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Le premier chapitre m'a déstabilisée : premièrement, le récit est bourré de néologismes pour désigner des objets du quotidien, des procédés technologiques et de nouveaux réseaux sociaux (« magicwall », « bioplastic », « GlamTube », etc); mais vu que ces noms ressemblent beaucoup à certains qu'on emploie déjà, on finit par lâcher le lexique en fin de roman et à deviner les définitions selon le contexte. La deuxième chose, c'est faire la différence entre l'héroïne et son avatar. Que fait la jeune femme et que fait son personnage virtuel ? Tout m'a semblé très confus. Il me semble que les auteurs auraient dû prendre plus de temps pour installer le décor de leur histoire.

On découvre rapidement que le roman est construit sous forme d'un parallélisme. On alterne entre le point de vue d'Aïleen, consotoyenne qui vit dans son box hyper connecté, et Astur, un jeune homme vivant à l'extérieur dans un petit village qui prône l'autosuffisance mais qui se retrouve menacé par l'expansion de la ville mécanique. Si l'idée de départ n'a rien de dérangeante, il est évident quand on poursuit la lecture qu'elle avorte toute possibilité de surprise et de révélation : on sait bien que la vie d'Aïleen est faussement idyllique puisqu'on a suivi le dangereux parcours d'Astur dans la ville quelques chapitres avant.
Enfin, j'ai trouvé que l'histoire souffrait de plusieurs longueurs. On suppose que si l'histoire présente deux protagonistes, c'est qu'ils vont finir par se rencontrer; arrivé aux trois quarts du roman, on finit par en douter. On comprend au fil des pages qu'il n'y a en fin de compte aucune intrigue. Les péripéties d'Astur sont répétitives et, comme dit quelques lignes plus haut, la vérité que découvre peu à peu Aïleen retombe comme un soufflé. Paradoxalement, la fin se conclut en quelques pages et semble, pour le coup, bâclée (sauf s'il est prévu une suite à ce roman).

Je n'ai pas du tout été conquise par cette lecture qui manquait de dynamisme. J'ai bien compris cette volonté, comme dans tout roman d'anticipation, d'alerter les lecteurs sur les dérives de notre société actuelle, mais c'est dommage que cela se fasse au détriment d'une intrigue solide.
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Il m'aura fallu plus de 3 semaines pour venir à bout de ce roman, ce qui est assez rare pour moi. À chaque fois que je tentais de me mettre dedans, il me tombait des mains au bout de quelques pages.

Ce que je n'ai pas aimé en premier lieu, c'est l'écriture. Je l'ai trouvée fade, maladroite, comme s'il s'agissait d'une plume inexpérimentée. le glossaire utilisé par les auteurs (puisque Amalia Anastasio est en fait un duo d'auteurs) essentiellement constitué de termes anglais, m'a semblé surfait. On a le sentiment que ces mots ne sont là que pour donner du style à l'intrigue, mais je n'ai pas du tout accroché.

Pour ce qui est de l'univers dystopique proposé dans ce roman, pourquoi pas. Il aurait pu être intéressant mais son traitement m'a paru brouillon. Je ne suis pas parvenue à m'imaginer clairement l'univers. Tout me semblait très flou, abstrait. On ne sait pas comment les personnages en sont arrivés là, qui tirent les ficelles, quels sont les véritables enjeux, à quoi ressemble la Cité, combien de personnes y vivent etc. Bref, trop peu d'éléments concrets pour donner corps à cet univers. Et le dénouement n'a fait qu'augmenter mon insatisfaction !! La fin arrive comme un cheveux sur la soupe, l'histoire semble s'arrêter en plein milieu. Trop de questions demeurent sans réponse, une vraie déception.

Merci malgré tout à Babelio et Scrineo pour l'envoi de ce livre. C'est toujours un plaisir de se voir confier l'opportunité de découvrir un nouveau livre.
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Amalia Anastasio n'est pas un auteur mais un duo de deux écrivains. Amalia est traductrice et Anastasio son compagnon. Boxap 13-07 est leur premier roman écrit à quatre mains. J'ai eu ce roman lors d'une opération spéciale Masse critique organisée par Babélio qui décrivait ce roman comme « Une dystopie sur les dangers de l'hyper technologie, dans la veine de la série Black Mirror. » Cela semblait prometteur surtout que je viens de terminer la série Black Mirror que j'ai globalement beaucoup apprécié. Cependant, le roman a bien vite eu des airs de déjà vu.
Un univers détaillé mais trop familier

Le roman se situe dans une société futuriste dominé par la technologie, surtout l'excès de technologie et le mensonge. Les gens pensent vivre dans un monde idéal où les guerres n'existent plus, la pollution non plus, le réchauffement climatique ayant été stabilisé et où tout le monde est beau et gentil. Pourtant, la réalité est tout autre. Quelle surprise! du moins, c'est ce que ressent Aïleen quand elle apprend la vérité. La Terre n'est plus qu'une immense zone urbanisée sans nature. Les humains vivent dans des boxap c'est à dire des petits appartements standards sans fenêtre ni porte d'entrée, en gros des boites de rangement pour humains. Ils passent leur vie enfermés dans ces boxap et font tout virtuellement: leur travail, leur relation de toute sorte, leur voyage…

La description de l'univers est assez poussée dans le but de montrer les dérives de l'hyper technologie, du virtuel. Par ce biais, les auteurs font une critique de nos sociétés modernes dirigées par les réseaux sociaux, le paraître, la superficialité, l'hyper consommation. Certes, c'est intéressant et juste, mais déjà vu plusieurs fois. On retrouvait ces thématiques dans Bonheur TM de Jean Baret mais traitées de manière beaucoup plus subtile. Dans un épisode de Black Mirror, on a quasiment le même univers : L'épisode 2 de la saison 1, 15 millions de mérites, se situe dans un monde futuriste où les gens productifs dorment dans des cellules dont les murs sont des écrans de télé diffusant des émissions de divertissement et de la publicité. Pour gagner de l'argent qui sert à subvenir aux besoins quotidiens, à acheter ou à zapper les émissions proposées, ils pédalent sur des vélos toute la journée. Chaque personne a un avatar informatique servant de porte-parole entre le monde physique et le monde virtuel. Cela fait tout de même beaucoup de similarités, trop à mon goût.
Un roman pas abouti

À côté de la grande ville, des gens ont choisi de vivre autrement. Ils sont considérés comme des marginaux, des rebuts. Ils vivent libres et sans technologie, arrivant par miracle à survivre et à cultiver sur une planète exsangue. le roman alterne entre deux personnages appartenant chacun à un monde: Aïleen, citadine ambitieuse qui rêve de grimper les échelons, et Astur, qui vit de l'autre côté de la ville. Cette narration permet au lecteur de connaitre les deux modes de vie. Seulement, à force de développer leur univers, les auteurs en oublient l'intrigue qui manque cruellement de profondeur et où on voit tout venir à l'avance. Certes, c'est plutôt un roman young adult mais tout de même, un peu d'intrigue ne nuit pas. de plus, les thématiques abordées parlent aux jeunes et moins jeunes mais est-ce suffisant pour changer les comportements? À mon sens non, car tout est traité superficiellement pour vraiment faire réfléchir.

Dans l'univers du roman, tout étant virtuel, les humains ne se reproduisent plus naturellement. Des couveuses ont ainsi été crées, créant, élevant de futurs esclaves, pardon êtres humains. Ces derniers sont remplaçables à souhait et semblent déjà très nombreux étant donné l'étendue de la ville. Or, la production continue, on ne sait pas vraiment pourquoi. Pour consommer certes mais il n'y a plus vraiment de quoi pour le nombre présent. Cela fait partie de quelques incohérences présentes ajoutées au fait que le roman n'a pas vraiment de fin, et est trop superficiel qui font un roman pas abouti, trop simpliste.

Boxap 13-07 est ainsi pour moi une déception. Un roman flirtant avec des thèmes déjà vus ailleurs et qui ne va pas au bout des choses. On ne fait qu'effleurer les choses sans vraiment aller en profondeur autant dans les personnages que dans l'intrigue. Alors oui on a bien « la dystopie sur les dangers de l'hyper technologie, dans la veine de la série Black Mirror » promise, mais sans rien apporter de neuf.
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Résumé : Sur une planète Terre dévastée par la surexploitation et la surconsommation humaine, les hommes vivent dans une cité, enfermés chacun dans un minuscule appartement, et vivant sans contact véritable avec les autres, seulement de manière virtuelle. Ce monde est régi par des codes et des habitudes que tous acceptent, vivant à travers la consommation. Parmi eux, Aïleen est une jeune femme ambitieuse à travers son avatar Aîko, elle souhaite grimper les échelons de la société. Mais elle va aussi découvrir l'envers du décor…

Mon avis : J'ai reçu ce roman dans le cadre d'un Masse critique spécial, et je remercie Babelio et les éditions Scrineo pour cet envoi.

Ce roman a été écrit à quatre mains par deux auteurs qui se sont inspirés des dérives de notre vie quotidienne avec une omniprésence des nouvelles technologies, et ont imaginé un monde futur qui pourrait être une dérive de notre monde actuel. Ils se sont également inspirés de la série « Black Mirror », où les hommes vivent dans une société dominée par les technologies et où chacun se trouve surveillé. Ici, les humains ont quasiment détruit l'intégralité de la planète, en pillant ses ressources au service d'une surconsommation excessive.

Dans ce monde, les humains n'ont plus de contact réel, tout est virtuel, et se passe par écrans interposés qui donnent l'illusion de la réalité. D'ailleurs, plus personne n'interroge cette vision de la vie, et chacun vit dans son monde virtuel sans se poser vraiment de question.

Aïleen, par l'intermédiaire de son avatar Aîko, est employée dans une usine, et a le comportement « consotoyen » modèle, car elle veut gravir les échelons de la société et pouvoir obtenir un poste avec plus de responsabilités, et donc plus d'avantages, comme un « boxap » (appartement) plus grand, et plus d'options possibles pour sa vie virtuelle.

Le jour où elle obtient enfin sa promotion de « blockmanager » (surveillante du bloc d'immeuble où elle vit), elle découvre avec stupeur que le monde qu'elle connaissait jusque-là est en fait truffé de mensonges, et que la réalité est beaucoup moins jolie que ce qu'elle imaginait.

Cette prise de conscience va l'amener à commencer à douter et à réfléchir par elle-même. Surtout qu'il semblerait qu'il existe des humains qui vivent en dehors de la cité, dans la nature…

Ce roman futuriste et dystopique est un coup de coeur, car il met en avant les dérives possibles d'une société hyper-virtuelle, où l'homme a perdu le contact avec la véritable nature, et avec ses semblables, et où consommer est la seule raison de vivre.

Tout comme les rares hommes qui vivent à l'extérieur de la cité, on découvre avec stupeur et crainte cette société devenue inhumaine, dominée par les relations virtuelles, où chacun vit enfermé chez soi, enfermé dans sa propre bulle, et où seuls les robots circulent. Cet avenir fait froid dans le dos, mais pourrait bien devenir une réalité, l'homme étant poussé à toujours consommer, sans penser à la préservation de la planète, et acceptant passivement les évolutions technologiques qui lui font parfois perdre pied avec la réalité.

L'héroïne, Aïleen, va découvrir ce que cache cette société idéale, et va commencer à réfléchir par elle-même. Ce sera la début d'une transformation, et de la volonté de se révolter.

Au début, il m'a été un peu compliqué de rentrer dans le récit, notamment à cause des mots utilisés dans la nouvelle société, dont il fallait lire la définition dans le lexique en fin d'ouvrage, mais rapidement, je m'y suis faite. D'ailleurs plein de mots font référence à nos technologies et réseaux sociaux actuels.

Un livre que je recommande, qui permet de réfléchir au sens que chacun veut donner à sa vie, et à la société dans laquelle il souhaite vivre : une société sans danger, où tout est décidé pour soi, et où l'homme n'a plus à réfléchir mais à consommer, ou une société plus respectueuse de la nature, et où les relations humaines priment ?

La fin est ouverte, et laisse la place à l'imagination du lecteur, ou peut-être à un deuxième tome ?
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Un univers que j'aimerais ne jamais connaître…

Nous découvrons dans ce roman un univers à l'écosystème dévasté et aux dérives extrêmes de la technologie, le tout articulé par la cupidité de certains minoritaires.

Aïleen est enfermée depuis toujours dans son appartement appelé « boxap ». À travers elle, on découvre la vie menée avec les nouvelles technologies, alors qu'elle est emmurée et ne peut expérimenter des relations sociales qu'uniquement digitales.

Je pensais qu'on allait aller bien plus loin dans l'histoire. Dans ce récit, on se cantonne à une description souvent poussée à l'extrême pour susciter le dégoût d'un univers totalement dirigé par l'hyper-technologie. Cet univers permet aux auteurs de réaliser une satire de nos dérives actuelles, ici poussées à leur paroxysme ce qui est très intéressant. Cependant, c'est réalisé aux dépends d'une intrigue beaucoup trop ténue et quasiment inexistante au final. Pollution, écologie, robotisation et politique de consommation sont au coeur de ce roman. Mais il n'y a pas de réelle fin, pas de conclusion. En effet, la fin est plus qu'ouverte et pour moi il n'y en a juste pas.

On se retrouve bien évidemment devant une prise de conscience et une évolution d'Aïleen sans réellement d'intrigue derrière et c'est vraiment dommage. C'est clairement décousu et je vois un peu mieux la comparaison à la série Black Mirror : on expose un point de vue intéressant sur certaines dérives sans insister sur l'intrigue ou la conclusion.

Boxap 13-07 propose une vision intéressante et satirique de notre société actuelle via un univers régit par l'hypertechnologie. J'ai vraiment apprécié les questionnements et réflexions exposés, mais j'aurais apprécié une véritable histoire dans cet univers car je n'ai pas trouvé l'intrigue assez aboutie.
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J'ai été dans l'ensemble assez déçue par cet ouvrage.

Nous suivons deux personnages, qui nous parlent de leur présent dans deux mondes différents (et pourtant à quelques mètres l'un de l'autre) : L'un vit dans une nature grise et pollué, mais au grand air et en communauté, l'autre dans un "Boxap", une pièce comme un cube où tout se fait virtuellement.
Le topo, dès le départ, m'évoque assez furieusement Black Mirror, un épisode de la saison 1 qui avait peu ou prou ce principe : tout est virtuel, il faut travailler pour acquérir des privilèges, et consommer, toujours.
Ici le concept est poussé à l'extrême, avec un vocabulaire qui va en ce sens : on parle de "consotoyen", et le but est de... consommer. de la naissance à la mort, être devant un écran et consommer.

L'idée n'est donc pas mauvaise, bien que déjà vue, et pourtant, j'ai le sentiment qu'un truc ne fonctionne pas.
Est-ce parce que j'ai eu du mal à "croire" aux retournements de situation ?
Ou le ton général du récit ?
J'avoue que notre héros trop bravache, qui échange des joutes verbales qui se veulent drôles pendant des pages et des pages, en plein milieu d'un couloir où ils peuvent être repérés à tout moment, ça m'exaspère - surtout qu'on nous dit qu'ils doivent être discrets, etc etc. Donc silence absolu, sauf pour les vannes de cour d'école.
En parlant de too much, les mots inventés (ou définit) que l'on retrouve dans le lexique de fin d'ouvrage, sont beaucoup, beaucoup trop nombreux. Sur certaines pages, on se réfère au lexique 5 ou 6 fois. La lecture en devient hachée et fastidieuse.

Les personnages, comme je le disais, ne sont pas vraiment attachants. le héros est bravache et arrogant, mais, bien sûr, les anciens de son village lui donne le feu vert pour aller crapahuter dans des endroits interdits et embarquer du monde avec lui. "Avec un peu de chance, on renversera l'ordre établi".
Eh bien oui, car comme toutes les dystopies actuelles, il s'agit de renverser l'ordre établi - et visiblement, l'idée, c'est que ça passera par des ados.
Quant à notre protagoniste féminine, elle est un peu plus touchante car sa prise de conscience, quoique rapide, est un petit plus crédible.
Quant aux autres personnages... Ils ne brillent pas vraiment par leur charisme. Ce sont surtout des archétypes, bien que la chute finale nous révèle le vrai visage d'un personnage que l'on ne soupçonnait pas. J'aurais au moins été surprise !

Malgré tout, il faut avouer que l'histoire n'est pas mal construite, et parviens à hameçonner le lecteur. Malgré ce que je considérai personnellement comme des défauts, j'ai souhaité savoir ce qui allait se passer, et les dessous de ce monde de "box".
J'ai été toutefois très déçue de constater qu'il s'agissait certainement d'un tome 1 déguisé, vu la fin de l'histoire. Je ne serai sans doute pas candidate à découvrir la suite de l'histoire.
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Je dois bien avouer que ce livre m'a fait penser à un film avec Bruce Willis sorti en 2009 Clones. Je ne sais pas si vous l'avez vu, mais avec ce livre eh bien nous sommes dans le même genre d'univers. Cependant, je n'avais pas trop accroché à ce film, Bruce Willis ne m'a pas trop convaincue, mais passons, nous ne sommes pas là pour parler de ce film, mais bien de BOXAP 13-07 🙂

Je vous préviens déjà que si vous avez envie de découvrir ce livre, soyez prêt à ne pas pouvoir le lacher avant la fin. Il a eu cet effet sur moi, je suppose donc que ce sera également votre cas. Et franchement ? Je suis trop vite arrivée à la fin, en tournant la dernière page, je ne pouvais croire que j'étais déjà au bout, et pour vous dire à quel point c'est prenant, je n'ai même pas pensé à prendre de notes durant ma lecture, chose qui m'arrive rarement.

Il faut savoir que j'ai une folie avec les yeux, je ne sais pas d'où cela peut me venir, mais j'adore les yeux. Il faut agrandir l'image de couverture, ou avoir le livre sous la main pour le voir, mais les yeux de cette femme sur la couverture sont juste wahou, non seulement la couleur, mais le détail se trouve dans son oeil gauche (donc celui de droite sur l'image), c'est là que l'on comprend directement que nous ne sommes pas dans un livre qui parlera licornes et compagnie.

Mais passons car là je pense que je m'égare un peu ! Non ? Mais si, vous pouvez le dire je ne vous en voudrai pas 😉

Une des choses que j'ai grandement apprécié, c'est que nous rencontrons énormément de terme spécifique au récit, mais que chacun d'eux est expliqué dans un glossaire. Un exemple parmi tant d'autre, c'est le terme Bobio, si vous deviez en donner une signification, le sauriez-vous ? Eh pourtant c'est assez simple, il s'agit d'une contraction entre « bobo » et « bio ». Mais si certains termes reviennent souvent, dès que vous avez lu leurs significations, elles vous restent jusqu'à la fin sans devoir retourner dans le glossaire. Ce sont des termes qui peuvent paraître compliqué, mais qui au final sont simples et logiques.

Finalement, la seule chose que je pourrais reprocher au récit, c'est justement la fin. Cette fin qui n'en est pas vraiment une et qui laisse le lecteur avec beaucoup de questions. Les auteurs (oui il s'agit d'un quatre mains) ont fait le choix d'une fin complètement ouverte, à nous lecteur de créer cette fin selon nos envies, mais je trouve cela tellement frustrant !

Les auteurs abordent énormément de thèmes dans ce récit, notamment notre excès en ce qui concerne les ressources qui un jour seront totalement épuisées, ou encore notre dépendance au virtuel.

BOXAP 13-07 est ce que je considère comme une belle découverte, même si la fin m'a frustrée, mais j'espère que les auteurs pensent à une suite, et si celle-ci voit le jour, je fonce dessus 🙂
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Il y a des livres que jamais nous n'aurions aimé lire et Boxap en fait largement partie.
Si l'idée de départ de ce roman m'a totalement plue et les première pages aussi j'ai très très vite déchanté, m'ennuyant fermement à chaque page que je tournais. J'ai reçu ce livre (Babelio et Scrineo) avec une feuille de presse de la maison d'édition pour y lire que ce roman est dans la droite ligne de la série Black Mirror...Black Mirror quoi! Au même titre que les bandeaux racoleurs autour des livres ou ces vidéos youtube dont les titres sont souvent des grands mots pour peu de choses (ahhh les fameuses vidéos putaclic), Scrineo en nous disant que ce roman est dans la droite ligne que Black Mirror c'est franchement limite. Oui certes, ce roman aborde bien les dérives de la technologie à ces points les plus extrêmes mais j'ai envie de croire que la série m'offre quand même plus que ça. Autre élément même si Scrineo est une maison d'édition jeunesse, en parlant de Black Mirror je suis désolée mais le public, n'est plus du tout le même. Je ne doute pas que quelqu'un boutonneux regardent cette série mais je pense que la moyenne d'âge de la série dépasse largement les 25ans. Tout ça pour dire que je m'attends à lire un young adult avec une qualité d'écriture pouvant plaire à un public beaucoup plus vieux (j'ai 33ans).
C'était lent, sans intérêt. Il ne se passe rien. Oui on apprend comme fonctionne dans ces grandes lignes cette société au pour finir la plupart vivent dans de grands immeubles et devant un écran, leur avatar vivant une vie idéalisée, aseptisée où les like sont rois. D'un autre côté, il y a encore quelques personnes qui vivent au "grand air". Air étouffant, nature semi désertique ou aucune technologie n'est présente. On se doute bien que ces deux mondes vont se rencontrer, je n'ai toujours pas vraiment compris pourquoi. On apprend de vagues informations sur qui à créer cette société, pourquoi le monde à évoluer ainsi mais les 3/4 du temps nous sommes dans ce Boxap à choisir avec Aïleen sa nouvelle tenue ou sa découverte des cookies. le manque cruel d'informations sur ce monde dans ce premier tome me font penser qu'il y aura une suite. Enfin je suppose parce que sinon le principe de fin ouverte est vraiment un gouffre à ce moment-là.
Ah oui ajoutons aussi cette petite touche des auteurs qui partagent avec nous un lexique des nouveaux mots de cette société. Vous serez d'apprendre la définition d'un Aïephone, l'expression ASAP, les émojis, un like, ce qu'est un fake, un live et encore mieux: un mugXXL. Très surprise d'apprendre que c'est une très grande tasse. Je rappelle que le bouquin est adressé aux 15ans et plus... Je rappelle que niveau dystopie young adult on attend tous du high level (désolée chers ados de 15 ans si vous ne comprenez pas ces deux termes anglais, je pense qu'ils sont aussi dans le lexique du roman). Juste nous dire à quoi ressemble notre société ne suffit pas. Il faut creuser plus car l'idée de base était vraiment bonne. Mais tout ça reste bien trop superficiel à mon goût.
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Dans un futur lointain (ou pas tant que ça), les habitants de la Terre vivent dans un monde quasiment virtuel. Les bébés sont créés artificiellement et grandissent beaucoup plus vite. Une fois adulte, les humains sont placés dans un Boxap, un petit appartement duquel ils ne ressortent pas. de là, ils peuvent se connecter sur les réseaux, y travailler, avoir des loisirs, des relations sexuelles... Tout se fait à travers des avatars dans des mondes virtuels. Aileen est très douée pour cette vie, elle monte les échelons de la société très facilement, ce qui lui fait accéder à un poste de blocmanager. Pour cela, il est important de consommer. Car les "points" s'acquièrent avec ce que l'on consomme. Toute la société est basée sur la publicité et la consommation.

Parallèlement, le lecteur suit Astur, qui vit dans la nature avec des rebelles qui ont refusé, il y a des dizaines d'années, de s'intégrer à cette société de consommation. L'air est pollué et la ville s'étend de plus en plus grâce aux robots qui construisent les immeubles hyper rapidement. Astur décide d'aller visiter la ville pour essayer d'arrêter son expansion. Mais c'est une visite dangereuse...

Ce roman de science-fiction est bien mené, on comprend vite comment fonctionne la ville et la société. Il y a de nombreuses inventions, les auteurs n'ont pas été avares de descriptions. On devine assez vite qu'Aileen et Astur vont être amenés à se rencontrer, mais on se demande comment et pourquoi tout au long du récit.

C'est un roman qui nous fait nous poser plein de questions sur la société d'aujourd'hui et ce que la Terre deviendra : pollution, consommation, réseaux sociaux, relations virtuelles... Autant de thèmes exploités ici.

J'ai bien aimé cette lecture qui est assez facile, je l'ai lu très rapidement. le seul défaut pour moi c'est la fin. La fin ouverte m'a franchement déçue, rien sur le livre ne laisse supposer qu'il s'agit d'un premier tome, je m'attendais à lire un one shot avec une vraie fin. Là, on a une fausse fin. Alors un tome 2 en prévision ? Juste une fin ouverte ? Je ne sais pas mais oui, je suis déçue.

Autre point qui m'a gêné dans ma lecture, un vocabulaire entièrement imaginé pour l'histoire, avec des astérisques qui renvoient... à la fin du livre ! Je déteste ça, je ne fais jamais l'effort d'aller voir la définition. Là il y en a plus de 100 !! Les mots sont souvent des réécritures de mots que l'on connait donc ça n'empêche pas vraiment la compréhension. Mais je n'ai pas vraiment vu l'intérêt.

Un livre à proposer aux lycéens ou collégiens bons lecteurs !

Merci Babelio et Scrinéo !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Si le contexte imaginé était pourtant une base d'intrigue intéressante, j'ai eu beaucoup de mal à la lecture de cet ouvrage. le nombre étourdissant de néologismes, parasitant les pages de références au  volumineux glossaire final est d'une lourdeur assez désagréable. Même si je comprends l'intérêt d'installer un lexique propre à un nouvel univers, il est bien trop pesant ici. J'ai failli plusieurs fois stopper ma lecture à cause de ça. Les  constructions des phrases elles-même m'ont parues artificielles. Les expressions et le langage des personnages également manquaient singulièrement de fluidité, de naturel. Passant trop facilement d'un registre à l'autre, désarçonnant le lecteur. C'est peut-être un effet voulu, mimant l'existence désincarnée de Aïleen, déshumanisée et contrefaite jusque dans son expression? de même, l'astuce consistant à donner des noms différents aux personnages et leurs avatars (qui eux-mêmes ont plusieurs formes et plusieurs noms...) freine la compréhension des propos. L'équilibre m'a paru aléatoire et surprenant entre les longues descriptions d'hyper-technologies futiles et les fulgurances de violences, très déstabilisant. L'évolution de l'histoire ne surprend pas, trop évidente. L'intérêt de suivre à la fois des personnages de la société virtuelle et d'autres installés en dehors est intéressant cependant.

Cet ouvrage me paraissait au départ aussi attractif que sa couverture, et finalement je dois reconnaître être totalement passée à côté. J'ai ressenti de la frustration, des longueurs et évidences, un sentiment d'inachevé dû à sa fin abrupte. Qui sait, une suite est peut-être prévue, qui équilibrera l'intrigue?

Cet ouvrage dénonce très certainement notre société consumériste, alerte sur l'hyperconsommation, la course aux apparences et les dérives de la réalité virtuelle. Il se réclame de la veine de la série "Black Mirror". D'autres lecteurs que moi sauront sûrement l'apprécier davantage.
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