Ici, ce n'est pas la vie des riches ( comme dans
les Impatientes) mais celle des domestiques qui ont été obligées de quitter leur famille et leur village pour gagner un peu d'argent pour faire vivre la maisonnée.
Les agriculteurs sont partis, car le changement climatique a asséché les cultures, il n'y a plus rien qui pousse. Les hommes ont été razziés par Boko haram.
Alors les femmes ont les gosses sur les bras et pas de moyen de subsistance.
Les filles sont obligées d'aller à la ville pour être domestiques dans les familles où les multiples épouses se font la guerre et où les bonnes servent d'exutoire au chef de la concession, laissant trainer quelques bâtards au passage.
Il est question ici des rapports des filles (belle sororité entre elles) et des hommes de la maison (jeunes ou vieux, pères ou fils)
Tout ce qui empêche les filles de vivre leur vie, de continuer leurs études ou d'aimer, tout simplement.
Ce que j'ai appris, c'est l'incursion de Boko Haram au nord du Cameroun, c'est un véritable fléau qui fait table rase des villageois, kidnappant tout ce qu'ils peuvent avoir sous la main (on se croirait chez les Koulaks)
Seul bémol : J'ai eu l'impression que le style était moins abouti que dans
les Impatientes. A suivre