"Le vent apporte la soif qui nous a assaillis durant
toutes ces années.
Le vent apporte la faim de tous les hivers.
Le vent apporte la clameur des vallées, des chamois,
du désert.
Le vent apporte le cri des femmes et des hommes fatigués
de n'avoir que les restes de leurs patrons.
Le vent arrive, il a la force des temps nouveaux.
Le vent rugit, il forme des tourbillons dans la terre.
Nous sommes le vent et le feu qui dévastera le monde grâce à"
......
"l'amour du Christ."
Je rajoute les points de suspension à un texte que je trouve admirable et que j'aurais envie de partager.... mais il y a cette dernière phrase qui me choque.
Commencer une critique par cette longue citation n'est peut être pas courant mais le constat du poids de la religion de l'autre côté de l'océan me navre.
Il y a de très belles choses, émouvantes, les souvenirs de l'enfance comme un paradis perdu que l'on cherche à retrouver, ces enfants qui ont la mémoire vide.
Je partage pas mal de valeur avec des morceaux de texte, la plupart du temps écrits sous forme de prêches, il n'y a guère que les conclusions qui m'horrifient à chaque fois.
Cette foi qui fait faire tout et n'importe quoi, qui fait supporter l'insupportable et qui me révolte.
Je n'ai pas perdu mon temps à travers cette lecture, j'ai apprécié le style, le lyrisme, la douce montée en puissance du texte et son feu d'artifice fictif par l'intermédiaire de la symbolique de l'orage.
Et oui,
après l'orage, la vie reprend son cours, les choses reprennent leur place.
La religion ou l'idée que l'on s'en fait est la porte ouverte sur l'avenir !
On aurait peut être pu s'en sortir comme ça ....
Si seulement dieu existait !