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sur 97 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mina, adolescente un peu perdue.
Mina, petit oiseau qui ne pense qu'à voler.
Mina, haut perchée dans son arbre.
Mina, ivre de liberté, écrit son journal.

Ne vous y trompez pas : ce n'est pas un journal comme les autres. Ici, seul importent les mots : ceux qui passent par la tête, ceux qui n'existent pas, ceux qui veulent tout dire. Mina écrit comme elle vit, à son rythme, d'une idée à une autre, d'une envie à l'autre. On sent une souffrance en elle liée à la disparition de son père et à une sensibilité très forte. Une sensibilité qui l'empêche d'aller à l'école et d'aller vers les autres. Réussira- t-elle à affirmer qui elle est ?

Un ovni littéraire, voilà ce qu'est ce roman, ce journal, ce concentré de mots. Tout d'abord, l'objet livre est très beau, tout en doré et en blanc. Les caractères utilisés sont adaptés au style. Rien que le tenir dans la main nous pousse à l'ouvrir.
On découvre alors avec bonheur l'univers de Mina fait d'oiseaux, de roulés à la figue, de douceur et d'un amour maternel sans condition.
J'ai été ensorcelée jusqu'au bout par ce petit bout de femme qui utilise les mots pour tenter de décrire la souffrance qui est en elle et par là, la guérir. Très beau.
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J'ai dit "roman jeunesse" ? Oubliez ça tout de suite, alors ! S'il y a de la jeunesse dans ce roman, c'est uniquement de l'âge de Mina dont je pourrais vous parler. Parce qu'en dehors de ça... tout est tellement développé, mâture. C'est simple, en fait, je crois que quel que soit l'âge que l'on a, Je m'appelle Mina plaira forcément au plus grand nombre. Oh, et David Almond est un auteur de talent !!

Mina est une gamine différente, elle n'a pas d'amis et tout le monde la trouve absurde - à commencer par ceux qui ne la comprennent pas. Mais qu'y peut-elle, si elle aime jouer avec les mots ? si elle aime les promener ? Elle avoue cet amour dans son journal, un journal aussi différent qu'elle peut l'être. A son image. Mina ne veut pas d'un journal intime tout simple, elle entend bien le composer à sa façon, et comme bon lui chante. Et c'est au détour des pages, des mots qui dansent, que Mina nous confiera son secret...

C'est le deuxième roman que je lis de l'auteur [oui, parce que je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin] et c'est toujours une superbe surprise ! J'ai découvert David Almond avec le jeu de la mort [paru chez Scripto], un récit sombre et fascinant, et si je l'ai un peu perdu de vue par la suite, Je m'appelle Mina me donne largement envie de retrouver cet auteur beaucoup plus souvent et surtout de le mettre dans ma biblio ! Deux lectures, deux romans qui ne m'appartiennent pas... J'ai les boules à l'idée de remettre le roman à ma biblio municipale vendredi xD Mais au moins, là-bas, je sais qu'il sera trouvé par plein plein de monde et c'est réconfortant ! Parce qu'il mérite amplement à être connu, tout autant que Mina !
Mina... Cette enfant m'a beaucoup impressionnée ! Tantôt surprise, tantôt émue, je me suis identifiée dans ce personnage à la fois charmant et attendrissant. Avec elle, je suis totalement retombée en enfance, retournant sur les bancs de l'école et dans la cour de récré, redécouvrant mon intimidation face à un journal intime et toutes ses pages blanches. Mina a beaucoup d'esprit, elle est créative et débordante d'imagination, ce qui ne plaît pas toujours à la clique enseignante... Mais peut-on empêcher un enfant de rêver ? lui dire qu'il n'y a qu'une seule façon de voir le monde et qu'il doit s'y conformer ? Qu'a cela ne tienne, briser des espoirs si vous le souhaitez, mais moi, j'aurais suivi Mina dans la moindre de ses promenades, j'aurais marché avec elle pendant des heures, juste pour voir des mots danser, juste pour partir en promenade avec eux. Elle nous rappelle le pouvoir des mots, la beauté des rêves. Et même si son histoire semble tout avoir de celle de la gamine seule et détestée par tous, ce n'est que pour mieux nous tromper. A aucun moment la jeune fille n'évoque ou nous fait ressentir de la pitié pour elle. Bien au contraire. On est rapidement embarqué dans son histoire, ses histoires, qu'elle nous raconte comme pour mieux s'en délivrer, au fur et à mesure que les mots lui viennent. Et s'ils ne sont pas là, eh bien nous attendrons qu'ils viennent. Parce qu'un mot est têtu, parce qu'un mot fait ce qu'il veut, parce qu'un mot ne veut pas toujours dire la même chose...
Mention spéciale pour la maman de Mina ! Les personnages secondaires ne sont pas très travaillés dans ce roman, ils font une apparition, cadrent dans leur rôle et repartent comme ils sont venus, même si certains reviennent plus que d'autres. C'est le cas de la maman de Mina - logique, me direz-vous, lorsque l'on est enfant. Mme Mckee est un personnage que j'ai beaucoup apprécié, pour sa patience, sa compréhension, et sa culture. Lorsque Mina ne peut plus aller à l'école, elle prend le relais pour lui faire les cours à domicile, sans rien dire à sa fille au sujet de ce qui s'est passé, de cette rédaction qui a tout gâché. Parce que cette maman a réellement et simplement compris sa fille. Loin de la juger ou de chercher par tout moyen à la raisonner, à la rendre comme la normal, même la mère de Mina contribue à son décalage en laissant son enfant être comme elle le souhaite. Parce que comme, elle le sait : Mina est intelligente, très intelligent. C'est juste une enfant timide, qui aime les mots, qui aime écrire, qui aime rêver.
Sans pathos, loin des clichés, David Almond se glisse dans la tête d'une enfant comme s'il en avait encore son âge, son innocence, et nous envoûte par la juste légèreté de sa plume. L'écrit est fouillé, travaillé. Toutefois, il reste aussi cohérent avec celui d'une enfant/pré-ado, tout en possédant cette magie, ce charme, qui lui donne un côté mâture et merveilleux. Une sorte de langage universelle. Et d'une poésie à couper le souffle ! Avec cette fluidité qui est propre à l'auteur [que j'avais déjà remarqué dans le jeu de la mort], chaque phrase, chaque mot, donne l'impression de danser, de se promener. Ce serait un peu comme lire une mélodie, qui vous frappe en plein coeur. Les émotions sont vives, incroyablement fortes, pleines de délicatesse et criantes de vérités. Si Mina nous touche par son histoire, l'écriture de David Almond le fait à sa façon, par son naturel et sa justesse.
Pour autant, et à la façon du journal qu'écrit Mina, ce travail sur la fluidité donne aussi lieu à un sentiment de liberté. Bien sûr, le livre va d'un point A [son début] à un point B [sa fin], mais l'auteur nous rappelle qu'il n'y a pas qu'un seul chemin pour effectuer la route. Des milliers de possibilités s'offrent à nous, des milliers de routes. Mina illustre à merveille cette idée avec la rédaction de son journal, qu'elle choisit de faire quand elle veut, où elle veut. Pourquoi serait-il seulement chronologique ? Pourquoi chaque page devrait-elle être noircie sur tout l'espace ? Un mot, une page blanche, ça peut être aussi beau qu'un texte de 48 lignes, aussi riche qu'un paragraphe dense. Pour moi, David Almond a réussi à faire parler les mots, à les manier avec une dextérité époustouflante, au point qu'ils en paraissent suffisant à eux-mêmes, là parce qu'ils ont décidé d'être là, et non selon les souhaits de l'auteur.
Lien : http://liredelivres.blogspot..
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Je m'appelle Mina est le journal d'un jeune fille qui aime les mots : les mots qui raisonnent, les mots qui chantent, les mots qui enchantent... Mina est amoureuse de mots.

Sur la table de ma bibliothèque, j'ai du tout de suite été interpellé par cette première de couverture surchargée, par cette citation qui occupe tout l'espace et par l'omniprésence de cette plume d'or. Mais quand je l'ai feuilleté, j'ai su que ce roman jeunesse n'était pas comme les autres. L'éditeur (sûrement avec l'aide de l'auteur David Almond) a joué avec différentes typographies qui donnent de l'authenticité au journal de Mina. J'ai beaucoup apprécié ce point et cela m'a permis de rentrer plus facilement dans ce petit roman. Mina (David Almond) a un style d'écriture très poétique qui emporte le lecteur dans un autre monde, dans un monde où les lettres forment la vie et où la vie est formée de lettres.

Pour moi, Je m'appelle Mina est un superbe roman qui montre l'importance des mots pour les enfants, la poésie qui permet de "surmonter" l'adolescence...
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Je me suis délectée de la lecture de ce beau livre. J'ai apprécié l'originalité de l'écriture et de la typographie.
Ce récit est une belle interrogation sur l'écriture et la création à travers le personnage fantasque de Mina.
Mina...cette petite fille à part, si différente, si solitaire, hors norme que l'école traditionnelle rejette et qui le lui rend bien puisque elle met tout en oeuvre pour rompre avec ce système qui pour elle entrave la création, l'imagination et l'initiative.
Mina aime par dessus tout les oiseaux et l'arbre dans lequel elle se ressource parfois.
Mina prend de la hauteur : elle suit le vol des oiseaux et a la tête dans les étoiles.
Mina sait aussi descendre dans les profondeurs de ce qu'elle croit être l'Enfer ou plutôt les Enfers car Mina interroge aussi la mort, elle désire le retour de son père (disparu trop tôt) comme jadis Orphée tenta de ramener Eurydice.
Mina aime aussi, elle aime sa mère, parfois elle rate l'occasion d'une amitié mais elle se jure de rattraper le temps perdu...
Un roman sur la différence, la création littéraire, l'amour et bien d'autres belles choses.
Un roman qui m'a charmée.
Un roman que chaque enfant qui sommeille en nous aurait pu écrire.
Un auteur que je découvre avec enchantement...


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Je voulais ce livre depuis assez longtemps et j'ai vraiment été ravie de pouvoir l'avoir. Parce que ça avait l'air vraiment mignon et bien. Déjà la couverture m'a intriguée (complètement dorée) et ensuite l'intérieur était tout bizarre donc ça avait l'air super bien. Et puis, voilà, je l'ai lu, et j'ai été ravie, car j'ai trouvé ça vraiment bien. On suit Mina dans ses mots, dans son journal, dans ses histoires. Elle nous conte ce qu'elle voit, en essayant de ne pas respecter le mode habituel des mots, en essayant de faire de la poésie sans que ça en soit vraiment. On apprend qu'elle a perdu son père. On apprend qu'elle a quitté son école, on apprend pourquoi, et puis c'est un peu marrant, sans trop être triste. On voit Mina un peu évoluer, on voit qu'elle essaie de s'en sortir, mais qu'elle doit devenir courageuse et qu'elle a un peu de mal, alors elle essaie, en écrivant, en se confiant, en restant avec sa maman. J'ai trouvé Mina très inventive, vraiment intelligente et je me suis même demandée si elle n'était pas légèrement surdouée pour une enfant de son âge. Elle dit des choses justes, avec des mots simples, innocents, mais vraiment touchants, comme là : "Peut-être qu'écrire aussi, c'est comme marcher, dis-je. On se met à écrire comme on se met à marcher, et on n'a pas vraiment besoin de savoir où on va tant qu'on n'y est pas. On ne sait pas non plus ce qu'on rencontrera en chemin.". Elle voit le monde avec un oeil presque fantastique, différent, elle écrit étrangement et ça m'a beaucoup plu. Je l'ai encouragé tout le long du livre, j'avais envie d'être près d'elle et de devenir son amie. Sa mère était limite trop parfaite. Trop sympathique. J'ai même trouvé un peu tirer par les cheveux qu'elle retire sa fille de l'école, comme ça. Je sais pas si c'est réellement possible, mais bon ça m'a paru louche, et c'est un des points négatifs. Après, les autres personnages étaient tous amusants, surtout de la façon dont Mina les décrit. Mais je me suis surtout rendu compte que Mina était en deuil, qu'elle était en manque de son père, qu'elle en avait besoin, et qu'elle n'en avais pas. J'ai été un peu triste. J'ai trouvé ces chapitres amusants, j'ai trouvé toute l'écriture magique, vivante, différente, et j'ai vraiment adoré, c'est doux et léger, et puis on voit tout à travers les yeux de Mina. J'ai adoré la fin, même si j'aurais aimé en savoir encore un peu plus. [SPOIL : J'ai adoré le fait que les mots du début et de la fin soit les même, c'est mignon]
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Encore un conseil d'une collègue!
Ce roman est un très joli roman jeunesse, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire et que je conseille vivement. Il est conseillé à partir de 10 ans…je trouve ça tout de même un peu trop jeune et je dirais plutôt pour les 11-12 ans.


Parlons d'abord de l'objet lui-même :


Ce livre est un objet très agréable à lire, très original. La couverture déjà est particulièrement "remplie" et m'a donné envie d'en savoir plus.
La police ressemble vraiment à une écriture à la main et fait le charme du roman. de plus, l'auteur n'a pas hésité à accentuer la ressemblance avec un vrai journal intime en agrandissant la police, en introduisant des pages blanches…comme si c'était réellement le carnet que Mina écrit.

Je dois avouer qu'il aurait été dommage de lire ce roman sur ma liseuse : l'objet participe grandement au plaisir de ma lecture. Il aurait manqué quelque chose sur l'écran du Tardis. Je suis donc ravie de l'avoir lu en format papier.


Parlons maintenant du contenu :


Mina est une petite fille, au seuil de l'adolescence, un peu différente des autres.
Les deux grands thèmes de ce roman sont tout d'abord l'arrivée difficile de l'adolescence et la création littéraire.

Une citation dans ce roman est primordiale : "Comment un oiseau, né pour la joie, peut-il rester enfermé dans une cage et chanter?"
Mina va chercher la réponse à cette question en l'adaptant à elle-même : elle n'arrive pas à s'épanouir à l'école, qui lui demande des devoirs trop formatés, qui l'empêche de vivre comme elle le souhaite.


Elle voit l'école comme une cage, une prison, un lieu dont il faut s'échapper pour pouvoir vivre pleinement.


On revient donc à la grande question de l'école et de sa position.
A quoi sert l'école? A apprendre les règles de la société et à s'y maintenir, se préparer pour le monde extérieur? Ou à explorer les différentes possibilités de chaque enfant en lui imposant moins de règles?


Bien évidemment, on ne peut que s'indigner pour Mina, qu'on restreint trop à l'école, et qui ne peut pas vivre comme elle le souhaite : c'est certes une jeune fille extraordinaire, qui a l'air particulièrement intelligente…mais franchement…je ne donne pas cher de Mina dans la société, si elle ne possède pas les codes pour survivre…ce que nous apprend l'école (bien ou mal). Et je dois dire que cela m'a mise un peu mal à l'aise.


C'est pour cela que la fin m'a rassurée. Mina a compris que les mots, l'écriture sont importants, mais qu'il y a autre chose : la vie, les gens.
Elle va apprendre à faire des compromis et de composer avec ce qu'elle veut faire et le reste du monde. Elle va arrêter de se couper des gens.


C'est à l'aide de son journal qu'elle va progresser. Pouvoir mettre ses réflexions, ses émotions par écrit, va lui permettre d'avancer et de voir où se trouve son intérêt.
C'était un moyen de se lâcher avec les mots, de créer ce qu'elle souhaitait qui lui manquait. Avec le journal, elle va se lâcher : elle va s'approprier l'écriture, les mots. Elle va se laisser aller, chercher, trouver. Elle va explorer le domaine de l'écrit.


Et elle va réussir à se confier petit à petit. D'abord par écrit, sous forme d'histoires, avec elle comme personnage principal, mais à la troisième personne du singulier, pour prendre de la distance (car elle a quand même quelques soucis psychologiques, à commencer par la mort de son père). Puis, elle arrivera à en parler à sa mère. Elle va se "libérer" de ses démons grâce à l'écriture et pouvoir reprendre les choses à zéro et avancer enfin.


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Un très beau livre donc, frais et incroyablement juste sur l'enfance et l'arrivée dans le monde des grands! Je ne peux que le conseiller aux adultes et aux enfants!
Lien : http://writeifyouplease.word..
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Quelle étrange livre.... Une petite fille en rebellion contre l'école et tout ce qui pourrait brider son imagination et son goût pour les mots, les oiseaux, les rêves. On se laisse porter par ses réflexions sur la vie, par ses histoires inventées où plutôt "romancées".... J'ai vraiment éprouvé un grand plaisir à lire ce roman, comme une bouffée d'air frais et de folie qui vient vous chatouiller.
Je vais partir à la recherche de "skellig" à qui ce livre fait écho apparemment.
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Je m'appelle Mina est un livre vraiment à part, tant sur la forme que sur le fond, le style.
C'est le journal intime d'une jeune fille, intellectuellement précoce, curieuse de la nature et surtout de l'âme humaine. Elle est à fleur de peau et la perte de son papa est toujours présente dans le texte mais cette présence n'est pas triste, elle est c'est tout. Et Mina s'évade dans son imaginaire pour s'imaginer toutes sortes de vies à l'âme de son père.
Le texte est une oeuvre d'art puisque la typographie est différente presque à chaque page, des calligrammes....
On est très proche de l'univers de Ponti, de l'univers de l'enfance et des théories que l'on se forge parfois dans son cerveau d'enfant. Et le passage sur l'évaluation est particulièrement truculent.
C'est doux cette intimité enfantine, cette ode à la curiosité et à l'inventivité enfantine.
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Très originale , une histoire de vie d'adolescente pas tout à fait comme tout le monde et une mère qui prend le parti de sa fille envers et contre l'institution scolaire. Très "boostant"
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Mina est différente et les autres ne la comprennent pas. elle s'évade par l'écriture et la forme du récit suit les délires de l'héroïne, ses fantasies, son imagination débordante. Bravo pour le jeu des polices et de la mise en page!
Mina raconte sa vie de tous les jours mais aussi sa peur des autres, de l'école où elle ne va plus.
Un très beau récit de David Almond sur le pouvoir de l'imagination et la différence.

A partir de 13-14 ans
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