C'est étrange que tant d'hommes se battent alors que si peu le désirent.
Un corbeau vola autour du mort, se percha sur son épaule, tendit le bec et engloutit un bout de chair. Un autre le rejoignit, puis un autre, et un autre encore. Leurs croassements résonnaient dans le vent qui faisait doucement osciller le cadavre.
‒ Je suis un étranger et un ignorant. Pardonnez-moi si je ne comprends pas ces armes irrésistibles que vous venez de mentionner."
Voilà si je ne me trompe, la façon la plus polie dont on m'ait jamais traité de menteur, songea Everard
("Échec aux Mongols")
Dire adieu à nos amis nous a brisé le cœur. Nous leur avons promis de les revoir à l’occasion, tout en sachant que nos visites s’espaceraient jusqu’à cesser complètement. Il nous serait trop dur de leur servir les mensonges obligatoires. En fait, nous leur avions fait comprendre à demi-mot que mes nouvelles fonctions étaient une couverture pour un poste à la CIA.
Enfin, les instructeurs de la Patrouille du temps m’avaient dit que la vie d’un agent se résumait bien souvent à une série d’adieux. Je ne tarderais pas à apprendre ce que cela signifiait.
La réalité ne se conforme jamais aux cas d’école.
Je pense que la plus grande part de la misère humaine vient de fanatiques bien intentionnés comme celui-ci.
("La Patrouille du Temps")
Il pensait comprendre la situation. Si elle souhaitait se marier, ce n'était pas tant pour échapper à son statut de femme célibataire, source de mépris et de soupçons à peine déguisés, que pour avoir des enfants. Dans ce peuple, il n'y avait pas pire sort que de périr sans descendance, c'était redoubler l'emprise de la mort.
("D'ivoire, de singes et de paons")
- Eh bien, j'ai vu la Tétralogie de Wagner. Et alors que je me trouvais en mission en Scandinavie vers la fin de l'ère des Vikings, j'ai entendu parler de l'histoire de Sigurd, qui a tué le dragon et réveillé la Walkyrie, pour finir ensuite par tout foutre en l'air.
- Ce n'est qu'une infime fraction de l'histoire, monsieur.
(Le Chagrin d'Odin le Goth)
Sur le long terme, c'est par leurs rêves que vivent les hommes, et c'est pour eux qu'ils meurent.
(Stella Maris)
Affronter la mort, d'accord, mais l'oubli, le néant, la disparition de tout ce que je connais...
(Stella Maris)