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sur 212 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La jolie libraire Maryline dans son 'jardin de livres' nous fait découvrir sa vie, ses drames, sa solitude, son fils, simplement, comme si elle le racontait à un inconnu rencontré dans un train ou un client, comme ce quinqua aux yeux bleus?

Je ne voudrais pas abîmer le côté poétique, fragile, sacré du texte mais j'avoue m'être un peu lassé au quatorzième 'jardin de livres'.
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Elle s'appelle Matin, cette jolie librairie dans la lumière. Comme ce matin, où l'homme a aperçu la libraire derrière la vitrine, auréolée de la lumière du soleil, pénétrée par sa lecture. Matin, comme le titre du livre que le héros du roman dans lequel elle est plongée lit dans le train. Matin aussi, comme ce matin il y a dix ans, quand tout a basculé pour elle. Est-ce pour cela que ce livre la touche autant, ou parce qu'il semble être le « roman miroir de la journée la plus horrible de sa vie » ?


L'histoire de cette jolie librairie dans la lumière débute sur cette sensation familière : L'auteur questionne le choix du livre, cette alchimie qui peut nous attirer d'abord, puis nous apporter un peu de réconfort. Il évoque la résonance qu'ont parfois certains livres au point qu'ils pourraient aussi bien parler de nous. La libraire a-t-elle pressenti, en choisissant cet ouvrage d'un auteur inconnu, que ce livre était fait pour elle ? D'où vient ce lien invisible que nous ressentons parfois entre nous et un livre, comme s'il nous était adressé ; Cette « coïncidence » du bon livre au bon moment pour panser nos plaies, poser les bonnes questions, suggérer des réponses qui nous aident. Juste un murmure, un appel discret. A peine une caresse, celle d'un bruissement inaudible.


Mais Franck Andriat pousse plus loin ce fil conducteur, en intercalant les chapitres de vie de la libraire avec les chapitres en papier de l'héroïne du dernier roman qu'elle a choisi. La plume, le thème, les personnages la troublent : Une rencontre entre deux lecteurs dans un train. le livre cité dans le roman… Cette histoire va-t-elle finir aussi mal que la sienne ? Et puis cette coïncidence des prénoms aussi, comme si elle lisait un livre dont elle serait l'héroïne. Ça vous est déjà arrivé, à vous aussi ? Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant exis…


***

Avec une ambiance douce et feutrée qui sied à toute librairie, quelques phrases bien senties et des personnages tout en sensibilité, Franck Andriat met en abîme la rencontre entre un livre et son lecteur. Mais il raconte aussi la connexion qui se produit parfois entre un auteur et son lecteur, entre un lecteur et un libraire, et même entre deux lecteurs entre eux ! Certaines tombent ponctuellement au bon moment même si elles ne durent pas ; mais d'autres nous marquent et survivent longtemps en nous. Jusqu'à ne plus savoir où s'arrête la réalité et où commence la fiction…


Comme beaucoup de livres sur les livres/libraires/librairies, il n'échappe pas à certains clichés, mais en même temps c'est un peu ce qu'on vient y chercher. A lire pour l'ambiance plus que pour la surprise donc, même si celui-ci nous offre un petit suspense bien venu grâce à sa construction gigogne, raison pour laquelle je n'en dirai pas plus : sur seulement 140 pages, je vous laisse découvrir l'histoire de cette rencontre, d'un livre comme une bouteille à la mer. Je n'ai pas été aussi séduite que je l'espérais, mais j'ai trouvé intéressante l'idée de la mise en abîme. Car les livres sont comme les trains : une histoire pourrait bien en cacher une autre…


« J'ai pour la première fois l'impression que mon livre vit parce qu'il a permis de créer un lien »
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Un petit roman sur l'amour des livres, et sur leur puissance d'évasion...de rêves.
Dans sa petite librairie, Maryline allège ainsi son passé caché et douloureux en voguant au travers des livres !
Une agréable lecture empreinte de légèreté , baignée de lumières, de beauté, de bons sentiments, de personnages simples et attachants....
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Livre sur les libraires qui ‘'sont toujours à l'écoute de ceux qui se faufilent en leur jardin de livres", sur la lecture ("Chaque livre est une âme"), sur les coïncidences heureuses qui modifient la vie, sur l'ombre et la lumière et, très accessoirement, sur les trains.

J'ai eu un peu de mal à suivre pendant les six premiers chapitres, ceux-ci alternant l'histoire d'une jeune maman à la vie difficile et celle d'une libraire trentenaire bien installée dans son commerce. Ensuite, tout s'éclaire…

Un conte romantique plutôt qu'un roman. Un livre-doudou, délicat et tendre.
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Voici un roman délicat, 150 pages que j'ai dévorées, portée par la grâce du style.
L'intrigue est assez convenue. La jolie libraire apparait comme dans un tableau de Georges de la Tour, habitée par la lecture du livre qu'elle parcourt, auréolée de la douce lumière du matin. Un bel homme aux yeux bleus la contemple, puis, sous le charme, entre dans la librairie. Naturellement il va acheter précisémment le livre qu'elle était en train de lire. Or il se trouve que ce livre relate un épisode douloureux du passé de la libraire , dont l'homme aux yeux bleus a été spectateur... du reste l'auteur du livre est aussi impliqué dans l'histoire ! Lévy ou Musso auraient acheté ce scénario illico !
Mais heureusement il y a un plus : la légèreté du style, et l'amour des livres, qui s'exprime de manière sensuelle, prélude à la relation qui va naitre entre les deux protagonistes.
Donc on pardonne à l'auteur le côté mièvre du roman, et on laisse le charme agir...
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Après avoir fini un dense roman, il est bon parfois de faire une douce transition. Alors aller à la rencontre d'une charmante libraire était une belle occasion de se vider la tête et de mettre de la poésie. Et il faut dire que Frank Andriat sait mettre beaucoup de délicatesse dans son récit pour emmener le lecteur à tourner les pages avec curiosité. 

La séduisante Maryline a eu bien des expériences désastreuses avec les hommes. Mais elle en aime un plus que les autres, son fils, Antoine. Entre eux, c'est le vrai amour. Un jour, dans sa librairie, elle est attirée par un livre et toute sa vie va changer. Elle découvre le véritable pouvoir des mots. Ce livre l'a touche et touche également les gens qui passent devant sa vitrine. Il la voit et il émerge quelque chose d'elle d'émouvant. Un homme rentre et prend ce livre. Lui aussi, à partir de cette lecture, sa vie sa changer. Les chemins vont alors se croiser vers des réponses inattendues. 

Un livre où l'amour des livres, des récits de vie, se mélangent à la douceur des sentiments où la lumière joue un rôle important. Je crois que l'auteur doit aimer des peintres comme Vermeer. La lumière est toujours présente. On nous présente même cette libraire souvent pensive sous des lumières qui inspire du mystère et de la beauté. La rencontre avec l'auteur se fait sous des spots bien inclinés pour créer une ambiance. Je pourrais parfois voir des peintures à travers les mots. Des mots toujours très délicats où il prend le lecteur par la main pour raconter une histoire dans une histoire. Rien pour perturber le lecteur. Rien pour lui donner trop d'informations et jamais d'émotions facile. C'est juste quelques pages simples pour s'évader à côté d'une héroïne blessée qui reprend goût à la vie. 

Un délicieux encas qui se lit simplement et qui donne le sourire. 
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Je débute ce billet par une citation de Christian Bobin non pas pour étaler ma culture qui comme tout le monde sait est comme la confiture (moins on en a et plus on l'étale ) mais parce qu'elle sied à merveille à ce roman : peu de livres changent une vie. Quand ils changent c'est pour toujours.

Maryline, une jeune libraire trentenaire éprise des mots est troublée par un livre qu'elle a commencé. le livre relate des fragments douloureux de sa vie survenus dix plus tôt. Avec précision et des détails qu'elle seule connaît. Laurent, employé des chemins de fer est frappé par la beauté de la jeune femme absorbée par sa lecture dans son jardin de livres. Coïncidence, l'ouvrage que lit Maryline s'intitule "Dans un train".

La suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2012/08/frank-andriat-jolie-libraire-dans-la.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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Joli roman dans l'univers de la librairie. Maryline, libraire, découvre un livre qui raconte un épisode dramatique de sa vie. J'ai été un peu gênée par les métaphores du début. Mais l'histoire de cette jeune femme m'a émue et j'ai poursuivi ma lecture avec plaisir. Il y a une suite " le vieil enfant".
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J'ai beau réfléchir, j'ai du mal à me faire une opinion sur ce livre. J'aime la façon dont il parle des lecteurs et des librairies mais je n'apprécie pas vraiment l'histoire qui me semble plus que tirée par les cheveux.
On n'en sait pas assez pour s'attacher aux personnages. J'ai une sensation de livre flou !?
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Maryline a trente-six ans, elle est maman d'un ado et propriétaire d'une petite librairie. Un matin, alors que les clients désertent la boutique, elle découvre un livre qui la bouleverse. Elle, son frère et son fils ont l'air d'en être les personnages principaux. Qui est cet auteur qui aurait écrit sur un événement inoubliable de sa vie ? Ce même matin, elle rencontre un nouveau client qui lui aussi va changer sa vie.

Malheureusement je ne peux en dévoiler plus sur l'intrigue, au risque d'en dire trop. Je ressors de cette lecture plutôt mitigée. L'histoire m'a parue énorme, la fin m'a étonnée mais elle est peu plausible. Trop de coïncidences rendent le roman peu crédible.

Cependant l'écriture est somptueuse, parfois dans un halo de lumière, parfois teinté d'ombre, d'ailleurs le vocabulaire de la luminosité est poétique. Maryline est lumineuse, les personnages sont sensibles, doux et beaux malgré les difficultés qu'ils ont vécus les uns et les autres. D'habitudes dans mes lectures, je m'accroche aux dialogues, ce sont des moments de pause qui permettent de respirer. Ici je me suis plongée dans les descriptions comme dans un tableau d'Edward Hopper, avec beaucoup de plaisir. le m'a complètement séduite !
Lien : https://lesmotschocolat.word..
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