Citations sur Le sommeil des justes, tome 6 : Comme l'ombre d'un do.. (45)
Même si elle ne faisait pas confiance à l’agent du FBI, elle n’était pas prête à dire du mal de lui à ses collègues. Son père lui avait appris à respecter ses pairs, quel que soit le badge qu’ils portaient.
Je me suis toujours demandé comment un mec pouvait bander devant une salope aussi froide. Malgré l’enveloppe chaude, je parie que c’est comme baiser un cadavre.
Maîtriser deux femmes témoignait d’un haut degré de confiance. L’idée qu’il ait été prêt à s’occuper de quatre personnes effrayait Erin.
Même si cela allait à l’encontre de tout ce qu’on lui avait appris en grandissant, Erin n’enleva pas ses bottes à la porte, et Darsh non plus. Si la situation se dégradait, la dernière chose qu’elle voulait, c’était être pieds nus.
Une personne saine d’esprit lui aurait dit la vérité, mais cela n’avait rien de glorieux. Et elle ne voulait ni pardon ni compréhension, surtout de la part de cet homme. Moins il l’aimait, moins cette attirance entre eux serait un problème.
Parfois, les gens ne se débattaient pas. Ils se fermaient et attendaient que ça se termine. C’était probablement l’instinct de survie qui se manifestait face à quelqu’un de plus fort, et de plus violent. La survie impliquait de nombreuses choses : le combat, la fuite, l’endurance et la chance. De nombreuses victimes de viols se figeaient et se reprochaient de l’avoir fait. Beaucoup agissaient d’une manière qui n’avait aucun sens pour les observateurs disséquant les événements après coup. Souvent, les victimes ne se souvenaient pas des détails de l’agression, car leur cerveau se mettait en veille pour leur permettre de survivre à ce traumatisme. Perdre la bataille pour gagner la guerre ? Peut-être. Peu importe ce que c’était, les avocats de la défense adoraient cela.
Il s’était toujours enorgueilli de son contrôle. Il n’était pas guidé par des pulsions ou des désirs. Il était méticuleux, dévoué et travailleur. Mais plus que cela, il savait à quel point il pouvait être dommageable que les gens poursuivent égoïstement leurs désirs sans se soucier des autres.
Elle avait juste besoin d’oublier leur passé et de lui soutirer le plus d’informations possible pour pouvoir arrêter ce tueur. C’était la seule chose qui comptait.
Le fait qu’ils aient couché ensemble et qu’il se soit manifestement fait une opinion d’elle sur la base de cette rencontre la mettait mal à l’aise, mais c’était le prix à payer pour reprendre le contrôle de sa vie. Elle n’avait pas l’intention de gâcher cette opportunité ou de laisser le souvenir de cet événement faire dérailler sa carrière.
Son beau visage ne diminuait en rien sa masculinité. Sa grande taille, ses larges épaules et ses longues jambes remplissaient ses vêtements tactiques d’une manière qui faisait baver les femmes. Toutes celles du bureau lui lançaient des regards furtifs qui remerciaient le monde d’abriter des types sexy.
C’était peut-être ça le problème d’Ully. Il n’aimait pas avoir de la concurrence.