Soit dit en passant

Un livre assez dense qui manque un peu de fluidité compte tenu de l'absence de chapitres structurés.
Soit on est un fan de Woody Allen en connaissant tous ses films, et alors ce livre apporte plein de détails intéressants sur les oeuvres, soit on est néophyte sur Woody Allen et alors, c'est assez indigeste avec tout ce défilé du showbiz américain.
C'est un peu répétitif et l'écriture est inégale ; quelques bons passages avec des réflexions intéressantes sur les oeuvres de W Allen, mais beaucoup de longueur.
A noter cependant la grande humilité de Woody Allen dans ce livre, qui fait également une large part à l'accusation de viol sur la fille de Mia Farow.
Donc à réserver aux fans !

Je n'aime pas les biographies ni les autobiographie. Mais j'adore les films de Wood Allen. Après la lecture de ce livre, j'appris à aimer l'homme derrière les films. Soit dit en passant, "l'affaire" Mia Farrow ne m'interesse pas du tout, j'ai toujours cru à l'innocence de Mr Allen.

Livre très intéressant, dans lequel l'auteur explique sa conception du cinéma, son rapport aux acteurs et ce que c'est pour lui de faire des films. Il revient également sur sa vie privée et sur les accusations à son encontre. Il se défend, sans en rajouter.

Dès les premières pages, on est sous le charme, même si il y a pléthore de noms qui nous sont totalement inconnus si on ne connaît pas la scène américaine.
L'humour qui transparaît dans ses film est le même que celui qui affleure de ces Pages, humour juif New Yorkais avec une bonne part de dérision.
Où l'on découvre aussi que le réalisateur était un Don Juan …
Un tourbillon sur plusieurs décennies faites de rencontres et de talents, une carrière impressionnante qui se dévore avec délectation.

Abandonné, non parce que mal écrit ou malfaisant mais parce que ne présentant objectivement aucun intérêt pour moi. Certes non malfaisant mais l'auteur s'y complait à tout bout de champs dans sa stature victimaire. Limite lourdingue. A réserver aux fans.

C'est un livre "discussion" que nous propose Woody Allen, il y présente son parcours, tords le cou à certaines idées reçues et nous explique comment il a débuté et percé dans le cinéma, presque sans le vouloir...
Discussion car les différentes parties qui se succèdent font l'effet d'une discussion à bâtons rompus. le style est simple, un peu brouillon et donne l'idée d'un livre écrit d'une traite...
Sauf pour une partie.
La partie qui mentionne son amour avec sa futur femme, et les ennuies judiciaires qui ont suivi détonnent dans ce livre et donnent l'impression que le reste du livre n'existe que pour arriver à ce moment de sa vie. Il se défend, donne ses arguments et sa version des évènements. Peut-être le fait-il dans un livre car il ne pourrait pas s'expliquer ainsi dans d'autres médias sans être interrompus.
Sans entrer dans la polémique, dommage que le reste du livre ne soit pas aussi structuré que cette partie, il aurait été bien meilleur, et aurait pu être génial, surtout quand on connait son don pour la formule.

On sent qu'il a écrit ce mémoire à vitesse grand V, comme s'il avait peur de mourir le surlendemain. Il aurait pu le rédiger sur un parchemin unique, à la Kerouac mais il a préféré nous le livrer d'un seul trait, sans chapitre ni parties. Sa vie n'est qu'une longue route, un film sans aucun moment de répit, dévoué corps et âme au 7° art dont il vénère les grands maîtres.
Ce livre est fait pour ceux qui ont une culture cinématographique affirmée car les éternels énumérations d'artistes sont un peu ennuyeuses, surtout quand les propos se ressemblent beaucoup au fil des pages.

Beaucoup de choses ont été dites et écrites sur ce bouquin. Woody Allen raconte, avec beaucoup d'humour, d'autodérision et de narcissisme une carrière, commencée un peu par hasard en vendant des vannes aux journaux pour se payer des sorties avec les filles. On rit à chaque page, on découvre un homme peu sûr de lui, pas du tout imbu de lui-même et persuadé d'être un imposteur. Un homme étonné de ce que les critiques voient dans ces films, de l'intellectualisation d'une oeuvre qu'il veut avant tout populaire. La seconde partie du livre parle de la fameuse affaire et le récit se transforme en un plaidoyer pro domo qu'on aurait tout aussi bien pu éviter, la justice ayant tranché.

Les voilà enfin les mémoires de Woody. Un livre où j'espérait qu'il se mettrait à nu. pas de grands déballages, mais quelques lignes sur son ex Mia Farrow, qui l'accuse du pire, des plaintes pour harcèlement sexuel, de ses addictions. le livre est riche en anecdotes, mais se montre distrait sur tout ce qui fait polémique et sur les affaires toujours en cours. Naturellement, il se justifie et argumente, tente de tirer son épingle du jeu. Etrangement, il propose assez peu de réflexions sur le cinéma. Il émane de ce livre une étrange sobriété.

J'attendais les mémoires de Woody Allen que j'adore, avec beaucoup d'impatience. Quelle déception ! A l'exception de la narration frappée d'humour, comme il sait le pratiquer sur son enfance et sa jeunesse, cet ouvrage est truffé de références cinématographiques américaines et je n'ai pas le background nécessaire qui me permette d'apprécier ses histoires à leur juste valeur. Mais, les parties consacrées à l'abominable manipulatrice perverse et névrosée, Mia Farrow, et à sa femme Soon Yi à laquelle il voue un amour inconditionnel m'ont vraiment intéressée. Il décrit fort bien les machinations dont il a été victime. En somme, n'est-ce pas cela le but du livre qu'il a visé ?