couverture des jours
rêche de mes bouloches amies
l’automne radieux
lavée d’une légende
plus près s’éloigner du bord
lac de Tazawa
une piscine ouverte
l’enfant s’échappe et m’oublie
seule et nue marine
elle d’habitude rouge
une fleur d’équinoxe orange
j’ai trouvé l’automne
Le paradis m’a toujours regardée telle que j’étais,
Droit dans mon souffle nerveux de chat errant
- Je vous dérange ?
- Non, tu peux rester
Il a le « tu » condescendant. Passons.
Quelque part, pas si loin, la quiétude existait.
contraindre la musique
au diapason d’un coeur fou
chute d’eau vers le ciel
vêtements d’été
de nos ratés l’eau ne s’use
ricochets heureux
poisse, angoisse d’aimer
cette pierre sur mon calme plat
brûlant sorbet, vie !
sardines têtes coupées
d’or est le métal des murs
rêve aux cheveux longs
un peuple se gondole
air conditionné, l’âme bloque
trachée du destin
silence décroché
une truite rendue à l’eau
se cogne de rivières
Il serait dommage de partir alors qu’un bord de rivière t’attend, angulé de soleil, caché, offert, couleur sable, la vase clémente.
Je me suis dit, devant une rivière.