Cette région est en effet périlleuse et je me serais bien gardé de l’emprunter. Mais c’est le vicomte qui choisit l’itinéraire et lui qui le modifie sans en référer à quiconque, et encore moins à son guide. (p.156, Partie II, “Imposture”).
La mort est à deux pas. Elle sera violente. Mais ne pleure pas mon fils. Maîtrise-toi. Il ne sert à rien de montrer sa douleur. (p.249, Partie III, “Disgrâce”).
Il faudra que j’apprenne à vivre avec ce crime perpétré contre eux. Car c’est un crime, je puis l’affirmer maintenant, si même je me suis toujours efforcé, en produisant toutes sortes de preuves, de nier qu’il en fût un. Il faudra, disais-je, que j’apprenne à vivre avec ce crime. Mais le peut-on lorsqu’il est perpétré de sa propre main ? Peut-on faire comme si cela n’avait pas eu lieu ? Peut-on garder le même visage ? Et peut-on se regarder soi-même et regarder ses fils comme si de rien n’était ? (p.237, Partie II, “Imposture”).