A(ni)mal

Si ce livre n'avait été pas dans la sélection 3e pour le prix des Incorruptibles, je ne l'aurais certainement pas lu. le thème des migrants en littérature me rebute un peu. Mais passer à côté eût été une grave erreur. a(ni)mal -titre énigmatique dont on ne comprend le sens qu'à la fin (même si on le devine un peu)- est un livre puissant et doux à la fois, à l'écriture très forte et poétique à la fois.

Miran (prénom de substitution) vit dans un pays où règne la dictature de fanatiques religieux (pas de nom; de toute façon qu'importe, tous les tarés de la kalash' se ressemblent). Son père, qui a fait ses études de médecine en France, et ses deux frères ont tous péri en tentant de fuir vers l'Europe. Alors la mère de Miran va faire subir un véritable entraînement de commando à son fils, afin que lui puisse s'en sortir.
Le jeune garçon de 15 ans va se retrouver aux prises avec les passeurs, et leur violence inouïe. Il va connaître l'angoisse de la traversée, de l'arrivée sur les côtes. Malgré sa peur et sa volonté indéfectible de parvenir à Paris, il va aussi rencontrer des personnes bienveillantes. Jusqu'à pouvoir enfin être soi.
Ce roman est une pure merveille. L'autrice ne tombe jamais dans le piège du pathos, mais décrit parfaitement les atrocités que vivent les migrants. Avec rudesse et réalisme. Mais surtout, elle nous montre que quoi qu'on vive, l'espoir est là.

Des mots pour conter l'horreur
L'horreur bien réelle
Celle qui nous est contée à la télé
Bien au chaud sur notre canapé
Triste monde
Désolante humanité
Où l'entraide se détériore inlassablement
La guerre détruit tout
Et engraisse certains
~
Les mots pour conter l'horreur
Pourtant c'est bien une douceur qui enveloppe la lecture
L'horreur est omniprésente
Mais cet ouvrage est une ode à l'espoir
A l'entraide
A un monde meilleur

Que dire... Un roman bouleversant de justesse sur ce que traversent ces hommes et femmes pour atteindre l'Europe. Ici, c'est Miran, qui doit fuir son pays en guerre, il veut rester mais sa mère le force à partir. le voilà sur les routes dangereuses que prennent les migrants.
Quand on referme ce roman, on n'en sors pas indemne : de la tristesse, de la colère mais aussi de l'espoir...
Cécile Alix est une auteure que j'ai rencontré sur un salon dont je suis bénévole. Elle est lumineuse et ses romans sont emprunts d'humanité.
J'avais hésité de prendre ce roman pour mon CDI mais il était conseillé pour des plus grands et bien je vais l'acheter car je pense que c'est un roman à faire lire surtout que le thème des migrants est au programme de 4e.

Miran s'en va. Pour survivre, il fuit la guerre, la violence et la misère de son pays. A tout juste 15 ans, son père est mort, ses frères sont morts. Après lui avoir rasé le crâne et décrété que désormais il est un homme et qu'il doit oublier qui il est et tous les siens, sa mère le pousse vers un au-delà où peut-être une meilleure vie l'attend. Direction l'Europe, Paris. Mais pour arriver à sa destination, il doit entreprendre un très long voyage plein de dangers, où la mort rôde à chaque instant.

Roman sur l'exil, la solidarité, la guerre, le courage, la violence des hommes, les racines familiales…, « A(ni)mal » nous plonge au coeur du périple que connaissent des milliers de réfugiés. Ceux qui fuient la guerre ou la misère de leur pays, ceux qui n'ont pas d'autre choix que de tout abandonner s'ils veulent vivre ou offrir une meilleure existence à leur famille. C'est à travers le personnage du jeune Miran que Cécile Alix nous fait vivre cette aventure in/humaine. Savamment agencé en trois parties, nous suivons ce périple de tous les dangers où Miran va découvrir toute la sauvagerie et la bestialité qui résident en l'homme, ces instants où lui, Miran, soumis à la loi du plus fort, ne ressemble plus qu'à un animal tenaillé par la terreur, la chaleur, le froid, la faim, la soif. Cette fuite terrible est une lutte de chaque instant où l'espoir et le désespoir se bousculent l'un l'autre.
Miran sera agressé, rejeté, humilié, frappé. Mais il sera aussi accueilli, secouru, sauvé. Ses chers morts l'accompagnent également, lui insufflant courage et amour dans les moments difficiles. Car ce récit, s'il se veut très réaliste sur les conditions des réfugiés qui fuient leur pays, apporte également une note d'espoir. Au gré de ses rencontres, Miran va faire l'expérience de ce que sont la solidarité et l'empathie. Les rencontres de Miran sont très belles et ce sont elles qui l'aident à avancer. Alors forcément, tous ces gens qui viennent en aide à Miran, cela paraît trop beau pour être vrai. Mais la littérature est également là pour nous faire rêver, alors tant pis, on veut y croire.

Dans ce roman coup de poing et bouleversant, Cécile Alix nous propose une histoire très dure, ne cachant rien des horreurs subies par les migrants mais également pleine de poésie et de tendresse. Ses mots sont très beaux, délicats, profondément émouvants malgré la difficulté du sujet et le lecteur ne peut être que touché en plein coeur. Coup de coeur pour Miran, un personnage qui nous touche, nous inspire courage et respect, et nous ouvre les yeux sur une actualité brûlante.
« A(ni)mal est de ces romans nécessaires qu'on garde longtemps en mémoire et dont le titre prend tout son sens à la toute dernière page. Pépite.

Je suis un homme maintenant
Nous suivons un jeune ado de 15 ans qui fuit son pays, abandonnant tout pour survivre. Essayer d'échapper à une mort presque certaine et venir en France.
Un livre jeunesse qui devrait finir dans les mains de beaucoup d'adultes. Voir les choses autrement et comprendre le vrai sens du mot a(ni)mal.

"Allez, allez... tu es un homme maintenant, insiste-t-elle. Seul un homme pourra affronter ce qui t'attends, tu comprends ?"
Non, je ne comprends pas ! Elle est folle, complétement folle ! Ça n'a pas de sens ! Je refuse, je ne veux pas devenir celui qu'elle exige que je sois. Pourquoi me demander ça ? Je veux qu'on reste ensemble, elle avec moi, moi avec elle. le monde peut s'écrouler, on ne se quitte pas ! Je me révolte à l'intérieur, je hurle au-dedans. Je hurle !"
Miran, 15 ans, est jeté sur la route des exilés par sa mère. Nous ne savons pas de quel pays il s'enfuit et peu importe : la guerre, les dictatures, le terrorisme détruisent bien des pays et des populations. Nous suivons donc Miran pris au piège par les passeurs qui profitent de leur pouvoir pour maltraiter, voler, violer et tuer celles et ceux qui cherchent à survivre. Miran se répète sans cesse qu'il est un homme, qu'il n'est plus un enfant et qu'il doit survivre. Ces pages sont dures à lire. Tant de souffrance, de violence et d'inhumanité... C'est révoltant et bouleversant.
Au cours de son périple, Miran va rencontrer quelques personnes qui vont l'aider, en Sicile puis en France. D'autres, la majorité, chercheront à le voler ou à l'emprisonner. Mais ce que nous gardons en nous, ce sont les quelques gouttes d'espoir et d'humanité, si précieuses, qui vont aider Miran jusqu'à lui rendre son humanité.
a(ni)mal est un roman sublime, saisissant, qui nous bouleverse dans notre quotidien et qui nous rappelle que des migrants, des adultes, des enfants comme vous et moi vivent voire meurent devant nos portes. Il nous rappelle également qu'un peu d'humanité, une main tendue peut sauver des vies. Enfin, que l'horreur côtoie la beauté et la poésie.
J'ai eu un véritable coup de coeur pour ce roman.

Un jeune gomme quitte son pays en guerre, sa mère lui rase le crâne et paye son passeur. Ils savent qu'ils ne se reverront pas. Ils savent les risques de la traversée. Un livre bouleversant d'actualité avec une happy end édulcorée mais qui réserve un rebondissement ouvrant d'autres perspectives...

J'ai adoré ce roman, et je ne m'attendais pas du tout à cette fin ! le personnage, originaire d'un pays d'Afrique en guerre est poussé par sa mère à partir. Objectif final : rallier Paris, rester en vie. Pour cela il faut traverser le désert, vaincre la soir, la faim, la Méditerranée, arriver en France et pouvoir y rester. C'est un très beau récit, qui pointe les profiteurs, mais aussi les autres, ceux qui aident ce jeune dans son périple. Un roman magnifique sur les réfugiés !

Ce livre est vraiment super bien !! C'est la première fois que je lis un livre parlant des migrants. En ayant jamais entendu parler de ce sujet dans n'importe quel bouquin que se soit, c'est un sujet très peu représenter dans les livres ou du moins qui ne fais pas échos. de plus je trouve le sujet abordé d'une manière assez légère mais tout en essayant de nous raconter la vérité de leur situation, en laissant tout de même de la douceur dans l'histoire. Ce qui nous permet de nous attacher vraiment au personnage principal et aux personnes qu'il rencontre sur son chemin.

Comme vous l'aurez compris, ce livre nous raconte l'histoire d'un jeune migrant de 15 ans qui doit fuir son pays en guerre. Il se retrouve forcé de devenir un homme fort, le jeune homme se retrouve projeté sur les chemins de la clandestinité le tout en effleurant les limites de l'humanité, en apprenant à survivre, s'effacer, oublier … Mais pour vivre à nouveau, ressentir encore, faire confiance petit à petit mais également garder espoir toujours !

Je vous conseille vraiment ce livre il est super bien et facile à lire. Il nous permet de nous faire réfléchir sur nous-même et notre place dans la vie, dans la société … Mais également sur la vie, les personnes de tout horizon qui nous entoure et qui sont toutes aussi différentes les unes que les autres.