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4,3

sur 5715 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans cette histoire originale, l'auteur raconte la vie de Michelangelo Vitaliani, surnommé Mimo, un sculpteur nain dans l'Italie fasciste dans les années 1930.

Sa vie tumultueuse est marquée par son amour interdit pour Viola, la fille d'une famille influente, ainsi que par les événements politiques de l'époque.

Le récit aborde les thèmes de l'amour, de l'amitié et de la lutte contre le fascisme, tout en mettant en lumière les talents artistiques de Mimo.
C'est également un hommage à l'Italie et à son histoire artistique.

Ce roman dense allie une écriture soutenue et captivante à une intrigue riche en rebondissements, une histoire fascinante qui mêle romance et histoire avec brio.

Ce livre audio m'a vraiment plu, même si je sais que je l'aurais abandonné en format papier.
J'apprécie beaucoup cet auteur et j'ai lu tous ses ouvrages avec beaucoup d'enthousiasme.

Toutefois, celui-ci m'a sorti de ma zone de confort en raison des thématiques abordées, notamment autour de l'art, qui ne m'attirent pas particulièrement.

Malgré cela, j'ai été suffisamment emportée par cette écoute, grâce à l'histoire d'amitié très forte entre les deux personnages principaux qui constitue selon moi la force de cette oeuvre.

Les 10 heures d'écoute m'ont tenue en haleine et plus j'avançais dans l'histoire, plus j'étais captivée.
J'ai également apprécié les deux voix, qui ont été un autre élément déterminant pour me donner envie de poursuivre la lecture.

La fin, touchante et surprenante, m'a particulièrement marquée.

Cette épopée, différente des autres ouvrages de l'auteur, demande une certaine attention en raison de sa densité et de sa richesse.

Je suis ravie d'avoir pu découvrir ce livre grâce à sa version audio, qui m'a permis de l'apprécier pleinement.
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Amitié ✨

Deux adolescents,
deux personnes que tout oppose.
Ils n'auraient jamais dû se rencontrer.
Et pourtant… va naître une histoire d'amitié sur plusieurs décennies.

Viola, grande rêveuse, animée par la science et le savoir.
Mimo, les pieds sur terre, passionné par la sculpture.
Une histoire d'amitié avec ses hauts et ses bas.

L'art, l'Italie, l'amitié, l'Histoire…
Un bon mélange de thèmes que j'aime !

La plume est très agréable, douce, sensible.
Sublimée par un lecteur qui nous embarque dans l'histoire.
J'ai vraiment apprécié cette version audio !

Une belle découverte !
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C'est l'histoire de Mimo, homme de petite taille qui va devenir un grand sculpteur.
Le livre commence sur sa fin de vie, puis on retourne à son enfance quand sa mère le fait repartir en Italie. Une enfance difficile qui laissera des traces, même lorsqu'il sera devenu un sculpteur de renom. C'est aussi l'histoire de ses liens avec la famille Orsini, avec Viola bien-sûr, mais également avec les fils qui embarqueront Mimo et son génie dans les dessous de la politique et du Vatican.
L'écriture est belle et fluide et se laisse lire. Néanmoins, j'ai trouvé parfois l'histoire superficielle (il faut dire qu'elle couvre une longue période) notamment sur la carrière de sculpteur.
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Passé les quelques premières pages, j'ai été embarquée dans ce roman d'aventure où on découvre la belle amitié et pourtant inattendue entre Mimo et Viola en Italie.
La famille de Viola est assez particulière et met du piquant dans ce roman.
On suit surtout les aventures de Mimo, toute sa vie, comment il est devenu un grand sculpteur, contre toute attente.
J'ai bien aimé le personnage finalement mystérieux de Francesco qui est difficile à cerner tout au long du livre.
On trouve dans ce roman aussi de la politique avec le fascisme et les tensions que cela amène entre les différents personnages.
Un Goncourt qu'il faut lire je pense.
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Mimo à l'aube de sa mort, reclus dans un monastère, nous raconte ce qu'a été sa vie
Sa vie d'artiste sculpteur et sa vie avec et sans Viola, sa dulcinée.

On dit que les opposés s'attirent, ici c'est le cas, Viola, grande et jolie fille, riche héritière et
Mimo, vivant dans la pauvreté et souffrant de sa petite taille

Et pourtant une histoire d'amour naît entre ces deux êtres

13h d'écoute difficile à appréhender pour moi.

J'ai fait des retours en arrière surtout au début, je ne savais dire si j'aimais ou pas ces voix.
Et l'histoire ne me passionnait pas…
Et puis je me suis habituée à les entendre ces 2 voix (de Léo Dussolier et Lila Tamazit)
Elles ne me quittaient plus durant mes tâches quotidiennes, à tel point, qu'elles vont me manquer.

Le ton est juste parfait, langoureux, longiligne et nous laisse apprécier un écrit magnifique.
C'était doux, obsédant et apaisant, je me rendais compte que je ne pouvais m'en défaire de cette voix de Léo.

En livre, je l'aurais abandonné, c'est certain mais ici, les passages sont beaux, humbles, c'est bourré d'humilité.

Une histoire d'amour magnifique et une fin triste, difficile de vous le cacher

Et cette découverte de l'art était belle, je ne m'y intéresse pas du tout et ici c'était sublimé

En conclusion un audio que j'ai faillit abandonner et qui se révèle être une belle découverte
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Ce livre est mon tout premier Prix Goncourt. J'avoue que je ne savais pas à quoi m'attendre, mais je me suis lancée tête baissée.

Dès le début, j'ai été happée par l'histoire de Mimo : son côté rital (mot pour désigner les réfugiées italiens) mal aimé en France, et son côté Francese mal vu en Italie. Sa façon de faire son apprentissage de sculpteur. Et cette fameuse "chose", sur laquelle il doit veiller ?

Nous rencontrons un peu plus tardivement Viola, femme très indépendante dans un monde où le droit de vote des femmes est loin d'être acquis, et n'oublions pas , dans un monde italien où le fascisme est à son apogée.
J'ai beaucoup aimé cette relation construite entre les deux personnages. Leurs liens, leurs opinions, pour ceux qui aiment les romances, Viola et Mimo vont vous donner du fil à retordre.

MAIS, car il y a un grand MAIS, qu'est ce que c'était long ! L'alternance des chapitres entre Mimo vieux et Mimo de l'époque donne une bonne cadence, mais le romanesque du roman, au milieu, devient lent, long et plat. de plus, une fois que l'on a compris à quoi le titre fait référence, il est facile de deviner la fin.
Mais rassurez vous, la toute fin vous redonnera un peu de rebondissement, et vous laissera une bonne note positive et quelques "Ah mais nooon ".

Une bonne lecture donc, mais sans plus.
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Michelangelo Vitaliani, dit Mimo, est né nain et pauvre mais son père lui a transmis sa passion : celle de la sculpture. Viola Orsini est née du bon côté, dans une famille aisée. Elle est très intelligente mais sans cesse empêchée par son statut de femme (l'histoire se déroule en Italie au début du XXème siècle). Tous les deux se lient d'amitié à l'adolescence. Ils seront souvent séparés, brouillés parfois, mais toujours liés comme des « jumeaux cosmiques » comme le dit Viola. Parallèlement à leur histoire, le lecteur découvre l'existence d'une pietà sculptée par Mimo et soigneusement cachée par l'Eglise en raison des manifestations étranges chez ceux qui la regardent. Ce roman pour lequel l'auteur a reçu le Goncourt est dans la veine du Goncourt de Pierre Lemaître. On suit la vie des personnages avec en toile de fond la grande Histoire, celle du fascisme ici. J'ai lu ce livre avec plaisir mais j'ai eu tout de même un regret : on voit tout à travers les yeux de Mimo. Quel dommage que l'auteur ne change pas de point de vue pour se mettre dans la peau de Viola. Il y aurait eu tant à dire sur ce personnage féminin si moderne dans sa volonté de refuser la place que la société patriarcale lui a assignée.
Lien : https://monpetitcarnetdelect..
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Le père de Michelangelo, dit Mimo, celui qui lui a tout appris, n'est pas rentré de la Première Guerre Mondiale. Démunie, sa mère l'envoie chez un proche en Italie dans l'espoir de le protéger des affres du conflit. Sous la coupe d'un « oncle » mesquin qui ne supporte pas de voir son talent éclipsé par celui d'un enfant, un francese de surcroît, Mimo grandit dans un atelier de tailleur de pierre où son génie de sculpteur lui vaut autant d'admiration que d'ennuis. Mijotant encore et toujours dans la pauvreté, il fait la connaissance de Viola dans des circonstances pour le moins étonnantes. Viola, l'héritière de la famille Orsini au domaine si imposant et aux orangeraies sans pareilles. Les deux enfants sont empreints de paradoxes : Mimo, atteint de nanisme, avec ses oeuvres dignes des plus grands, et Viola fantasque et d'une intelligence rare, en avance sur son temps, qui rêve de voler quand les hommes ne pensent qu'à la marier au plus offrant. C'est d'ailleurs leurs singularités qui en feront de si bons amis, de véritables âmes-soeurs. Nous suivons leur parcours entre Pietra d'Alba, Florence et Rome, entre les deux guerres, la montée du fascisme et la défaite de Mussolini.

J'ai moins adhéré aux chapitres se déroulant en 1986, avec un Mimo à l'article de la mort dans un monastère où il a « veillé sur elle » une bonne partie de sa vie. Elle, sa Pietà, son oeuvre majeure, celle qui a marqué l'apogée de sa carrière de sculpteur et précipité quelque part sa chute. D'après les témoignages recueillis par le Vatican, il émane un pouvoir mystique de la statue. de nombreux spectateurs en ont ressenti un profond malaise. Ces passages entrecoupent le parcours de vie de Mimo avec des détails qui ne m'ont pas forcément intéressée. Heureusement, ils sont plutôt courts, mais cette agitation religieuse a un peu terni la magie de l'ouvrage pour moi, au lieu de la renforcer. On comprend toutefois mieux l'importance primordiale que cette Pietà revêt aux yeux de son créateur quand on découvre enfin les faits à l'origine de sa naissance. Ce monde si pittoresque dépeint par l'auteur s'effondre d'un coup, laissant le lecteur abasourdi entre deux lignes. Je n'ai pas vu arriver un seul instant ce retournement de situation qui m'a profondément ébranlée.

À la lecture du synopsis, je m'étais attendue à ce que l'Histoire avec un grand H soit plus présente, car si Mimo tire avantage des mouvements extrémistes en honorant commande sur commande, tout demeure finalement en second-plan, donnant l'impression que l'auteur reste en surface des choses là où les Chemises Noires ont ébranlé tout un pays et plus encore.

Cela ne m'a pas empêchée de savourer l'évolution de Mimo et Viola au fil des ans. Je me suis langui de leur duo infernal chaque fois que les circonstances – ou leurs volontés – les ont séparés, me suis réjoui à chacune de leurs retrouvailles. Dans leur éternel chassé-croisé, Mimo dresse une comparaison des plus vraies, celle de deux aimants qui s'attirent autant qu'ils se repoussent, tant leurs échanges sont intenses. Il y a beaucoup d'amour entre ces deux-là. le récit pullule d'anecdotes, de tranches de vie qu'ils ont partagées parfois là où on s'y attend le moins. Cela confère une intensité rare à leur complicité, à ce lien unique qui transcende l'amour romantique. Cette histoire nous conte aussi leurs actes manqués, toutes ces fois où ils se sont entredéchirés, toutes ces gueules de bois qui ont traîné Mimo dans les bas-fonds de la ville, toutes ces désillusions qui ont mené Viola à rendre les armes face aux exigences de sa famille.

Dans la version audio, Léo DUSSOLLIER donne voix à Mimo. D'un timbre rond et chaleureux autant qu'il peut se révéler incisif, il apporte une délicieuse touche italienne chaque fois qu'il évoque des prénoms ou des lieux. Il introduit ainsi une indolence et un charisme typiquement méditerranéens dans le récit de Jean-Baptiste ANDREA. Les interventions de Lila TAMAZIT sont quant à elles plus sporadiques puisque son rôle se cantonne aux passages dans le monastère, en 1986.

Dans « Veiller sur elle », Jean-Baptiste Andrea nous parle d'Art, de politique et de religion, mais il réinvente surtout l'amour et l'amitié à travers Mimo et Viola. Il redéfinit les frontières qui se dressent entre les deux autant qu'il les brouille, afin de nous offrir un roman tendre et drôle souvent, déchirant parfois.
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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Mimo est jeune ado que la vie n'a pas épargnée.
Viola est une jeune fille issue d'une belle famille à qui tout semble réussir.
Un lien très particulier va les rapprocher, une amitié forte même si déséquilibrée car Mimo ferait n'importe quoi pour Viola.
Les années passent, les amis s'éloignent, se perdent mais finiront par se retrouver.
Une très belle histoire... Mimo a une vie tumultueuse finalement beaucoup plus riche que Viola. le roman se lit bien malgré quelques longueurs
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Ce livre méritait-il le Goncourt ? Pas sûr. Certes il est très populaire, très grand public, donc ceux qui l'auront reçu en cadeau à noël ont pu le lire ce qui n'a pas toujours été le cas avec ce prix. C'est l'histoire vraiment très romanesque (trop !) d'un homme de petite taille, comme on dit maintenant que le mot nain est devenu interdit. Evidemment, ce nain est génial, un surdoué de la sculpture, évidemment il vient des bas fonds les plus pauvres pour d'élever jusqu'aux plus hauts sommets grâce à son talent. Ce n'est plus un roman, c'est un conte de fées !
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