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Critique de Rusen


Rusen
20 décembre 2015
Septième tome de la première série de la Grande Anthologie de la Science Fiction, publiée entre 1966 et 1975, Histoires de Planètes est, comme son nom l'indique, consacré aux autres mondes, à leur explorations, à leurs habitants (ou ex-habitants), et à leurs multiples dangers.

J'avais déjà lu Histoires à Rebours, consacré aux nouvelles humoristiques, et le principe est toujours le même: une préface introduisant les thématiques abordées dans l'anthologie, une sélection de nouvelles d'auteurs plus ou moins connus, chaque nouvelle étant précédée d'une petite introduction revenant sur le texte en lui même et/ou sur le pourquoi du choix de cette nouvelle en particulier et, pour conclure, un petit dictionnaire des auteurs.
Ce qui est vachement bien avec cette série, c'est que les nouvelles choisies ne sont pas balancées au pif mais, au contraire, sont organisées selon un ordre plus ou moins logique et semblent se répondre les unes aux autres. C'est plutôt bien foutu et ça permet de survoler le thème abordé de façon assez large. En plus de ça, le niveau général est franchement bon.
Très classe, donc !

Le Diable de la colline du Salut (Jack Vance - 1955)
On commence par un Jack Vance, auteur dont j'ai lu du très bon (un tome de la Geste des Princes Démons) comme du pas terrible (Le Maître des Dragons).
On y suit des colons installés sur une planète au sein de laquelle les événements tels que le lever ou le coucher du soleil semblent s'effectuer de manière assez aléatoire. En plus de ça, les créatures vivants sur cette planète détruisent toutes les horloges ou tous les objets "droits" construits par les colons.
Une bonne petite nouvelle se terminant par une morale assez sympa !


La Planète Grenville (Michael Shaara - 1952)
Deux explorateurs se posent sur une minuscule île, apparemment seule zone de terre ferme d'une planète-océan. Seulement, le lieu est assez énigmatique et les deux personnages se doivent de tirer ça au clair...


La Nef engloutie (Ian Williamson - 1950)
Un vaisseau s'écrase sur une planète pleine d'algues étranges, son appel de détresse est capté par deux vaisseaux. le commandant de l'un cherche à employer la manière forte tandis que l'autre préfère enquêter sur le terrain...
Apparemment, c'est le seul et unique texte de l'auteur !



Les Monstres (Robert Sheckley - 1953)
On y fait la connaissance d'un peuple alien pour qui le meurtre est tout à fait moral et dont les femmes sont tuées par leur mari au bout de 25 jours de mariage.
Un groupe de terriens, hommes et femmes, débarque sur la planète à l'aide d'une fusée et va à la rencontre de ces créatures... Gros choc des cultures en vue !



L'Objet (Chad Oliver - 1955)
Des archéologues sont envoyés sur Mars après la découverte d'un grattoir en silex.
Bof.



Stabilité (Lester del Rey - 1953)
Une nouvelle style "L'invasion des profanateurs", avec des aliens changeant de forme. Plutôt classe !



Le Robinson de l'espace (Roger Dee - 1954)
Un solitaire pas très sympa est choisi pour aller vivre seul deux ans sur Mars, dans le cadre d'une expérience.
Le début est super sympa, d'autant plus que le texte reprend le journal de bord du personnage, mais la nouvelle prend un chemin assez naze dans sa seconde partie, dommage !



La Garde (James H.Schmitz - 1953)
Un vaisseau part à la rencontre d'un homme ayant été obligé de survivre 20 ans sur une planète suite à un crash. Il raconte ce qui s'est passé et revient sur ses étranges relations avec les créatures vivant dans ce monde.



Le Village enchanté (A. E. van Vogt - 1950)
Le seul survivant d'un crash sur Mars découvre une ville qui semble vivante.
Le postulat est assez original, mais la nouvelle de van Vogt est l'une des moins intéressante de l'anthologie.



Oiseau de passage (Robert A. Heinlein - 1957)
Une histoire d'ammûûûûûr sur la Lune, par l'auteur de Starship Troopers.



La Forêt enchantée (Fritz Leiber - 1950)
Une nouvelle un poil plus orientée fantasy, avec un hors la loi se retrouvant sur une planète envahie par les ronces et abritant un mystère très mystérieux.
C'est plutôt sympa, mais la révélation finale, même si originale, casse un peu le reste.



La Déesse de granit (Robert F. Young - 1957)
Une nouvelle très émouvante dressant le portrait d'un homme obsédé par une sculpture en granit géante représentant une femme allongée.



Attitudes (Philip Jose Farmer - 1953)
Un amateur de jeux engage une partie avec un groupe d'extraterrestres alors que son vaisseau fait une escale...


Se battre et mourir (Idris Seabright - 1951)
La nouvelle la plus triste du recueil.
Les hommes s'installent dans toute la galaxie et les extraterrestres, délogés, ne doivent leur survie qu'aux spectacles qu'ils peuvent leur offrir. Une race d'hommes-oiseaux est obligée de s'entre-déchirer sous l'oeil des caméra afin de divertir un public de beaufs.
Un homme se lie d'amitié avec une femme-oiseau et cherche à venir en aide à son peuple...


La Planète morte (Edmond Hamilton - 1946)
Un groupe d'astronaute se pose sur une planète semblant avoir abrité une civilisation intelligente, seulement tout est en ruine depuis des milliers d'années.
Une très bonne nouvelle, parfaite pour conclure l'anthologie, avec un twist final, certes pas (plus ?) très orignal, mais que je n'avais franchement pas du tout vu venir, apportant un éclairage plutôt classe à la nouvelle.
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