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La street tome 1 sur 4
EAN : 9782210968363
159 pages
Magnard Jeunesse (11/02/2020)
4.26/5   143 notes
Résumé :
« Moi, c’est Carl, j’ai 11 ans. Dans la vie, y a ceux qui marchent et ceux qui courent. Moi, je roule : grâce à Bernard, mon fauteuil de warrior ! Avant, ma mère et moi, on vivait à la campagne. Elle me faisait cours à la maison et je me baladais dans les champs avec mon carnet à dessins, cool la vie, quoi. Mais c'est la grosse panique quand ma mère décide brusquement qu'on doit déménager ! On se retrouve dans un appart’ à Paris avec Oumtiti, mon mouton apprivoisé. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (133) Voir plus Ajouter une critique
4,26

sur 143 notes
J'ai lu ce livre dans le cadre de masse critique : en fait, mon choix était restreint car je ne suis pas une lève-tôt. Mais quand j'ai vu la couverture, j'ai pris un coup de sérendipité : c'était LE livre que je ne savais pas que je cherchais pour varier la sélection que je propose à mes collégiens (niveau 6e/5e) dans le cadre d'un comité lecture fait-maison. A savoir, un livre qui traite du handicap sans parler du handicap. Dans un collège où l'on veut pratiquer l'intégration, il est nécessaire que le fonds documentaire reflète cette volonté mais je ne voulais pas d'ouvrage plombant, démonstratif ou explicatif voire pontifiant.
Donc, premier coup de coeur pour la première de couverture jaune citron très peps avec trois personnages qui déboulent et déjà une envie de sourire.
Deuxième coup de coeur au feuilletage : les illustrations ponctuent le texte et on peut le classer dans la catégorie roman graphique. Il y a une totale complémentarité entre le texte et les illustrations et on sent la complicité entre l'autrice et le dessinateur : les dessins viennent ajouter du sens : soit en intercalant une courte bande dessinée pour les dialogues, soit pour traduire une émotion, une réaction, soit pour illustrer un propos.
Les humeurs ou émotions sont aussi traduites par les changements de police : on plonge donc de plusieurs manières dans l'univers du héros, avec un narrateur « je » qui nous fait entrer dans sa tête. Certaines transitions sont justes géniales et hilarantes.
Une autre bonne idée est de commencer par lui faire raconter ce qu'il aime : et comment le vieux père Morel, qui n'est que de passage dans ce récit, commente les dessins de Carl, et de lui faire présenter sa famille et son environnement. le fait que Carl est handicapé n'arrive qu'au deuxième chapitre en avec un sacré clin d'oeil au cinéma !
En outre, le texte est parsemé de références : Monsieur Ibrahim est un personnage plein de bienveillance, Paquerette la bonne fée et même le mouton Oumtiti.... et j'en ai sûrement oublié ou pas vu. Peu importe, ce roman est un concentré de bonne humeur, de dynamisme et d'humour. Mais surtout il met en valeur l'amitié des trois protagonistes et le respect des différences. L'autrice dépeint une communauté soudée et bienveillante, qui aime la vie et accepte l'autre pour ce qu'il est. Sauf le personnage de la grand-mère Lilith (le démon ) qui sert de repoussoir mais finira transformée par le charme de Monsieur Ibrahim.
Et l'histoire ? C'est l'histoire de Carl, enfant handicapé moteur – mais cela ne l'empêche pas de bouger -que sa maman veut scolariser au moment ou il doit entrer en 6e et qui se retrouve à Paris contre son gré. le jour de son arrivée, il rencontre ses deux futurs potes : Orel et Miel. Et dès le premier instant s'établit une connivence entre les trois pour cacher la présence du mouton interdit au propriétaire. Ce qui les rapproche ? Ils roulent, chacun à leur manière. Et surtout, ce sont 3 pré-ados qui se comprennent.
Et ce n'est pas un livre sur le handicap.
C'est superbement raconté. C'est génial. Et certainement un texte à explorer pour ce qu'il cache derrière l'humour.
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Carl a 11 ans, il vit à la campagne avec sa mère. Il ne marche pas, il ne court pas, il roule ! Avec Bernard, son super fauteuil équipé de roues tout terrain. Il n'a qu'un ami : Oumtiti (il fallait trouver ce nom !) son mouton nain.
Le garçon panique complètement quand sa mère lui annonce qu'ils déménagent à Paris.
Mais une fois en ville, il rencontre deux super copains : Miel (en rollers) et Orel (en skate).
Tous les trois vont vivre des aventures à fond les roulettes entre la street, le collège, le skatepark, le terrain de foot et leur immeuble.
Le seul hic : Carl a emmené Oumtiti en cachette avec lui ! Réussira-t-il à garder son mouton en ville ? En tout cas, tout le quartier va se mobiliser pour l'aider...

C'est un roman très graphique car il y a au moins une illustration par page, voire plus : il s'agit le plus souvent de dessins très drôles, plutôt BD, qui s'insèrent totalement dans le texte, puisqu'il s'agit souvent de dialogues entre les personnages ou de situations cocasses résumées grâce au dessin.
Le ton est "parlé", familier, mais jamais vulgaire. A vrai dire, c'est hilarant. Une fois de plus, Cécile Alix nous surprend par son aisance et la fluidité de son écriture dans ce nouveau genre.
Dans ce roman qui se dévore en riant, on parle d'ado handicapé qui nous prouve qu'il n'est pas différent des autres dans ses envies, son énergie, ses bêtises.
Il y a aussi beaucoup d'amitié, de tolérance, d'étude de la société, on nous raconte le collège, les peurs d'entrer en sixième, la solidarité d'un quartier populaire...
On en ressort gonflé à bloc et plein de pensées positives.
On se demande surtour où l'autrice va chercher toutes ses idées : il y a des rebondissements à chaque page !
Mention spéciale au mignon Oumtiti et à la grand-mère machiavélique : Lilith (ça aussi, il fallait le trouver !)
Le langage est absolument incroyable : on croirait entendre parler des "vrais" préados (pas devant leurs parents, mais comme ils le font au collège ou dans la rue)
Les dessins sont d'un jeune dessinateur qui fera sûrement parler de lui car il maîtrise déjà parfaitement son art. Dimitri Zegboro est élève du grand Joann Sfar, on lui souhaite le succès de son maître.
Deux autres tomes sont prévus en juin et en septembre, on les attend avec impatience !
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Quand sa mère annonce à Carl qu'ils vont déménager à Paris il est carrément furax. Cela faisait 4 ans qu'ils avaient déménagé au fin fond de la campagne et que sa maman lui faisait l'école à la maison ce qui convenait parfaitement à Carl. En plus il vient d'adopter un bébé mouton rejeté par sa famille, qu'il a appelé Oumtiti en hommage à son footballeur préféré, et pour lui hors de question de l'abandonner. Après une fugue ratée pour marquer son mécontentement Carl va finalement suivre sa mère à Paris malgré son impression que tout est moche là-bas et sa peur de rencontrer de nouvelles personnes. Il faut dire que si ils sont allés s'installer à la campagne c'est parce que Carl souffre d'une maladie rare qui à 6 ans l'a privé de l'usage de ses jambes. Ayant perdu progressivement tous ses amis, ne pouvant plus aller à l'école car pas adaptée aux fauteuils roulants et souffrant du regard des autres sur lui Carl s'est enfoncé dans la déprime. C'est ce qui explique sa peur de retourner vivre en ville et surtout d'aller au collège. Mais sitôt débarqué à Paris il va faire la connaissance de jeunes voisins de son âge, Miel et Orel, qui vont le prendre sous leur aile. Eux aussi ils roulent à leur façon, Orel avec son skate et Miel avec des rollers. Carl va leur montrer de quoi il est capable avec son fauteuil de compétition adapté sur mesure. Ils l'entraînent au skate park et au terrain de foot où Carl grâce à ses talents de glisse et à son mouton (qui a finalement suivi) va se faire rapidement accepter. C'est aussi ensemble qu'ils vont affronter la rentrée en 6e, qui finalement ne sera pas si terrible.
Un ton dynamique, renforcé par les dessins qui complètent vraiment le texte et ne se contentent pas de l'illustrer. En effet, ils sont insérés intelligemment et font partie intégrante du récit, prenant le relais du texte par moments. Visuellement le roman rappelle le Journal d'un dégonflé. Il se lit très facilement grâce à un style accessible, très « parlé », à une somme de texte relativement réduite et aux nombreuses illustrations. Beaucoup d'humour, de la bonne humeur, des situations improbables, une belle solidarité et des personnages attachants font qu'on passe un très bon moment de lecture.
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Suite à son handicap, Carl et sa mère s'isolent à la campagne. Mais quelques années plus tard, elle décide leur retour en ville...

Le jeune garçon en fauteuil roulant arrive à amener avec lui son jeune mouton. Mais comment va-t-il être accueilli par les jeunes ?

C'est alors que lui, qui aime beaucoup rouler dans son fauteuil le plus vite possible et prendre des risques, rencontre deux jeunes qui apprécient le roller et le skate. C'est le début d'une amitié.

Mais lorsque la rentrée au collège se profile, l'angoisse revient...

J'ai beaucoup aimé que le personnage principal du livre soit un jeune handicapé dynamique et positif même si cela occulte un peu les difficultés particulières de cette situation.

La pression que le jeune garçon s'inflige pour s'intégrer est bien rendue et le lecteur a du plaisir à voir la bande parler de sport et de graff.

C'est donc l'attente d'une normalité qui transparait dans le récit avec des situations et des aspirations qui sont celles de tous les jeunes dont le besoin de crier, repousser les limites et se rebeller...

Les illustrations et le jeu de mise en page facilitent la lecture.

À découvrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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C'est l'histoire de Carl qui a une particularité , la
particularité est qu'il ne marche pas, il ne court pas mais il
roule car il a la maladie des os de verre. Son ami le fauteuil
s'appelle Bernard. Pour son entrée en 6e, sa mère
décide de déménager dans un immeuble à Paris avec leur animal de
compagnie, un mouton. Dans cette immeuble, il y a deux personnes qui
ont le même âge que Carl. Ils appréhendent tous leur rentrée des
classes. Mais pour l'heure, ils se défient en navigant à l'aide
de rollers, d'un skate et d'un fauteuil dans les rues de Paris.
La vie va se compliquer lorsque le propriétaire de l'appartement
arrive … il va falloir cacher Oumtiti ...Ce livre est hyper
amusant, il y a une réelle connivence entre les trois amis, les
situations peuvent être très divertissantes. Parfois, certains
personnages font peur, comme la grand-mère de Carl, Lilith. Il faut
apprendre à la connaître pour pouvoir l'apprécier. C'est un
livre qui prépare à la rentrée en 6ème avec toutes les angoisses
que l'on peut avoir … c'est un livre qui met en avant les
différences. Au fait, pourquoi parle-t-on de la street ? Tout
simplement parce qu'il est aussi faire référence au street art
dans cet ouvrage mais je n'en dirai pas plus pour que vous puissiez
le découvrir !




Vaïna

Carl intègre la bande de Miel et Orel, des jeunes passionnés de
sport à roulettes, à savoir le skate, les rollers, et les fauteuils
roulants. En effet, Carl est handicapé, mais cela ne l'empêche
pas de se lancer dans des courses de rue. Ses trois enfants habitent
dans le même immeuble et tous s'entraident. Il y a de vrais
moments de partage, y compris pour laisser sa liberté à Oumtiti,
l'animal de compagnie de Carl. Les enfants rentrent en 6e
et sont tout de même angoissés. Mais ouf, ils seront dans la même
classe, ils pourront donc continuer leurs aventures clandestines,
dans un entrepôt qu'ils viennent de trouver … cela promet un
tome 2 bien intéressant. Ce livre est super sympathique à lire,
avec des situations bien amusantes. Je conseille cet ouvrage à
toutes les personnes qui aiment rire, je vous assure que vous passez
un très bon moment !

Lancelot
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Je ne regrette pas ! Ce skatepark c’est la perfection !
Tellement immense j’en avais jamais vu , je ne pensais pas que
c’etait aussi cool il y a des modules et des rampes pour tout le
monde : roller, skate, trotinette, bmx. Le rêve quoi !
Miel et Orel me présentent à leurs potes qui ouvrent de grands yeux
en voyant Bernard (page 90)





Citation choisie par Lancelot
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J’aime bien la campagne bon, c’est
pas la joie question connexion, mais moi, je trouve ça cool de me
balader

dans
la nature… En fait, ce qui me fascine, c’est les insectes :
les fourmis qui se prennent pour des trains de marchandise, la mante
religieuse qui trucide le mâle de sa vie, l’abeille qui se soûle
au nectar ce genre de truc, quoi .

Ça
fait trois ans qu’on habite là et notre vie et la plus géniale du
monde, SAUF quand Lilith débarque à l’improviste. Lilith,

C’est
ma grand-mère la mère de ma mère. Elle trouve que « Mamie»c’est
bon pour les ancêtre alors elle veut que je l’appelle par son
prénom. Normalement une grand-mère, c’est une dame super gentille
qui prend soin de ses petis enfants. LA MIENNE C’EST LE CONTRAIRE :
elle critique tout et elle nous oblige à vivre comme elle, même si
on est chez nous . Petit, je la prenais pour une sorcière et JE
HURLAIS dès que je la voyais . Faut dire que quand son rouge à
lèvre déborde dans les rides autour de sa bouche elle devient
carrément FLIPPANTE. Dès qu’elle arrive, c’est l’horreur :
Quel souk ici !!! On se croirait en Afrique ! Ma grand-mère
voit du désordre de partout même si on a passer quatre à ranger et
que la maison et nickel .

Citation choisie par Vaïna
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J'ai pas décroché un mot depuis qu'on est partis. Faut dire qu'avec Oumtiti en train de roupiller sur mon estomac, je ne suis pas super à l'aise. J'ose pas manger mon sandwich. Si jamais il se réveille, ça va faire un drame. Il est complètement immobile, j'espère qu'il me fait pas un coma, ça doit être pire que dans un sauna, là-dessous. Dès qu'on s'arrête à une station essence et que ma mère sort faire le plein, j'en profite pour soulever mon pull et vérifier qu'il respire encore. Et là, ma mère surgit devant la vitre et hurle: - Qu'est-ce qu'il fait là, lui ? Elle raccroche la pompe et se précipite dans la voiture, furax : - Tu te rends compte que c'est juste pas possible, Carl ? On va faire quoi de cet animal dans un appart' ?
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Je déteste quand ma mère m'appelle son poussin. J'ai plus deux ans, c'est ridicule! La tête qu'elle ferait si je lui répondais: "Oui ma lapinette?" En plus, je trouve ça débile de prévenir quelqu'un qu'on va lui raconter un truc important. C'est louche, comme procédé. Autant lui dire tout de suite au lieu de le faire poireauter.J'attends qu'elle parle.Et elle reste muette. Elle se ronge les ongles, tellement elle stresse. J'imagine le pire, en commençant par le moins pire:

1.Y a plus de pizza quatre fromages dans le congélo, pour notre soirée pizza;

2.Elle a mis mes Nike à la machine à laver avec un pull à elle, et maintenant j'ai des baskets rose;

3.Elle m'a inscrit à un stage de poterie pour que je me fasse des amis;

4.Elle a oublié de payer l'abonnement Internet.

Je commence à flipper grave quand, soudain, je comprends que c'est encore plus horrible. Alors je dis : Lilith vient passer une semaine à la maison?
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« Avec l’installation clandestine d’Oumtiti à Paris,
l’intrusion dans la planque et maintenant le graff sur les murs du
parking souterrain, ça fait trois fois que je suis hors la loi. Ca
m’était jamais arrivé ! Après « Carl l’erminte »,
« Carl la racaille » !
Le graffiti,
c’est interdit, alors faut se la jouer furtif. Et avec Bernard, pas
facile de passer incognito ! En même temps, personne s’imagine
un graffeur en fauteuil roulant. Dans la tête de la plupart des
gens, c’est deux notions incompatibles. Avant, ça m’aurait
déprimé, maintenant ça me motive.

Moi, je grafferai
à hauteur de roues, je m’inventerai un style : le « Bernard
Street Art » ? Le BS’ART. Ca le fait, non ?

Sinon voilà, on
y est : demain, c’est la rentrée. J’ai le cerveau en alerte
maximale. J’arrive pas à dormir. Quand le réveil sonne, j’ai
l’impression que je viens à peine de fermer les yeux. Je me glisse
sur mon fauteuil en mode zombie.

Un préado a
besoin de sommeil parce que son cerveau et son corps traversent une
période de croissance rapide, toutes les enquêtes scientifiques le
disent ! C’est pas pour glander qu’on roupille, c’est pour
se développer et devenir moins crétins. Ils veulent éduquer une
nation de teubés pygmées, ou quoi, avec leurs horaires à la noix ?

Le matin, c’est
clair, on devrait pas commencer le collège avant 10 heures. Ou même
11 heures.


Je veux trop
pas y aller, je râle.

Enlève
« trop pas » et tu verras, ça ira mieux ! dit ma
mère.


p. 110-111-112




Citation choisie
par zeno
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Vidéo de Cécile Alix
À l'occasion de la 39ème édition du festival de Montreuil, Cécile Alix vous présente son ouvrage "Guerrière" aux éditions Slalom.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2920438/cecile-alix-guerriere
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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