquestration et aux monstrueux sévices endurés par la jeune fille, dans un cave, pendant cinq ans, soumise au diktat de cinq hommes surnommés le Cuisinier, le Photographe, le Prêtre, le Chasseur et, le plus impitoyable des cinq, le Clown.

Blum va méticuleusement se venger de chacun de ces cinq hommes, responsables de l'accident de voiture qui a coûté la vie à son mari parce que celui-ci était sur le point de démasquer le premier de ces criminels pervers.

Evidemment, dans ce livre il sera peu question de compassion et de pardon et beaucoup de violence, de crimes, de perversions, etc…

Bernhard Aichner construit un récit quelque peu cousu de fil blanc. On devine assez rapidement l'identité du Clown, l'auteur ne livrant pas au lecteur suffisamment de pistes différentes pour le perdre complètement. C'est aussi un peu facile de permettre à Blum de 1/ dénicher l'identité du premier homme aussi facilement qu'elle le fait quand son mari, policier de son état n'avait réussi à trouver l'identité du premier qu'en plusieurs semaines de longs palabres avec Dunja et 2/ trouver après chaque vengeance individuelle, dans l'entourage de la victime ou directement chez elle, l'indice qui lui permettra de démasquer le prochain homme sur sa liste. L'impunité avec laquelle elle use de méthodes limites pour mener son enquête et avec laquelle elle organise et commet ses actes vengeur est suspecte de bienveillance de la part de l'auteur…

En dehors de cela, Bernhard Aichner crée, en la personne de Blum, un personnage atypique mais pas totalement innovant non plus et dont on a déjà pu croiser des spécimens en littérature ou en matière de série télé ou de film. Blum est aussi attachante que torturée et sans morale. Ce qui pose pas mal de questions quant à la légitimation de tels actes : peut-on se faire justice ? La nature des victimes, elles-mêmes criminelles influe-t-elle sur notre jugement ou sur cette légitimation ? En tout état de cause, l'absence d'états d'âme du « bourreau » est-elle moralement acceptable pour le lecteur ? A chacun de se faire son avis, Bernhard Aichner se contentant de relater ses faits, sans prendre position hormis à travers l'avenir qu'il réserve à Blum (et ne comptez pas sur moi pour spoiler ce point-là).

Un polar/thriller plus qu'honnête mais sans réelle surprise et, comme beaucoup de romans de ce genre il faut bien l'avouer, usant de quelques ficelles parfois grossières. Pas de quoi bouder son plaisir pour les amateurs…

Lien : http://wp.me/p2X8E2-Cb
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Avec ce thriller, on ne peut que faire un lien avec les films Kill Bill. Exactement comme dans le film, Blum va canaliser sa douleur afin de se faire justice. Comme nous sommes dans sa tête, on comprend les rouages qui mènent à sa logique, un peu comme dans la série Dexter.

Blum, est élevé par un couple tout sauf affectueux qui ne voulait qu'un enfant pour perpétuer l'entreprise familiale. Étant entrepreneurs de pompes funèbres, ses parents la forcent à ‘grandir' parmi les cadavres. Une enfance comme celle-là laisse des marques. Alors, quand elle perd son mari dans un accident de moto, accident qui était prémédité, disons qu'elle pète un câble. Son mari était sur le point de démasquer un groupe de criminels pervers qui séquestraient des gens dans une cave. Elle décide de reprendre l'enquête de son mari et de se lancer sur les traces des cinq hommes responsables de son malheur : le Cuisinier, le Photographe, le Prêtre, le Chasseur et le Clown.

Bref, même si les pièces du puzzles se mettent un peu trop rapidement en place, ce roman reste un thriller captivant qui nous tient les yeux rivés à notre livre et qui prend ses sources parmi les «grandes oeuvres» de ceux qui se font justice eux-mêmes.
Lien : https://leschroniqueslittera..
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Dans quoi travaillent les parents de Blum ?

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