C'est comme si on lisait un bon film (ça fait longtemps) de Woody Allen, sauf que c'est encore plus court. de bonnes répliques, mais dans l'ensemble un brin trop poli (comme d'habitude).
Adultères est un recueil de 3 pièces de théâtre montées entre 1995 et 2003 à New York. Woody Allen livre des pièces courts et efficaces, des dialogues entre couples , qui oscillent entre tromperies et vacheries. L'écriture est très "parlée", je n'ai pas pris beaucoup de plaisir en les lisant, même si je peux aisément imaginer les effets comiques qui peuvent être mis en scène facilement, sur ces pièces avec peu d'action mais beaucoup de dialogues percutants. Central Park West, la troisième pièce du recueil m'a semblée la plus intéressante.
Woody Allen je m'y suis intéressée sur le tard. D'ailleurs j'ai vu très peu de film de lui mais à chaque fois c'est un grand plaisir. Minuit à Paris, le dernier en date reste l'un de mes films préférés vu ces derniers mois. Alors lorsque je suis tombée sur ce petit livre chez Emmaüs la curiosité l'a emportée (à 0,50€ le bouquin je ne prenais pas grand risque me direz-vous). Lire une pièce de théâtre peut sembler être un exercice complexe et pourtant c'est ici d'une grande simplicité. Certainement parce qu'il s'agit de pièces courtes et que l'écriture de Woody Allen principalement faite de dialogues reste très agréable et fluide à lire. Il n'y a pas besoin de grande imagination, les dialogue suffisent. Il est évidement question d'amour, de tromperies et de relations de couples, thèmes chers au réalisateur/auteur. Mêlant cynisme et humour, avec toujours cette ambiance new-yorkaise ce petit recueil est un régal !
de bons dialogues, on aime ou pas woody, je l'ai découvert il n'y a pas longtemps, je vais continuer avec l'erreur est humaine.
Pourquoi un mari en vient-il à s’ennuyer avec sa femme ? Parce qu’à la longue on est trop habitués l’un à l’autre. Il n’y a plus la même excitation… toujours ensemble… chacun voit l’autre à poil… il n’y a plus de mystère… désormais, même sa secrétaire, il la trouve plus sexy… ou la voisine.
JENNY : Personne n’arrive à garder l’excitation des débuts.
DAVID : C’est vrai… on s’accoutume… l’ardeur sexuelle est remplacée par autre chose… des expériences communes… les enfants… l’amour des bêtes.
JENNY
- Que veux-tu que je te dise, on est tombés amoureux.
NORMAN
- Ce n'était pas de l'amour, c'était purement sexuel.
JENNY
- Mais c'est toi qui parlais d'amour.
NORMAN
-Je n'ai jamais employé ce mot-là... j'ai dis que tu m'inspirais de la "tendresse", de "l'affection", que tu me "manquais", que j'avais "besoin" de toi, que je ne pouvais "pas vivre sans toi"... Mais de l'amour, non.
CAROL : Tout le monde va bien ?
PHYLLIS : C’est qui « tout le monde » ? Tu y inclus le tiers-monde ?
Moi j’ai envie de faire l’amour, pas de regarder nos reflets en plein coït… dans ma position, tout ce que je verrai, c’est ton cul qui pompe
« ----, c’est long, surtout vers la fin. »