[Le Roi] - Avez-vous un médecin, Molière ? Que vous fait-il ?
- Sire, nous raisonnons ensemble. Il me donne des remèdes, je ne les prends point et je guéris.
[…] je vais te parler de Molière, un insoumis qui balance ce qu’il pense en rythme et en poésie, avec juste l’humour qu’il faut. Tu sais c’est le type qui a écrit des pièces de théâtre qu’on t’oblige à étudier
Critique la société, mais fait marrer les gens.
Ose donner tes idées et t'écarter du rang.
Les sujets graves prennent du poids en riant. Enfonce le clou, dénonce, marche à l'envers.
N'aie pas peur d'être relou, prends-toi pour Molière !
"Les Femmes savantes", ce n'est ni une pièce féministe ni une pièce misogyne, c'est une comédie qui nous dit : "Je lance des pistes. Ensuite, à vous de réfléchir sur l'égalité hommes/femmes." (p.284)
Le 15 septembre, Armande accouche de bébé Pierre… Mais hélas, l'argent et le succès ne mettent pas à l'abri des grands malheurs, pas plus que le travail acharné.
Quand Madeleine se mourait, la troupe jouait ; pareil le jour de la mort de papa Poquelin et de bébé Louis… Mais le 11 octobre, La Grange note dans son registre :
Néant
A cause de la mort du petit Molière
Je vais te parler de Molière, un insoumis qui balance ce qu’il pense en rythme et en poésie, avec juste l’humour qu’il faut. [...]
‘Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger.’ C’est une citation de Molière dans sa pièce L’Avare ! [...]
J’aime les gens comme lui [Molière], qui décident eux-mêmes du cours de leur vie, résistent à la pression et bravent les interdits. Et puis, ça me plaît, quelqu’un qui écrit sur des thèmes sérieux en ne se prenant pas au sérieux. [...]
Au XVIIe siècle, les jeunes ne décident pas de leur avenir. Ton conseiller d’orientation, c’est ta naissance. [...]
Le deuil, c’est la mort de son grand-père, papi Cressé, en décembre. Ils étaient très proches tous les deux, c’est un peu comme si son enfance s’en allait avec lui. [...]
Personne n’a deviné pourquoi il a choisi de s’appeler Molière. [...]
Il vient d’inventer son premier personnage comique, Sganarelle. [...]
Le meilleur moyen de donner de l’éclat au royaume, c’est le théâtre. [...]
Il invente un genre nouveau que personne n’a tenté avant lui : la comédie-ballet, alternant dialogues de scènes et intermèdes dansés, chantés et joués sur la musique des Violons du roi. [...]
Je [Molière] ne m’attaque pas à la religion, je critique ceux qui font semblant de croire en Dieu pour arnaquer les autres ! [...]
Louis XIV leur [à Molière et ses comédiens] donne le titre suprême de ‘Troupe du Roi’, avec une pension de 6000 livres/an ! [...]
En 1680, il se passe un truc magique : tout le monde se réconcilie : la troupe de l’Hôtel de Bourgogne fusionne avec celle du théâtre de Guénégaud pour devenir la Comédie-Française. […] installée au cœur du Palais-Royal ! Elle est revenue chez elle. ! [...]
La Comédie-Française (dite le « Français ») est le seul théâtre de l’Etat en France disposant d’une troupe permanente de comédiens, la troupe des Comédiens-Français. [...]
La devise de la Comédie-Française c’est ‘simul et singulis’ : être ensemble et rester soi-même’ [...]
Son idée, c'est de :
PROVOQUER LE RIRE POUR FAIRE REFLECHIR (p.237)
Sganarelle, c'est celui qui montre ce qu'on ne veut pas voir. (p.105)