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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Jean d'Aillon. L'énigme du clos mazarin. 10/18. 5 étoiles.
Je découvre l'auteur par la lecture de ce livre-ci.
Globalement : très bien quoi qu'il y ait quelques incohérences / sensibilités mal placées.
Exemple :
p 100 : les héros tombent sur des bandits de grand chemin. Apparemment à l'époque c'était eux ou vous. En général quand ils se faisaient prendre, ils se faisaient pendre.
Contre toute raison, Louis fait le sentimental et les relâche. Cela n'a pas de sens par rapport à l'époque.
P 155 : Louis donne toutes les informations sur son garde du corps. Alors que se taire semble l'attitude la plus normale quand on est en mission dangereuse
P 159 : il voit un cadavre et ses jambes flageolent…mais à l'époque, des cadavres on en trouve tous les jours dans les rues de Paris. Sensiblerie d'aujourd'hui.
Le tour de la ville d'Aix est interminable. Et il n'y a aucun plan qui permettrait au lecteur de suivre.
P 165. Louis dit : Nous sommes suivis (et on leur veut du mal). Et ils ne prennent aucune dispositions ?
P 169. En mission…C'est mieux d'éviter de boire 😊
P 192. L'auteur parle d'objet en acier…Mais la fabrication de l'acier a été découverte au 19 ème siècle
P 252. Louis fait cavalier seul ? Incohérent
P 311. Pourquoi ne pas quitter l'auberge et éviter de se faire attaquer ?
P 317. Quand on est encore sous adrénaline d'avoir risqué sa vie, on ne laisse approcher personne et certainement pas un inconnu armé.

On dirait que Louis et Gaston manquent de jugeotte… 😊
Malgré tout le récit est plaisant et sans prétention…
On sent que l'auteur a envie de nous faire plaisir. Et il y réussi.
Pour les amateurs de récits historiques sur cette période : Alexandre Dumas (« Vingt après ») est mon préféré.

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L'énigme du clos Mazarin nous emmène à Aix, au printemps 1647. Cette ville est le théâtre d'une conspiration visant à déstabiliser la politique du roi de France, Louis-Dieudonné, âgé de 9 ans, et donc de son ministre Jules Mazarin, par la vente de lettres de provision signées, sous la contrainte, par le frère du ministre, Michel Mazarin. Ces lettres permettaient de revendiquer une charge de conseiller au parlement. Or la ville est sur le point de s'agrandir, du fait de la vente d'un terrain, ce qui suppose une extension du parlement en place. Averti par le gouverneur de Provence, à qui les malfaiteurs ont tenté de revendre une des fameuses lettres, Mazarin envoie le fidèle et loyal Louis Fronsac enquêter sur l'origine des lettres, et surtout, d'empêcher que celles-ci continuent à circuler. Accompagné de ses 3 valeureux et fidèles compagnons, Gaston de Tilly, Bauer et Gaufredi, Louis, l'homme aux précieux rubans noirs, mène son enquête "tambour battant", ou devrais-je dire : "armes et épées au poing", afin de sortir vivant des nombreux traquenards que les ennemis du roi ne vont pas manquer de disposer autour de lui.

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Lire Jean d'Aillon, c'est un peu être un poisson plongé dans un bocal d'histoire. Partant de faits historiques dûment vérifiés, Jean nous conte les complots, mystères et énigmes historiques, il fait revivre les portraits des musées, manipule avec dextérité les écrits archivés et brode avec soin une histoire romanesque plus proche du polar que du livre d'heures, pour ma plus grande joie, car j'avoue bien volontiers n'avoir rien retenu de ma scolarité (ou si peu), et ce n'est que très récemment que l'histoire me captive.

Lorsque je lis Jean d'Aillon, il n'est pas rare de me voir sourire, ou rire et même essuyer une larme, tant les situations sont cocasses, truculentes ou émouvantes. Louis Fronsac, son héros récurrent, ancien notaire devenu enquêteur, m'emporte cette fois à Aix, une ville que nous découvrons aussi sale que la capitale à cette époque : boueuse, empestant l'urine et les excréments, véritable cloaque où cohabitent et survivent hommes et animaux. La rue qui permet à tout un chacun de faire ses besoins porte un nom des plus bucoliques :
C'est Lou Filadoux, le lieu où l'on fait ses selles sans façon ! Vous y trouverez toute la ville le pantalon baissé !
Bravo Jean ! Et merci pour cette évasion qui me fait bien comprendre que nous sommes des survivants (à la peste, à la famine, au manque de soins, aux guerres, aux règlements de comptes, etc...) et qu'il faut, je le pense sincèrement, toujours relativiser ce qu'est notre vie dans ce monde. Et ce que l'on veut en faire.

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J'aime le cadre historique du livre, qui est aussi un bon polar
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