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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Woody , qu'on l'aime ou non, est sans l'ombre d'un doute un personnage, un cinéaste que notre génération n'est pas près d'oublier. du moins ceux ou celles que le cinéma intéresse. Perso j'aime beaucoup certains de ses films comme Zelig, Radio Days, Annie Hall, d'autres moins comme Interieurs ou La rose pourpre du Caire. J'aime aussi ses films plus récents, comme Match Point ou Scoop, toujours très plaisants à visionner bien que de plus en plus léger. Quand à sa vie privée et autre potins, à vrai dire, ne m'ont jamais vraiment intéressée, plutôt étonnée par sa carrière de Casanova vu son physique très ingrat, et le peu de sympathie qu'il dégage. Mais bon l'homme est très intelligent et a de l'humour et j'étais sûr que son autobiographie allait me faire rigoler, car j'aime l'autodérision. Eh bien je ne m'y suis pas trompée !

Woody dés les premières pages commence par corriger certaines fausses idées sur lui. Il est loin d'être intello et a été un sportif accompli, champion de course à pied, et très bon joueur de baseball, avec même l'idée d'en faire une carrière. Aussi un excellent joueur de poker, qui lui fit gagner du bon pognon très jeune. Fervent admirateur de jazz, il s'acharnera toute sa vie à jouer du saxophone et de la clarinette, mais d'après son jugement, en vain. Et puis, vlan ! Il annonce que le thème principal de son autobiographie est: la quête de Dieu que mène l'homme dans un monde absurde et violent. Ce n'est bien sûr pas exactement ça, mais vu ses lubies, ses tics, ses phobies, le fait qu'il tombe constamment amoureux des "mishugana"*.....et qu'il s'est fait psychanalyser toute une vie, le regard qu'il porte sur lui-même, le monde et les hommes est d'une lucidité couplée d'une intelligence hors pair.

Woody parle de sa carrière cinématographique, où il a débuté en écrivant des scénarios, puis acteur, puis directeur. Il écrit tout ses scénarios et ne fait pas de répétitions. Et d'autres détails intéressants sur la réalisation de ses films, dont l'importance du scénario viennent compléter son portrait de cinéaste,« Toujours commencer par reprendre le scénario quand les choses vont de travers. »

Woddy raconte tout, sans régler de comptes avec qui que ce soit, à part “L'Affaire”. « L'affaire » est digne d'un sujet de thriller. Avant de lire ce livre j'avais ma propre opinion favorable à Woody, elle en est renforcée après cette lecture, bien que je trouve qu'il y ait aussi sa part importante de responsabilité, voir l'imprudence des polaroides , l'accusation de pédophilie contre lui en étant pour moi totalement exclue. C'est un homme simple, avec un manque d'ego discernable qui le rend à mon avis sincère. D'ailleurs à 80 ans et plus qu'aurait-Il à gagner à écrire une autobiographie, si non sincère ? Et je pense que s'il avait été capable de s'en tenir qu'à la vie professionnelle avec Mia Farrow, une grande détraquée, sa vie aurait été moins compliquée. Les choses en apparence malheureusement sont souvent très différentes de la réalité, et je crois profondément qu'ici c'en est le cas même.

J'ai beaucoup apprécié ce livre J'appréciais son cinéma, j'apprécie maintenant l'homme. Donc si ça vous tente, n'hésitez pas à le lire, pas pour le potin, mais pour visionner la vie d'un homme, d'un cinéaste qui sort du lot, "être misanthrope, ca a du bon.....les gens ne vous déçoivent jamais." Sacré Woody !


« L'art a ses raisons que la raison ignore.
Ma théorie, après toutes ces années passées à faire du cinéma, c'est que le problème provient presque toujours du scénario. C'est beaucoup plus difficile d'écrire que de réaliser un film : un cinéaste médiocre peut faire un bon film à partir d'un scénario bien ficelé, tandis qu'un grand réalisateur ne pourra jamais transformer un scénario nul en un bon film. »


Un grand merci aux Éditions Stock et NetGalleyFrance pour l'envoie du livre.
#Soitditenpassant#NetGalleyFrance

*Folles
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Il m'a toujours fait rire. J'ai vu  presque tous ses films. Et j'ai revu cent fois Manhattan, Annie Hall, La Rose pourpre du Caire, Zelig  et Match point.

J'aime ses paniques, ses complexes, ses fausses notes à la clarinette, sa façon de filmer New York, son amour pour Diane Keaton,  ses films foutraques comme ses films graves, ses fables comme ses thrillers,  ses 40 ans d'analyse et ses névroses persistantes.

J'aime qu'il soit tellement juif et si peu clanique. J'aime son égocentrisme assumé  et cette autodérision qui  le corrige. 

Bref, j'aime Woody Allen d'amour.

Je ne pouvais que me jeter sur son autobiographie, une brique ingenuement baptisée "Soit dit en passant"....

Je l'ai lu  pour en savoir plus sur son itinéraire, ses goûts, ses films, ses idoles et ses modèles, ses innovations et ses échecs, ses marottes et ses déceptions. Pour comprendre ce qui fait son génie,  pour entrer un peu dans les arcanes de la création.

Mais pas pour l'Affaire, pas pour les ragots, pas pour les scandales qui l'ont par deux fois, à 20 ans d'intervalle, et à l'initiative de la même haineuse harpie , sali et jeté en pâture aux pourceaux( pas kasher du tout, ça ! ..)

Mais Woody Allen n'est plus le jeune homme boutonneux , binoclard et gaffeur qui emballe les shiksas blondes et plus grandes que lui tant il les attendrit par ses défauts et ses maladresses.  C'est maintenant un vieil homme de 84 ans et il a beau mépriser le marigot des potins, il ne s'en sent pas moins éclaboussé et sali.

Il sait qu'il ne lui reste plus trop de temps pour tenter de se défendre. Il veut plaider sa cause et dire tout ce qu'il est. Se laver des accusations infâmes avant de se taire à jamais.

Par conséquent ce récit d'une vie de création , précis, nourri, vivant, tourne au plaidoyer "pro domo".  Mais loin de m'agacer, cette obstination à démonter par le menu ĺe procès en sorcellerie qui lui est fait  m'a émue,  touchée,  convaincue.

Il est difficile de croire  aux accusations lancées  par son ex femme , Mia Farrow,  manipulatrice au visage d'ange,  et on n'a pas envie de hurler avec les loups quand elle crie à  l'inceste, à  l'abus sexuel et au détournement de mineure après le mariage de Woody , son compagnon , avec la fille qu'elle a adoptée avant de le connaître,   majeure au moment des faits et donc libre de ses choix, ( les mots ont un sens: il y a tromperie, trahison,,tout ce qu'on voudra, mais pas inceste, abus sexuel ou detournement de mineure! ).

Le procès a lieu. Allen est disculpé.

Mais 20 ans plus tard, nouvelle campagne de diffamation lancée par Farrow et deux de ses enfants visiblement manipulés ...

Derrière l'humour, la blessure du vieux cinéaste est sensible.
Comme dans le Prête nom et au doux temps du Mc carthysme, le voilà black listé au soir de sa vie. Difficile de trouver des acteurs, des techniciens. Même ses dons au parti démocrate sont refusés.  Il sent le soufre.

J'ai refermé le livre avec une vraie amertume. 

Cette Affaire , c'est son Affaire Dreyfus à  lui.

Mais dans ĺe tourbillon de libération de la parole qui a suivi #Metoo, la voix digne et teintée d'un humour douloureux du vieux cinéaste paraît -soit dit en passant-  menacée et fragile. 

Il faudrait un Picard pour dissiper avec vigueur Ombres et Brouillard...







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« Soit dit en passant » est-elle une bonne autobiographie ?

Si vous avez aimé « Stardust Memories », « Radio Days », Broadway Danny Rose », « La Rose Pourpre du Caire », Coups de feu sur Broadway »…, vous adorerez la première partie de la vie de ce génial sociopathe, avec gourmandise et nostalgie il nous fait visiter les coulisses de l'Entertainment américain.

Si vous vous souvenez avec plaisir de « Annie Hall », « Manhattan », « le complot d'Oedipe », « Harry dans tous ses états », « Celebrity »…. Vous apprécierez de suivre les déboires sentimentaux et l'analyse faussement modeste de ce parfait narcissique.

Et si vous avez adoré « Crimes et Délits », « Maris et femmes », « Match Point », « le rêve de Cassandre »… vous vous délecterez des 120 pages que Citizen Allen consacre à l'Affaire et à sa vérité.
On peut regretter que la dite 'Affaire, prenne un peu trop de place au détriment de ses vingt-cinq dernières années de création.

Si comme nous, vous avez déjà eu l'occasion de dévorer d'autres biographies d'Allen, par exemple, celle des entretiens du cinéaste new yorkais avec Eric Lax, vous n'apprendrez pas forcément grand chose avec ce « Soit dit en passant »

Toutefois, ne boudons pas notre plaisir, cette biographie reste un vrai plaisir de lecture.

Il faut dire qu'elle est à l'image de son auteur, très drôle-, il ne manquerait plus qu'elle ne le soit pas- mais aussi instructive, sincère et profonde.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ce qu'il y a de plus intéressant dans cette autobiographie de Woody Allen ? L'enfance et l'adolescence, certainement. Les débuts artistiques sur scène, sans aucun doute. D'autant qu'Allen a plutôt été avare de détails sur ces sujets. le déroulé de sa filmographie ? Peut-être moins passionnant peut-être, encore qu'il nous livre des portraits auréolés de jugements fort intéressants de personnalités du spectacle dont il s'est entouré ou qu'il a pu rencontrer. On notera qu'il n'est pas avare de louanges, la plupart du temps, sur les acteurs, actrices, techniciens, producteurs, imprésarios et auteurs ("être Tennessee Williams ou rien !") qui l'ont accompagné sa vie durant. Et tant pis si les béotiens, dont je suis, devront parfois se reporter sur Wikipedia pour en savoir davantage sur les personnages évoqués.
C'est un récit où dominent, sur un registre distancié, la bienveillance et l'absence totale d'aigreur et d'inimitié, le tout sur un ton vif, alerte, où l'humour, évidemment, n'est jamais absent.
J'évoquais l'absence d'aigreur. Elle se fait particulièrement ressentir me semble-t-il dans les pages consacrées à "l'affaire", où l'autodérision permet au lecteur de suivre un récit dépassionné et particulièrement convaincant, et Dieu sait si le dossier est accablant pour ses adversaires, qui n'ont malgré tout jamais relâché la pression, en dépit de deux enquêtes qui ont totalement blanchi Allen. Les méthodes d'éducation de son ancienne compagne et égérie sont à cet égard totalement stupéfiantes.
Bravo en tout cas à Manuel Carcassonne, patron des éditions Stock, d'avoir bravé les campagnes de presse et d'intimidation venues d'outre Atlantique, et de nous avoir permis de lire ce livre d'une vie appelé à figurer sur les étagères de tous les cinéphiles !
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Une bonne surprise que cette autobiographie, même si j'ai eu du mal à y entrer.
Le réalisateur décrit son enfance au travers d'anecdotes plus ou moins intéressantes. Il consent à nous parler de son père et de sa mère sans faire le moindre effort pour les rendre attachants, pas plus qu'il ne le fait pour lui-même d'ailleurs.
Il tord le cou à certaines idées reçues : jeune, il était très sportif, nous parle des femmes qu'il a aimées et bien sûr de sa carrière de réalisateur
J'ai apprécié d'en savoir plus sur un génie du cinéma, mais j'ai regretté qu'il n'y ait pas plus de pages consacrées à sa carrière.

Lien : https://dequoilire.com/soit-..
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J'aime beaucoup Woody Allen: son cinéma à la fois tendre et cynique, son humour à tendance métaphysique, et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette autobiographie. Bien sûr, c'est un peu longuet par moments, surtout pour nous Français qui ne connaissons pas forcément tous les humoristes, auteurs, acteurs ou actrices américains dont il égrène les noms. M'ont paru un peu trop étirée la première partie, dans laquelle, après son enfance à Brooklyn il évoque ses débuts en tant qu'artiste comique, et presque trop rapide celle de la fin, où les films qu'il a réalisés dans la dernière décennie se succèdent à toute allure... Néanmoins, presque à chaque page, une formule drolatique inattendue qui "enlève " avec brio la lecture ...


Les éminents critiques du Masque et la Plume lui ont reproché de ne pas développer suffisamment sa conception du cinéma. C'est tout à fait faux. Au contraire, il la définit très clairement: inventer des histoires, encore et toujours des histoires car il se considère avant tout comme un écrivain ; soigner au maximum ses scripts, puis filmer les villes, les acteurs et les actrices qu'il aime, en laissant ces derniers libres de donner leur interprétation du rôle , sans trop s'embarrasser soi-même de technique et surtout sans leur imposer de contraintes puisqu'avec les très bons acteurs on n'est jamais déçu.
Tout en se considérant comme une "non-identity " qui n'a jamais produit de chef-d'oeuvre, se mettre dans les traces des Maîtres qu'il admire: Tennessee Williams et Kazan, pour leur indépassable "Un Tramway nommé désir", Fellini, et surtout Bergman. Pour ma part j'ajouterai Hitchcock, pour "Meurtre mystérieux à Manhattan" et ses clins d'oeil évidents à "Vertigo" et à "Fenêtre sur cour".


Les critiques du "Masque" lui ont également reproché de s'attarder très longuement sur l'accusation de pédophilie dont il est l'objet. Mais comment faire autrement ? Voilà un père tardif, mais très aimant, injustement privé de voir les enfants adoptifs ou pas auxquels il s'est attaché ( car, on l'aura compris, j'achète absolument sa version des faits, d'ailleurs corroborée par deux enquêtes judiciaires, et par une autorisation d'adoption !), bref, un "people" traîné dans la boue médiatique, soutenu en privé par ses collègues et amis mais lâché par eux sur la place publique...... comment pourrait-il ne pas tourner et retourner en boucle tous les arguments qui démontrent sa non-culpabilité dans cette histoire sordide, montée de toutes pièces par une ancienne compagne très puissante dans le monde du cinéma , histoire désormais relayée avec furie par les Passionnarias du mouvement Me-too.


Allen a dédié le livre à Soon-Yi, son épouse coréenne, fille adoptive de Mia Farrow (" For Soon-Yi, the best. I had her eating out of my hand and then I noticed my arm was missing.” ).
Il lui consacre de nombreuses pages, et la décrit avant tout en Survivante, dont les 22 premières années, avant que ne débute leur histoire d'amour, ont été pro ou prou un cauchemar: à 5 ans elle errait dans les rues de Séoul et se nourrissait dans les poubelles; puis elle fut adoptée par Farrow, et pendant toute son adolescence fut traitée par elle en quasi-débile... Pourtant, dans le portrait énamouré qu'il dresse de ce Très Grand Amour, elle est constamment campée en femme dure, hyper-compétente dans tous les domaines, en "Dominatrix ", et le moins qu'on puisse dire est qu'il ne parvient pas à nous la rendre vraiment sympathique. [Placés dans un camp de concentration, raconte -t-il, il n'aurait pas survivre plus d'une semaine sans son éponge faciale ("my Buf-Puf") , tandis qu'elle, Soon-Yi, au bout de deux jours elle aurait convaincu la Gestapo de lui apporter son petit-déjeuner au lit...]


Mais bon, Woody : Deux minutes de sérieux, s'il vous plaît, et avec tout l'incommensurable respect que je vous dois, bien entendu:
Au secours: moi je me pince!! Où sont les charmantes fo-folles, les séductrices, les brillantes, les timbrées délicieuses qui n'ont cessé de traverser votre vie: vos deux premières épouses, d'abord, mais aussi les Diane Keaton, les Mariel Hemingway, - pour qui, de toute évidence, vous avez gardé une petite tendresse de derrière les fagots - et l'une ou l'autre de ces innombrables actrices que vous avez fait travailler - Emma Stone, Mira Sorvino, Scarlet Johansonn, pour ne citer qu'elles.... ?


Bon, tout ça ne regarde que vous, après tout. L'amour a ses raisons, que nous autres n'avons pas à connaître.


Mais le plus étonnant à mes yeux, c'est l'espèce de détachement, de résignation sidérale (sidérante) face à l'opprobre public, que vous affichez, cher Woody, dans cette autobiographie. Il est vrai que vous vous posez en "work-aholic ", qui soigne ses angoisses existentielles par une frénésie d'écriture. Et qui plus est en misanthrope que la lâcheté, la méchanceté de l'espèce humaine ne déçoivent jamais.


Très étonnante aussi l'humilité extrême que vous affichez, au point qu'elle en paraît presque surjouée. Car enfin, vous êtes Woody Allen, que diable, et donc pas tout à fait le premier des quidams! Mais, sous le regard des étoiles, celui que tout naturellement vous adoptez, il est vrai que tout s'efface et s'aplatit.
Laisser un nom, une oeuvre? Cela n'a strictement aucune importance. Rester connu pour avoir été un cinéaste attachant, brillant, constamment original, ou voir sa mémoire à tout jamais flétrie par une supposée infamie?
Cela de toute façon n'est que futilité.
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Je ne me suis pas intéressée de très près aux accusations contre Woody Allen. J'ai voulu lire ce livre surtout pour en savoir plus sur lui car j'aime beaucoup ses films.

Et je n'ai pas été déçue. On découvre le gamin qui grandit à Brooklyn, qui rêve de Manhattan, ses parents, ses grands parents. On découvre comment il est venu à s'intéresser à la lecture, la musique, le cinéma. Il commence par écrire des sketch, monte sur scènes, rencontre les bonnes personnes, attire l'attention. Il revient sur ses premières pièces et ses films avec un oeil critique. Il parle de sa vie amoureuse puis de Mia Farrow et des procès, des scandales. 

J'ai retrouvé le réalisateur que j'apprécie son humour, son cynisme, son manque d'assurance et son talent de conteur.

Bref j'ai beaucoup aimé. C'était très intéressant. 

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Je retrouve bien mon cher Woody, son humour, ses peurs, ses exagérations, ses fidélités, sa fausse (?) modestie.
Je ne connais pas bien sûr un grand nombre des personnes citées, donc j'ai souvent fait appel à Wikipédia et écouté certains musiciens dont il fait l'éloge (Turk Murphy, Fats Waller, Gene Sedric ou Johnny Dodds, entre autres).
Je dois avouer que j'ai parfois été un peu perdue !
Mais se glisser au sein de sa famille à Brooklyn, suivre son évolution, le découvrir sportif accompli (enfin presque), tomber d'accord avec lui sur l'importance du scénario, est un plaisir qui ne se refuse pas...
Quant à la fameuse affaire, il la reprend depuis le début et personnellement, ses explications me semblent convaincantes, trop de mensonges de la partie adverse sont maintenant avérées, mais en cette période d'hypocrisie et d'hystérie, il est mal vu pour certains de prendre officiellement son parti.
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Woody Allen, fait partie de ces acteurs, réalisateur que l'on aime ou on ne l'aime pas, mais tous s'accordent à reconnaitre qu'il a marque et à marqué le cinéma avec des films tel que Lily la tigresse, Prends l'oseille et tire-toi, Bananas, Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander, Annie Hall, Woody et les Robots , Manhattan, Zelig, minuit à Paris et plus récemment Un jour de pluie à New York, pour n'en citer que quelques uns d'une longue série qui dans l'ensemble on fait son succès.



Mais par contre, pas forcément friand des tabloïds et de la vie de Stars, je ne savais pas grand chose de la vie privée de Woody Allen, mise à part une sombre histoire qu'il se serait marié avec sa fille adoptive, qui s'avère ne pas être sa fille adoptive ni une retardée mentale, mais mon investigation dans les magazines People n'allait pas plus loin.



Je m'attendais à une autobiographie centré sur son oeuvre et bien entendu un peu sur sa vie, mais une grande partie du livre repose sur son conflit avec Mia Farrow, livre qui semble d'ailleurs avoir poussé l'actrice à contre-attaqué avec une série documentaire autour des accusations de viol sur mineur portées contre Woody Allen qui sera d'ailleurs diffusée sur la chaîne américaine HBO le 21 février prochain.



Woody Allen laisse une grande place à l'affaire qui l'oppose aujourd'hui encore à Mia Farrow, mais parle avec humour et intelligence de sa carrière, il fait preuve à son habitude d'une fausse modestie qui voudrait le faire passer pour un crétin des Alpes qui a réussit étant au bon moment au bon endroit.



Si vous êtes un cinéphile averti, ce qui est loin d'être mon cas, je ne pense pas que ce live vous apportera grand-chose, mais la version audio permet à l'auditeur d'avoir l'impression d'être en tête-à-tête avec le grand Woody Allen, le livre étant lu par Jean-Luc Kaiser voix française de l'acteur depuis plus d'une trentaine d'années.
Lien : https://www.bouquinovore.com..
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Bonjour, j'aime beaucoup ce livre Par lequel Woody Allen raconte sa vie. La traduction est très bonne et facile à lire. L'histoire de sa jeunesse et de son adolescence est passionnante. Beaucoup d'amour familial, la tentative de se décrire comme un cancre mais qui se passionne pour des tas de sujets, qui lirait beaucoup, et qui se précipiterait au cinéma à chaque fois qu'il pourrait. Pas vraiment un cancre donc mais une personnalité en construction très bien décrite.
L'autre raison pour laquelle j'aime ce livre est qu'il y a zéro traces de haine. Ça fait du bien dans le monde actuel. Mr Allen cherche en permanence ce qu'il y a de bien chez les gens qu'il rencontre. L'affaire du procès pour harcèlement sexuel est décritE en détail. Toutes les enquêtes ont montré qu'il n'y avait rien. Et donc, je m'inquiète sur la dérive américaine actuelle, dans lequel un livre sans haine ne peut pas être publié parce que d'autres en font un motif de haine. Merci à l'éditeur français.
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