Car le trauma dont parle Ferenczi diffère radicalement de celui que Freud avait évoqué au début de sa théorisation... Pour Ferenczi, il ne s’agit pas d’une résurgence de souvenirs, mais au contraire d’une impossibilité de verbalisation ; c’est alors le désaveu, la négation du vécu de l’enfant qui amplifie le traumatisme de la scène de séduction devenant alors trauma.
En effet, le pervers se caractérise moins par ses pratiques sexuelles (qui sont généralement multiples et relativement contingentes) que par une organisation psychique extrêmement solide et fragile en même temps.