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3,79

sur 160 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En l'an 2100, la Terre se meurt suite à l'accroissement incontrôlé de sa population, décision est prise d'envoyer onze immenses vaisseaux à travers l'espace pour coloniser de nouvelles terres. Trois siècles plus tard, ils sont découverts par les Ildirans, peuple extra terrestre maîtrisant le voyage à la vitesse de la lumière. Les extraterrestres bienveillants offrent aux humains cette technologie, permettant la colonisation rapide de tout le bras spiral de notre galaxie. Après la découverte d'une arme créée par une civilisation éteinte, les Klikiss, les humains enflamment une géante gazeuse pour terraformer ses satellites. Mais ils ne se doutent pas que cette action anodine va également enflammer la galaxie.
Le rythme de ce premier tome est très lent, il faut attendre près de 200 pages pour que cela démarre.
C'est aussi le principe des séries, et Anderson prend le temps de développer ses différentes intrigues pour amener le lecteur l'a où il veut.
Qui dit intrigues multiples, dit nombreux personnages. Et à ce niveau-là, le lecteur est comblé, parfois même jusqu'à l'écoeurement. Avouons-le, il y en a trop et bien sûr l'auteur veut tous les faire parler. Résultat : des chapitres très courts, 3 ou 4 pages en moyenne, où le lecteur saute d'une histoire à l'autre, affaiblissant passablement la narration. Évidemment encore une fois, toutes les intrigues mises en place ne se valent pas, certaines sont addictives comme le destin des klikiss et de leurs robots, quand d'autres sont bien moins intéressants, et s'essoufflent d'elles-mêmes.
Pour finir, à coup de trois pages par protagoniste, l'auteur ne peut certainement pas élaborer une quelconque psychologie complexe pour chacun de ses personnages. On pense naturellement au Président Wencezlas et au roi Peter, très/trop caricaturaux dans leurs rôles.
Au-delà de ça, la saga est une sf "standard", avec son lot d'extrapolation technologique, ses aliens méchants et retors, ses civilisations disparues mais qui, rassurez-vous, reviennent inopinément (ah… satané deus ex machina !) pour dynamiser un univers en pleine expansion.
Bref, un tome 1 sympathique augurant un moment de divertissement sans prétention.
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De la série B de science-fiction pour moi.
Ca aurait pu être sympa, mais ça sonne creux, les races qui s'entrecroisent rappellent trop de clichés, ou en tout cas l'univers ne s'affirme pas suffisamment malgré de longues descriptions.
J'ai d'abord été conquis dans les premières pages, mais au fil des chapitres, ce qui s'annonçait innovant retombe, en tout cas, la mayonnaise n'a pas pris pour moi...
Je n'ai rien trouvé de rafraîchissant.
La lecture est fluide, mais elle ne m'a pas fait voyager bien loin au final...
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Un beau travail : l'auteur commence ici une saga de 7 volumes, dont on sent qu'elle sera très très bien réalisée... Les chapitres se succèdent, très courts, autour de plusieurs personnages, permettant de réaliser une grande fresque d'un univers futur, où l'humanité a rencontré une espèce extra-terrestre qui a lui permis de maitriser le voyage spatial. Il en est né une immense fédération, traversée par des intrigues politiques, et menacée par l'irruption de mystérieux ennemis.

Rien que du très classique, mais après une mise en place un peu longue, cela fonctionne sans anicroches. Pour cause : écriture journalistique limpide, personnages parfaitement définis, totalement logiques avec eux mêmes, développement préparés de longue date. Efficace donc, mais beaucoup trop lisse à mon goût. J'aurai apprécié que les personnages sortent parfois un peu de leur rôle, se permettent un peu d'irrationalité, mais non ! Ou tout simplement qu'un rebondissement me surprenne, ce qui est arrivé dans le dernier chapitre, mais c'était l'exception.

Bref, ce roman est à la science-fiction à peu près ce qu'est le fromage le gruyère rappé en sachet à l'emmental : bien conditionné, aseptisé, simple à faire fondre pour n'importe quelle recette... mais sans beaucoup de goût ou de caractère.
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reçu dans le cadre masse critique

Voici le premier tome d'une série qui en compte 7. L'auteur présente tout un univers de manière très claire , ce premier tome est là pour présenter l'histoire, le contexte , il s'agit de la base de la Saga à venir.

Chaque chapitre propose le point de vue d'un des différents protagonistes appartenant à chacune des civilisations. Il n'y a pas beaucoup d'action, c'est d'avantage une introduction (une longue introduction mais vu l'univers construit par l'auteur il faut bien ça).

Nous sommes en 2427, les hommes ont exploré l'espace, rencontré d'autres peuples et fondé des colonies.

Deux siècles plutôt, en 2244, les habitants d' un vaisseau envoyé dans l'espace ont été sauvé par les Ildirans, une race d'extra terrestes humanoïdes, extremement developpée, semble t il pacifique et bienveillante. Cette socièté est dirigée un mage imperator qui est connecté à tous ses sujets via un lien télépathique, le thisme.
Les Ildirans ont aidé les terriens à developper leur connaissance et leur flotte spatiale.

Si la terre reste la base centrale, gouvernée par un roi fantoche, les intérets économiques sont défendus par la Ligue Hansétique Terrienne qui exerce un diktat économique sur quasiment tout l'univers connu.

S'opposant à cette ligue, des humains ont formé, très tôt, vers 2250, un groupe disparate, appelé les Vagabonds, qui exploitent les gisement d'ekti, le carburant des vaisseaux stellaires. Prudents, ils dissimulent le réel état de leur richesse. Pour lutter contre l'hégémonie de la Hanse, certains s'adonnent au piratage et sont sévèrement puni ( peine de mort).

En 2244, un des vaisseau peuplé d'humains est arrivé sur Théroc, une planète peuplée d'arbres semi conscients et télépathes. Les humains et la forêt sont entrés en osmose. Les humains sont devenus des "prêtes verts ". Ces derniers sont précieux pour tous, car à travers les arbremondes, ils arrivent à communiquer instantanément à travers toute la galaxie. Pacificistes et détachés des valeurs matérielles, ils évoluent très en retrait des autres groupes, du moins jusqu'à maintenant.

Bien que disposant encore d'espace à découvrir, les terriens de la Ligue Hansétique décide d'utiliser une nouvelle technologie, récemment découverte, appartenant à une race visiblement éteinte, pour créer un soleil et avoir ainsi de nouvelles colonies à conquérir.

Ce faisant ils vont déclancher une tragédie en exterminant une grande partie d'une race extraterreste vivant sous forme gazeuse, bien décidée à se venger, peu importe sur qui...



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Au risque de décevoir, ce n'était pas une bonne expérience, mais pas une mauvaise non plus. Je n'ai pas réussi à entrer complètement dans le récit. Pourtant, il y a plein de bonnes idées. Je pense, par exemple, aux prêtres verts et aux arbres-mondes.

Le roman est découpé en 115 petits chapitres, et certains n'ont rien à voir le précédent. On abandonne une intrigue pour la reprendre beaucoup plus tard. de plus, parfois, la lecture était ennuyante.

Plus je lisais, plus mon intérêt pour l'intrigue diminué.

Je précise que le roman n'est pas une catastrophe, mais je ne lirais pas la suite.
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