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Citations sur L'Emprise familiale (9)

je réalise que j'ai une vision très étriquée des choses. Je me suis figée dans un schéma Je comprends combien les messages de mes parents étaient mortifères, mais je ne sais pas quoi en faire. Je sais, mais je ne sessens aucune émotion. Je vis. Mais je n'existe pas. Je me sens morte et vivante à la fois.

Le souvenir de cet enfant blessé ne s'effacera jamais.
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Le monde est dangereux, non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.
Albert Einstein
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On ne peut rien changer au passé, on ne peut éviter que les dommages qui nous ont été infligés aient eu lieu, mais on peut se réparer et regagner son intégrité perdue. Faire la lumière sur son passé permet de sortir enfin de l’invisible prison de l’enfance et de se transformer d’inconsciente victime du passé en adulte responsable, qui connaît son histoire et l’assume.
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Reconnaître les torts des parents permet de ne plus les porter, c’est l’essentiel. Cette reconnaissance est parfois bien malaisée, lorsque les sévices sont subtils, c’est le cas des sévices psychologiques. Il est plus difficile de reconnaître la maltraitance psychique que la maltraitance physique. Or sans cette reconnaissance, on ne sait pas contre quoi lutter, on ne sait pas non plus de quoi on doit guérir. Le mal-être reste flou, impalpable, sans causes parce que celles-ci sont ignorées, niées ou minimisées.
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Il faut pouvoir mourir à son passé pour pouvoir vivre pleinement sa vie d'aujourd'hui.
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Dans un subtil jeu d’influences réciproques, les enfants s’adaptent à leurs parents et aux événements qui émaillent leurs tendres années. Ils en tirent inconsciemment les conclusions que leur psychisme juvénile leur permet d’assimiler. L’enfant est vulnérable et sensible, mais à la différence du bloc d’argile, il est moins passif : il interagit avec son sculpteur et évolue au fil des ans.

Pour nos enfants aujourd’hui, comme pour nous-mêmes hier, ces influences initiales, prégnantes et décisives sont belles et réfléchies, maladroites et médiocres, ou carrément sordides et terriblement traumatisantes. Elles constituent le bagage psychique fondamental avec lequel nous affrontons tous un jour ou l’autre la complexité de la vie des grandes personnes, nous la subissons ou nous la choisissons. C’est la nôtre maintenant.

Y sommes-nous bien préparés ? Sommes-nous capables de prendre les bons trains, avec ce lourd bagage ? Et si nous restons un peu longtemps calés sur le quai, ne sachant quelle voie choisir ou ratant systématiquement les voitures dans lesquelles on aurait pu sauter, serait-ce à cause de ce fardeau qu’on traîne partout et dont on n’arrive pas à se débarrasser ? Peut-on faire la différence entre ce conditionnement qui nous modèle comme une seconde peau et notre vraie personnalité ? Peut-elle émerger du carcan de l’enfance, a fortiori d’une enfance blessée ?
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Lorsque, jeune adulte, nous sommes au bord du nid, à l’heure d’ouvrir nos ailes pour découvrir et créer notre propre vie, nous sommes profondément formatés par ces deux décennies passées dans notre famille d’origine. Elles ont coloré confiance en soi, désirs et ambitions, généré hontes et culpabilités, nourri peurs, timidité et angoisses. Ces années au sein de la famille sont largement responsables de nos bouffées de colère volcaniques ou de nos flots de larmes irrépressibles, tout autant que de notre émotivité à fleur de peau, de notre culture fanfaronnante ou de notre humour vitriolé. Et peut-être aussi du choix de notre métier, de notre conjoint ou du désir de fonder une famille.
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(p.60) Reconnaître les torts des parents permet de ne plus les porter, c’est l’essentiel. Cette reconnaissance est parfois bien malaisée, lorsque les sévices sont subtils, c’est le cas des sévices psychologiques. Il est plus difficile de reconnaître la maltraitance psychique que la maltraitance physique. Or sans cette reconnaissance, on ne sait pas contre quoi lutter, on ne sait pas non plus de quoi on doit guérir. Le mal-être reste flou, impalpable, sans causes parce que celles-ci sont ignorées, niées ou minimisées.
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(p. 250) Amin Maalouf écrit dans son livre Orignes: Je n'aime pas le mot racines, et l'image encore moins. Les racines s'enfouissent dans le sol, se contorsionnent dans la boue, s'épanouissent dans les ténèbres; elles retiennent l'arbre captif dès la naissance et le nourrissent au prix d'un chantage: tu le libères, tu meurs ! Les arbres doivent se résigner; ils ont besoin de leurs racines; les hommes pas. Nous respirons la lumière, nous convoitons le ciel et quand nous nous enfonçons dans la terre, c'est pour pourrir.
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