Vis ma vie de flic

Dans Vis ma vie de flic, Juliette Alpha raconte (le début de / Juliette est encore très jeune) son parcours de flic, en collaboration avec le spécialiste des questions de sécurité Mathieu Zagrodzki.


Le prologue nous plonge direct dans le bain : 8 pages publiées par Juliette Alpha sur son compte Twitter @JulietteAlpha17 le 3 décembre 2018, journée au cours de laquelle Juliette et ses collègues ont été confrontés à des hordes de Gilets Jaunes « assoiffés de sang et de violence ».

L'ouvrage opère ensuite un retour dans le temps. Juliette détaille ses motivations à devenir « flic », ses études de droit et sa formation à l'école de police, ses premiers pas sur le terrain, son engagement, sa frustration et ses désillusions parfois.

Un récit honnête et passionnant d'une jeune femme passionnée, rythmé par des dates tristement connues de tous :
- 7 janvier 2015 : Charlie Hebdo 
- 13 novembre 2015 : le Stade de France, les terrasses des cafés parisiens, le Bataclan 
(Ce soir là Juliette était à Paris, mais confinée dans son commissariat où lui arrivaient par radio des infos en temps réel sur les scènes apocalyptiques vécues par ses collègues.) 

À travers l'expérience de la jeune recrue, nous découvrons les différentes missions de police secours : accident sur la voie publique, découverte d'une personne décédée à son domicile, suicide, violences conjugales, maltraitance animale, vols…

Ce qui ressort de son récit, ce sont les valeurs qui animent les membres d'une brigade : COHÉSION. SOLIDARITÉ. ESPRIT DE CORPS. 

Les derniers chapitres, particulièrement “Tout le monde déteste la police” et « Hors-sol », d'une grande lucidité et d'une éloquence « désarmantes » m'ont particulièrement « interpellée » (pardon pour les jeux de mots. ) en regard de la terrible actualité à laquelle sont confrontés les forces de l'ordre… et la population qu'ils sont chargés de défendre.

Vis ma vie de flic est un récit PASSIONNANT et ÉDIFIANT, loin des clichés habituels (véhiculés par les séries, films, romans ou même débats télévisuels) sur les « forces de l'ordre ».

Respect, Juliette !

J'ai toujours aimé les romans policiers mais depuis quelques années, je m'intéresse beaucoup plus aux réalités du terrain qu'aux romans. Flic c'est pas du cinoche m'avais beaucoup plu avec la pluralité de ses points de vues, d'âges, genres et carrières. Ici qu'une seule vision, toute aussi intéressante, et surtout avoir un retour actuel sur les coulisses des forces de l'ordre, qui plus est d'une femme, rend ce témoignage d'une qualité rare.
Son souhait était de faire comprendre aux lecteurs la diversité de son métier, pari réussi pour ce premier livre. Je n'ai jamais eu de parti pris pro ou anti police, je sais pertinemment qu'il y a de tout, des bons comme des mauvais et ce sont souvent de ces derniers dont on parle le plus, peu importe le métier.


« J'ai l'impression d'avoir vécu un film de guerre, je n'ai pas la sensation que c'était la réalité, comme si la vie s'était coupée ce matin à 10 heures et commençait petit à petit à reprendre son cours. Je suis épuisée, physiquement et mentalement. Je finis par trouver le sommeil vers 1 heure du matin, mais le réveil va sonner à 6 heures : et oui, je bosse dimanche »
(Page 16, elle y raconte sa journée du 1er décembre 2018)


Riche de cinq ans d'expérience, elle explique le changement qu'il y a eu dans sa profession suite aux attentats, passant de la protection des civils à celle de la protection du territoire. Police secours, une branche méconnue est pourtant la première à intervenir dans diverses situations, allant du tapage nocturne aux violences conjugale en passant par la découverte de cadavre, ou être détachée avec la Bac pour faire du maintien de l'ordre lors de manifs, tout y passe. On lui demande d'être prête pour faire face à ses situations très jeune, même si elle semble avoir eu une bonne formation, j'ai senti un manque d'encadrement après l'école de police et de formations complémentaires. Pour avoir zieuté sur des forums de gardien de la paix, je savais qu'il n'est pas rare pour eux de devoir payer pour réparer voitures ou matériels de fonction, son témoignage me le confirme une fois de plus.


« le reste de la journée fut consacré à de la paperasse en tout genre, comme une grande partie de la première semaine en fait. […] Et pourtant, les prémices de cette scolarité étaient prometteurs, les jours se suivaient et je devenais l'élève gardien de la paix Alpha Juliette »


Devoir de réserve respecté mais sans langue de bois. La maison d'édition a eu la bonne idée d'aider Juliette Alpha, par le biais de Mathieu Zagrodski, à rédiger ce livre, il m'a paru clair et bien construit.
Elle recadre la vision souvent erronée que l'on peut avoir du travail de la police, à cause des reportages à sensation, des séries télés et même des romans aussi bien documenté soit ils. J'ai appris et c'est exactement ce que je cherchais, avoir le quotidien et connaître les émotions que ces humains traversent pour que je n'ai pas moi, à les traverser. Pour m'être déjà fait interpeller parce que je ressemblais vaguement à une personne recherchée, c'est aussi assez violent en tant qu'innocent d'être plongé directement dans cette violence, pas physique mais moral. Pour mon cas c'est temporaire, mais eux y sont chaque jour et continuent.


« Au cours de cette première semaine, notre matricule nous a été communiqué. […] Alors oui, c'est très perturbant de n'être « qu'un numéro ». Mais très vite, j'ai compris que c'était une manière d'effacer notre identité personnelle, d'origine, pour laisser place à notre identité police, afin de nous apprendre à jongler entre les deux et à ne pas les mélanger. »


Même s'il y a de gros blocs de lecture, les chapitres sont courts donc le livre garde une bonne dynamique, l'écriture fait un peu « parlée » donc se lit, selon moi, plus rapidement, ça compense. Merci à France Culture pour la découverte, il est parti directement dans ma liste de souhait dont il est rapidement sorti grâce à Babelio et sa Masse Critique. Merci également aux éditions Hugo document pour s'être prêté au jeu.

Pour faire court ce que j'en retiens, et un manque de considération pour ce métier « couteau-suisse » qu'est Police secours, le manque de moyen humain et matériel pour qu'elles et ils puissent faire leur travail dans des conditions au moins correctes, et que flic c'est aussi un des rares métiers où, pour protéger sa famille, il vaut mieux écrire sous pseudonyme.

Je lui souhaite de s'épanouir dans son poste à la PJ et pourquoi pas une suite dans quelques années.

Je vous présente ce magnifique roman.
Suite à un post sur twitter @juliettealpha17 va être contactée par un éditeur. Il lui demande de raconter son parcours.
Vous allez la suivre à travers son rêve, la préparation puis l'année de formation. Ensuite le diplôme en poche, vous la suivez au coeur de son travail.
Un livre vraiment passionnant, touchant même car Juliette parle des tueries : Charlie Hebdo ainsi que le Bataclan et ses alentours.

Je l'ai dévoré son roman entre comment se passe la formation et les diverses interventions.
On ressent toute sa passion à travers ses lignes.

A découvrir absolument afin de mieux comprendre leur métier et de les respecter comme pour les pompiers, les soignants...

Dans le fond, je crois que c'est le témoignage que j'attendais. Un témoignage honnête et dépourvu de sensationnalisme. Un témoignage juste et incisif. Et c'est ce qu'a réussi Juliette Alpha en nous livrant la réalité de son métier qu'elle aime sans pareille mesure.
Le but d'une telle démarche ? Pallier, à son niveau, la fracture population/police chaque jour un peu plus tangible. Alors elle nous prend par la main, d'une main ferme et assurée, et nous emmène avec elle, de ses jeudis soirs passés devant Julie Lescaut à ses premiers pas en police secours. Un rêve concrétisé grâce à une détermination et une abnégation que j'admire sincèrement.
Ce livre est le support préalable idéal à tout débat sur le sujet, parce qu'il rend compte avec beaucoup de justesse du quotidien d'un policier de brigade, de ceux que l'on voit et qui sont en première ligne. Ceux qui cristallisent le ressentiment d'une population peu renseignée, avec laquelle le dialogue est rompu. Parce que Juliette Alpha a beau le défendre ce métier, elle n'en est pas moins tout à fait objective quant à tous les manquements dont elle et ses collègues souffrent et elle ne les taira pas : manque de moyens, de soutien hiérarchique, nombreux suicides... Ce n'est pas un monde parfait qu'elle dépeint, mais une réalité, celle d'une profession que l'on a laissé péricliter.

Je découvre ce témoignage après tout le monde, acheté en 2021, 3 ans déjà, il était temps de sortir et de le lire.
Une réalité que Juliette nous témoigne avec justesse et sensibilité.
On se rend compte que pour Juliette ce métier est une vocation et une passion, petite, elle adorait regarder Julie lescaut.

Grâce à son envie et à sa détermination, elle y est arrivée.
Petite émotion quand vient le passage sur l'épisode du Bataclan qui est encore pour moi très présent.

Dans ce roman, Juliette défend ce métier bec et ongles, malgré les manques de moyens de soutien.
La vie de Flic n'est pas une vie parfaite loin de là, c'est bien tout l'inverse.

C'est une vraie réalité qui est décrite dans ce roman, une vraie passion qui prend aux tripes.
Et pour finir dans ce métier quand on écrit un livre ,Il vaut mieux l'écrire avec un pseudonyme.





Lien : https://www.instagram.com/p/..

VIS MA VIE DE FLIC de Juliette Alpha chez Hugo publishing

Ce documentaire est captivant de par la façon de raconter qu'a Juliette mais également de par le vrai récit qui y est fait. Exit les médias qui ne nous montrent que ce qu'ils veulent.

Au fil de sa plume sans filtre, Juliette nous montre le quotidien de ces hommes, ces femmes de terrain souvent malmenés et critiqués par la population quoi qu'ils fassent. C'est un exercice réussi que de raconter tout en respectant le devoir de réserve que nous avons nous fonctionnaires.

J'ai eu du mal à lire certains passages durs et violents mais ce fut passionnant de découvrir le parcours de l'autrice et de ses collègues.

Le livre est dense et addictif, beaucoup de sujets très bien expliqués, un lexique d'abréviations à la fin.
Je dirais qu'il faudrait que tout le monde le lise à la fois jeunes et moins jeunes, il est aussi à mettre entre les mains de celles et ceux qui envisageraient ce métier.
L'ex aide-documentaliste que je suis aurais envie de dire qu'il nous le faut au CDI !

C'est un livre qui pousse à réfléchir, à se poser des questions sur le système.

Juliette, tu m'as émue, j'ai appris énormément en te lisant, j'échangerai bien volontiers avec toi quand on se verra ;) tu sais que j'ai beaucoup apprécié discuter de nos passions communes via
Instagram.

Lien : https://instagram.com/descha..

« Vis ma vie de flic », passé ce titre fort peu accrocheur, qui résonne dans mon crâne comme un ennuyant programme de télévision, cet ouvrage documentaire n'en reste pas moins très intéressant.
En effet, l'auteure, Juliette Alpha , nous plonge dans son parcours initiatique afin de devenir Gardien de la Paix. Elle rencontrera de nombreux obstacles qu'elle surmontera avec toute la fougue et l'ardeur de sa jeunesse.
Titulaire d'un Bac+3, elle quittera son Nord natal afin d'intégrer, en septembre 2014, les locaux de l'EPN de Oissel (qui abritaient auparavant le 71ème Régiment du Génie 😉 ) durant 1 an.
2015, c'est Charlie Hebdo, c'est le Bataclan, ce sont de nombreux attentats sur tout le territoire. Cette funeste période ne mettant surement pas les élèves dans les meilleures dispositions mais renforçant leur volonté de servir.
Puis viendra l'affectation Parisienne, l'horreur et l'atrocité continuant immuablement leur oeuvre. Souvenez vous de Magnanville, de Nice, de Saint-Etienne-du-Rouvray (petite commune Normande où la narratrice est peut-être passée)… suivra la période « Gilets Jaune »
Bref, un démarrage sur les chapeaux de roues, pour cette femme, dont l'unique objectif est de protéger et servir.
Un livre qui peut-être qualifié de page-turner tellement il est addictif.
Merci Maxx Maax Rsse de m'avoir fait découvrir ce bouquin qui siégera maintenant en bonne place dans ma bibliothèque. Livre à retrouver chez Hugo Publishing

Vie ma Vie de Flic est un ouvrage autobiographique d'une gardienne de la paix publiant sous le pseudonyme de Juliette Alpha.

Comme beaucoup, j'ai découvert Juliette Alpha à l'occasion de sa publication d'une série de tweets, le 3 décembre 2018, sur son compte Twitter (@JulietteAlpha17). Elle y décrivait, de l'interieur des forces de l'ordre, les violents événements parisiens du premier Décembre 2018. Alors que les chaînes infos ne pouvaient nous montrer les événements que vus de l'autre côté de la barrière, j'ai pris conscience de la pression et des violences que ces policiers ont subi, de leur épuisement, de leur peur, et de la difficulté d'assurer avec discernement leurs missions de maintien de l'ordre, de protection des personnes et des biens.

J'ai aussi découvert une personne sachant manier le verbe, et c'est sans hésitation que j'ai commencé à suivre son compte, puis que j'ai acquis cet ouvrage, publié à l'initiative d'un éditeur ayant fait le même constat.

L'ouvrage débute par une partie biographique qui nous éclaire sur les motivations de Juliette Alpha l'ayant conduite à rentrer dans la police. Cette partie intéressera plus particulièrement ceux la suivant sur les réseaux sociaux, probablement moins les autres.

Sa description de son année de formation lève le voile sur un aspect méconnu des forces de l'ordre, et révèle l'origine d'un grand esprit de corps.

C'est lorsque nous suivons ses premiers pas comme stagiaire, puis comme titulaire au sein de Police Secours, que nous découvrons une facette de la Police peu médiatisée. En effet, les nombreux documentaires de société sur la Police préfèrent souvent nous présenter des unités d'action.

Au sein de Police Secours, Juliette Alpha nous fait découvrir la police du quotidien. Celle qui essaye de servir de médiateur aux conflits domestiques ou de voisinage ; celle qui intervient sur les accidents de la route ; celle qui, malheureusement et trop souvent, se retrouve plongée au coeur d'une misère humaine méconnue.

On y découvre des policiers pour qui leur métier est une vocation. Des policiers qui luttent pour conserver leur discernement face à des situations éveillant en eux tout le spectre d'émotions que peut ressentir un être humain. On y découvre les bons côtés, mais aussi les difficultés, le manque de moyens, les relations avec les syndicats et la hiérarchie. Toute ses réflexions de policier de terrain, et souvent de proximité, se retrouvent dans ses écrits.

Un après-propos de son co-auteur, avec laquelle elle n'est pas en accord sur tous les sujets, mets finalement ses propos en perspective.

En tournant la dernière page, quelle que soit l'impression initiale que l'on pouvait avoir de la Police, on se retrouve avec une nouvelle vision, enrichie, de ces hommes et femmes se donnant corps et âmes au service de la population.

Ce livre est un témoignage essentiel, qui fait ressortir la part d'humain au sein de cette institution.

Quelle claque monumentale je me suis prise de la réalité ! D'autant plus à Paris. Sans nous ménager, tout en transparence et honnêteté, Juliette nous livre son parcours et son quotidien pendant 5 ans aux services de la Police Secours. de sa télé devant Julie Lescaut jusqu'au chapitre supplémentaire dans lequel elle prend du recul plusieurs années plus tard sur son texte, elle nous embarque dans sa vie de flic. Un pas après l'autre, elle nous livre son récit parfois brutalement, telle qu'elle la vit, parfois avec émotion. Mes larmes ont coulé lors de deux de ses missions, tant l'intensité et l'injustice du moment m'ont submergé. Lire Vis ma vie de flic, c'est inviter Juliette sur ton canapé. Elle écrit presque comme elle parle, avec les acronymes et sa franchise, mais aussi son humour. C'est un peu la rencontrer, et je vous le souhaite à tous tant cette jeune femme est chouette. Alors merci de nous avoir permis d'entrer un peu dans ton quotidien Juliette !
Lien : https://sorbetkiwi.fr/index...

Le 1er décembre 2018 Juliette se retrouve dans les émeutes avec les gilets jaune. En rentrant après 14h de travail sans répit elle poste un récit poignant sur les réseaux sociaux . Racontant sa vie, leurs vies, leurs quotidiens, les premières fois, la misère qu'ils côtoient à longueur de temps.

Une autobiographie très bien écrite, c'est fluide, c'est très bien détaillé. On sent à travers ses mots la passion de cette vocation. Souvent mal perçu du grand public ce livre permet d'intégrer les coulisses de la police nationale et d'avoir un tout autre point de vue. Un jour applaudi un jour détester, le blason de la police nationale a du mal à briller, grâce à Juliette vous ne verrez pas que l'uniforme mais des hommes et des femmes qui se battent pour vous, pour notre pays.