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Je ne sais pas résister à un roman de science-fiction Young Adult, surtout quand on y présente sur un avenir sombre et sans beaucoup d'espoir pour l'humanité.

Boxap 13-07 s'inscrit exactement dans ces critères.

Imagine une société de surconsommation, poussée à l'extrême, où les citoyens s'appellent des « consotoyens », ce qui veut déjà tout dire. Pour être bien intégré et évoluer dans ce monde, il faut consommer toujours plus. Utiliser ses « points-conso », c'est-à-dire son salaire, au maximum. Trainer dans des centres commerciaux au moindre temps libre etc. Imagine aussi que tout cela se fait en virtuel, les consotoyens ne quittant jamais leur « boxap », d'où ils interagissent avec les autres sur le réseau grâce à leur avatar.

Aïleen est la consotoyenne modèle et d'ailleurs elle va obtenir une promotion pour la féliciter. Si cela s'accompagne d'un plus grand appartement, d'un meilleur salaire et l'accès à des produits plus qualitatifs, cela veut aussi dire découvrir les secrets derrière le virtuel, et ils ne sont pas beaux à voir…

Pour un premier roman, le duo Amalia et Anastasio a créé un univers à la fois proche du nôtre (et la caricature, voire le message d'alerte, est clairement assumé) et très loin. Ils ont poussé leur concept à l'extrême, ce qui ne pourra manquer de faire réagir. Au-delà du consumérisme, les auteurs font aussi état de préoccupations écologiques, dans une moindre part.

Le problème, c'est que cet univers reste très simple, pas assez fouillé. On ne comprend pas comment on en est arrivé là ni comment fonctionne complètement cette société. Quel est l'intérêt de faire consommer les gens à outrance ?

Le roman mentionne aussi un groupe de personnes vivant à l'extérieur de Lassité (la ville gigantesque) sans expliquer non plus comment ils subsistent, ni comment ils ont pu y échapper. En tout cas, je ne l'ai pas capté.

Le rythme est un peu trop lent pour moi, les personnages trop lisses pour que je m'y raccroche, ce qui fait que j'ai décroché à de nombreuses reprises, ce qui pourrait expliquer que j'ai loupé certains détails.

Autre particularité : la fin est très ouverte, et par là je veux dire que le roman ne semble pas terminé, comme s'il manquait des pages dans le livre. Une suite est-elle prévue ?

Quoiqu'il en soit, même s'il faut saluer le joli travail effectué par ces nouveaux auteurs, je n'ai pas vraiment apprécié ce roman, peut-être trop jeunesse bien qu'assez violent, ou trop redondant par rapport à certains récits SF que j'ai déjà pu lire.
Lien : http://dorisbouquine.canalbl..
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--- Une très bonne surprise ---

Lorsque j'ai reçu le programme des éditions Scrineo pour les mois d'août et de septembre, Boxap 13-07 a aussitôt retenu mon attention. Rien que le titre me semblait déjà prometteur ! Alors, même si le synopsis n'en disait pas suffisamment à mon goût, j'ai décidé de tenter l'aventure. Et, en fin de compte, je suis contente de ne pas avoir eu plus d'informations à ma disposition car, de cette façon, la découverte a été totale.

Je remercie donc les éditions Scrineo pour cet envoi !

--- Après un temps d'adaptation ---

Le cadre de ce one-shot se veut très futuriste. le texte est donc truffé de termes « digitaux » comme GloboNews, brainphone, GlamTube, etc. Heureusement, l'histoire est destinée aux jeunes adultes, et ceux-ci ne devraient pas avoir trop de mal à s'y retrouver.

Pour ma part, j'étais contente de disposer d'un lexique en fin de livre. Mais le consulter trop souvent me freinait dans mon avancée, j'ai donc fini par arrêter. Or, je me suis rapidement aperçue qu'il était plus ou moins facile de comprendre le vocabulaire, compte tenu du contexte.

Enfin, je préciserai que Boxap 13-07 est la première collaboration d'Amalia et Anastasio. Il s'agit donc d'un écrit à quatre mains et je me demande si cela n'est pas à l'origine des quelques maladresses que j'ai pu ressentir, notamment dans l'enchaînement des dialogues. Mais rassurez-vous : ce petit défaut n'a pas gâché ma lecture !

--- Envie d'en savoir plus ? ---

Comme je l'ai déjà souligné, j'ai apprécié ne rien savoir de l'histoire avant de plonger dedans. Mais, mais, mais… il s'agit d'un service de presse, l'occasion pour moi de prendre des risques. Il n'en sera pas de même pour vous. C'est pourquoi je vais vous en dire un peu plus sur ce livre, espérant vous mettre l'eau à la bouche. Toutefois, pour ceux qui voudraient conserver le mystère entier, je vous invite à passer au point suivant.

Aïleen, notre héroïne, passe ses journées derrière un écran, car sa vie – son travail, ses sorties, ses rencontres… – se déroule uniquement dans un monde virtuel. Comme la majorité de la population mondiale, elle n'existe qu'au travers d'un avatar, nommé Aîko, qui déambule sur la toile. Pendant ce temps, elle reste confinée 24 heures sur 24 au sein d'un appartement, où elle se fait livrer sa nourriture et autres fournitures. Effrayant, non ?

--- Quand deux visions du monde se confrontent ---

Si le synopsis ne mentionne qu'Aïleen, le prologue met en scène d'autres personnages qui voient la Cité, un ensemble de tours vertigineuses crachant continuellement de la fumée, envahir peu à peu leur territoire. Or, il n'est pas facile de survivre dans un monde au bord de la destruction !

Au départ, c'étaient ces protagonistes qui m'intéressaient davantage, plutôt qu'Aïleen. Il est en effet plus facile de s'identifier à eux, car ils nous ressemblent énormément. Néanmoins, le quotidien d'Aïleen, qui me paraissait tout d'abord nébuleux, a fini par me captiver. Je me suis donc prise d'affection pour elle, bien plus que pour les survivants.

Ces derniers n'en demeurent pas moins indispensables, car c'est par leur regard que l'on comprend ce qu'est devenue l'humanité, au sein de la Cité.

--- Qui se trouve dans l'ombre ? ---

Même si j'appréciais beaucoup ma lecture, je me demandais jusqu'où elle allait m'emmener. Certes, on sait qu'Aïleen est sur le point d'être promue à un nouveau poste, mais lequel ? Et que cache-t-il réellement ? Eh bien, pour tout vous dire, j'ai adoré trouver des réponses à ces questions.

En fait, dans Boxap 13-07, on ne sait pas qui est est l'ennemi, on ne connaît pas l'envers du décor. Ce qui est sûr, néanmoins, c'est que la volonté des auteurs était de confronter la technologie et ses limites au besoin de se réapproprier la nature. Une réussite !

--- Que de frustration ! ---

Arrivée au dernier tiers du livre, j'étais tellement prise par l'histoire que j'en ai oublié le numéro des pages, qui défilaient à toute vitesse. Quelle n'a pas été ma surprise quand tout s'est arrêté. Brutalement. Trop brutalement. Sincèrement, j'en voulais plus !

En un sens, le final m'a déçue. Avec le recul cependant, je comprends que les auteurs aient décidé de ne pas aller plus loin. Cela aurait signifié faire des choix, alors que les possibilités étaient infinies. Quelle direction prendre, dans ce cas ? N'est-ce pas mieux de laisser le lecteur libre d'imaginer la suite ? Probablement !
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Quand j'ai lu le résumé de ce roman, il m'a fait penser à Sous béton de Karoline Georges, par le côté immense immeubles de béton sans fenêtres, et monde extérieur sombre et impitoyable. Comme j'avais beaucoup aimé ce livre, je me suis laissée tenter par Boxap 13-07, curieuse de voir comment cet environnement serait traité par une autre autrice (en l'occurrence un duo d'auteur.ice.s). J'ai apprécier me retrouver dans des environnements similaires, mais avec des intrigues, et mêmes des thématiques différentes. Laissons de côté Sous béton, et penchons-nous un peu plus sur Boxap 13-07.
Pour commencer, qu'est-ce qu'un boxap ? Vous trouverez la réponse dans les huit pages de glossaire, si vous n'arrivez pas à le deviner au contexte. C'est sans doute le point qui m'a le plus exaspérée. Les premières pages de roman sont parsemées de néologismes, logique dans de la science-fiction. Mais à aucun moment les auteurs ne nous laisse la possibilité de plonger dans leur univers en découvrant le sens du vocabulaire spécifique à ce monde dystopique. En effet, pour chaque terme inventé, un astérisque vous mènera au fameux glossaire. Hors aucun des termes ne m'a semblé incompréhensible placés dans le contexte du roman. Et si moi, du haut de mon grand âge, j'arrive à m'en sortir de ces mots plutôt originaires des nouvelles technologies, je me dis que les ados qui sont la cible de ce livre, et maîtrise de manière totalement intuitive les smartphones et autres réseaux sociaux n'auront aucune difficulté à se passer du glossaire. Ça m'a personnellement gâché le plaisir de la découverte. C'est un petit plaisir que de s'immerger dans un roman par le biais de son vocabulaire spécifique. Rassurez-moi, je ne suis pas la seule que le fait de deviner les néologismes aide à se plonger dans un univers ???
Les thématiques abordées sont intéressantes, notamment la dérive du tout numérique et des réseaux sociaux. Aïleen est clairement dépendante, tout comme ses consotoyens, dont elle ne connait que leurs avatars et non leur véritable apparence. Ils vivent isolés les uns des autres, ne sortent jamais de leur boxap, se font livrer le nécessaire à la survie de leur corps physique, qui n'a aucune importance à leurs yeux. Consommer, et travailler pour pouvoir le faire, le tout virtuellement, tel est le quotidien dans ces interminables barres d'immeubles de béton. Que se passe-t-il dehors ? Y-a-t-il seulement encore un dehors viable ? Je trouve très dommage qu'on ait la réponse à cette question dès le chapitre 2. J'aurais aimé rester dans le doute plus longtemps, le temps de pénétrer plus avant dans la vie d'AÏleen, avant de rencontrer Astur… car la thématique écologique que son personnage permet d'aborder est elle aussi intéressante, mais à vouloir mettre trop de choses dans un seul roman de moins de 400 pages, toutes ces bonnes idées de départ restent survolées…
Boxap 13-07 n'a pas su me convaincre malgré des thématiques prometteuses, mais hélas trop sous-utilisées à mon goût. le rythme du roman, et l'alternance entre les deux intrigues m'ont par moment parus un peu artificiels, sans doute pour pouvoir rentrer dans le format global du livre, sans compter que le glossaire m'a paru totalement inutile.
J'ai reçu la version papier de ce livre dans le cadre de ma participation au Club des lecteurs Scrineo pour l'année 2019. Merci à eux pour la confiance.
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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Tout d'abord un grand merci à Babelio ainsi qu'aux éditions Scrineo pour cette Masse Critique privilégiée !

J'étais très curieuse de découvrir ce roman young-adult qui revendiquait des similitudes avec l'excellente série Black Mirror. Au regard du pitch, on comprend pourquoi : dans un futur éloigné, la terre est recouverte d'une immense cité verticale étendant ses buildings sur des milliers et des milliers de kilomètres. Aïleen est l'une de ces innombrables âmes qui vivent dans des boxaps, de petites capsules qu'on ne quitte jamais en se contentant de contrôler un avatar pour travailler, avoir une vie sociale, et surtout consommer. La jeune femme, particulièrement sérieuse et habile, est en passe de gravir les échelons en obtenant une promotion particulièrement convoitée... un nouveau poste qui pourrait bien briser une ou deux certitudes d'Aïleen quand à cette société si idyllique...

Malheureusement, je dois reconnaitre que la douche froide a été rapide pour moi... On sent que les auteurs ont vraiment voulu créer un univers soigné et c'est tout à leur honneur mais la profusion de mots inventés, liés à la surconsommation reine dans ce nouvel univers, rendent dès les premières pages la lecture très très indigeste. J'imagine qu'il y a une volonté de rendre aussi ce monde du paraitre et du virtuel un peu écoeurant, mais dès lors que le plaisir de lecture n'est plus là, pour moi, c'est raté...

Passée cette première impression difficile, je me suis accrochée jusqu'à la dernière page pour finir ma lecture. Il y a de bonnes idées dans ce roman, j'ai vraiment aimé le système décrit sur le modèle des versions basiques et premium des nouveaux services virtuels mais ici directement appliqués à la vie des gens par exemple.
Mais je n'ai pas ressenti d'empathie pour les personnages dans cette ambiance clinique (encore une fois, ce n'est pas forcément illogique, mais ils manquent de corps à mon sens). Et ce qui m'a vraiment posé problème, c'est la fin de cette histoire qui pour moi n'en est pas une. Une suite est-elle au programme ? Dans tous les cas, je suis vraiment restée sur ma faim.

Dommage, on sent que les auteurs ont une vraie vision dans ce roman mais les personnages et l'histoire-même manquent de corps et mon attention n'a pas été captée sur ce coup.
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Un bon début, avec un intrigue et un univers intéressant mais j'ai eut un peu de mal à m'attacher à notre héroïne. J'ai préféré le clan des hommes de la forêt. Une fin plutôt simplisme J'ai un avis assez mitigé sur cette lecture
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Dans un futur lointain, la plupart des êtres vivants vivent à Lassité, une mégapole faite d'immeubles où chaque personne vit dans un boxap, un studio avec des écrans partout sans porte ni fenêtre et muni d'un placard où des robots leur livre les aliments ou objets qu'ils souhaitent acquérir. Il n'y a plus de contact humain et le peu de personnes qui vivent encore dans la nature sont considérés comme leurs ennemis qu'il faut absolument détruire grâce à des laserdrones, des drones munis d'un fusil laser.
Aïleen fait partie de ces consotoyens, elle vient d'ailleurs d'avoir une promotion qui lui fait voir bien plus que ce qu'elle pensait. Elle se croyait en sécurité, elle se rend compte qu'il n'en est rien et qu'elle se doit d'éliminer les esdefs, les sans domicile fixe, qui représentent un danger pour elle et les autres consotoyens.

A l'extérieur, près de la forêt, dans un endroit appelé Noun, des personnes vivent encore à l'air libre même si ils s'inquiètent de voir s'approcher de plus en plus près ces blocs de béton... C'est pourquoi, des jeunes, avec l'aval des habitants de Noun, vont partir explorer Lassité pour en apprendre plus sur son fonctionnement et pourquoi pas tenter de la détruire.
Il y aura notamment Astur et Jeff, deux courageux jeunes hommes qui vont s'aventurer de plus en plus loin dans Lassité.

J'ai adoré ce roman ! Même si les premières pages ont été assez agaçantes à lire car si le récit se passe dans un futur lointain, les auteurs ont utilisé des mots qu'ils ont inventés, il faut donc sans cesse se référer au lexique en fin de page. Mais passé ce désagrément, on est happé par l'histoire et ça nous fait même réfléchir sur notre façon de vivre, de consommer et d'utiliser les ressources à outrance que nous offre la Terre...

L'histoire est très bien écrite, le récit est entraînant mais j'ai été vraiment déçue par la fin. D'ailleurs, je ne m'attendais tellement pas à ce qu'il se finisse de cette façon que j'ai été voir si une suite été prévue mais il semblerait que non... Et alors là déception totale ! Comme l'impression d'un gâchis...
Ca ouvre évidemment pleins de possibilité mais c'est tellement inattendu que j'en ai été insatisfaite.
Lien : https://livreoumourir.blogsp..
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Reçu grâce à Babelio et ScriNéo, merci à eux. Et en parlant de ça…

Ça faisait bien longtemps que rien dans les opérations Masse Critique ne m'intéressait. J'ai fait savoir à l'administration que mes goûts avaient quelque peu évolué depuis l'âge où j'ai lu la plupart des livres que j'ai chroniqués sur Babelio (comprenez : quand j'étais jeune, innocent, et encore plus beau que maintenant), alors comprenez, quand ils m'ont envoyé celui-là, j'ai pas voulu décliner et les embêter davantage. Boxap 13-07 ? Boârf, c'est toujours un progrès par rapport à Enfants vs zombies et cookies dans l'espace. Et quand bien même le livre serait mauvais que ça me permettrait d'exprimer un peu dans mes critiques pourquoi je ne lis en temps normal jamais de dystopies.

Oulah, longue, longue, longue critique, tellement longue que Babelio a pas pu la mettre en entier. Je vous propose la suite sur mon blog (avec des bonus sympas) :
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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C'est tellement mal écrit, les personnages tellement mal dépeints et l'histoire tellement creuse que je n'ai pas réussi à la terminer. Je suis pourtant friand de dystopie, et de SF. Mais là on m'en demande trop et j'ai trop de trucs à lire pour perdre mon temps.
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J'ai trouvé l'idée du scénario très bonne mais on attaque direct avec un lien vers un bon gros glossaire de mots inventés pour l'histoire, peut être que des notes en bas de page auraient été plus digestes..J'ai ensuite eu l'impression de lire un méli-mélo de plein de morceaux d'histoires connues comme des épisodes de Black Mirror, la nourriture de Soleil Vert, un bout du meilleur des mondes, de 1984, les avatars de Ready Player One..et j'ai sûrement loupé d'autres références sf. Et le personnage d'Elona Must qui part sur Mars n'est vraiment pas loin d'Elon Musk, trop identique pour moi..
Peut-être que ça fonctionne pour un public plus jeune mais de mon côté ça me sortait complètement de l'histoire. J'ai aussi trouvé la fin trop abrupte même si elle laisse une belle place à l'imagination du lecteur.
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"Te sens-tu bien dans ta cage?"

C'est par le biais d'Aïleen, une jeune femme vivant à Lassité, une ville où la technologie dicte le quotidien, que démarre le roman. Nous sommes directement plongé dans un univers aseptisé où les êtres humains vivent dans des box et n'entretiennent que des relations et activités virtuelles. Un monde entièrement robotisé qui est censé protéger les habitants de la pollution et des dangers extérieures.
A côté de cette cité se trouve pourtant un peuple de rebelles, vivant en accord avec l'environnement, qui tentent de survivre dans cet environnement de plus en plus hostile. La cause ? Une cité qui pollue l'environnement.

Pour moi, cette dystopie présente énormément de failles. Le premier obstacle que j'ai rencontré dans cette lecture est le manque cruel d'introduction ou de contextualisation. Il m'a manqué un historique, une explication sur la situation que rencontre les protagonistes. Je trouve assez décevant l'approche très descriptive dans ce roman, le vocabulaire qui nous sort sans cesse de notre lecture en nous renvoyant à un lexique. J'aurais préféré des notes de bas de pages au lieu du lexique final. J'ai eu un mal fou a rentrer dans l'univers de Boxap. Pourtant je trouvais ce vocabulaire très travaillé, autant pour les clins d'oeil à notre propre société, que pour la sonorité des mots inventés.

Boxap 13-07 est une satire sociale qui reprend un bon nombre de thématiques déjà abordées dans d'autres oeuvres : la surveillance des citoyens, la mécanisation des actes du quotidien, la pollution, les dangers des réseaux sociaux, etc. Des thèmes que j'apprécie en terme général voir explorer. Pour moi, cette oeuvre n'apporte pas de thématiques nouvelles ou un traitement différent du genre de la dystopie. On reste dans un cadre assez classique et même le fait que l'histoire soit abordée pour des adolescents m'a laissé un peu sur ma faim. Est-ce que j'aurais aimé lire cette oeuvre adolescente? Peut-être pas. Car les personnages manquent cruellement de consistance, d'originalité. Je n'ai pas réussi à accrocher à aucun d'entre eux.
Évidemment il me paraît difficile d'inclure des sentiments dans une société où il y a clairement un manque de ressentis humains, un manque d'humanité, pourtant j'aurais voulu avoir un peu plus d'émotions et de passion. De la passion dans le besoin de se révolter, de faire bouger les choses ; ici les personnages se contentent un peu trop d'observer. Même si la seconde partie est plus tournée vers l'action, le roman n'a pas réussi totalement a décoller et à m'emporter. Alors oui, je suis vaguement mitigée par cette lecture, car j'ai aimé le reflet qu'il renvoie de notre société mais en revanche il m'a manqué du divertissement et de l'émotion. La fin abrupte était pour moi le bon point de ce roman, une fin ouverte qui se suffit à elle-même mais qui laisse présager une éventuelle suite. Alors à suivre ? L'avenir nous le dira.
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Les points positifs :
- La satire sur notre société
- L'humour et les jeux de mots du vocabulaire
- L'écriture
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Les points négatifs :
- Le manque d'émotion
- Un univers pas assez creusé
- Une histoire un peu prévisible

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Bilan : Un roman qui arrive à marquer par ses réflexions sur notre société moderne. Malheureusement le côté aseptisé du roman m'a un peu laissée de marbre. Il y a de bonnes idées, pas révolutionnaires, mais qui méritent de soulever pas mal de sujets actuels. L'écriture est pour moi le point fort de ce roman et j'attends de voir les prochaines publications de ce couple d'auteurs.
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