Ces vieux romans policiers évoquent chez moi des images en N&B, pourtant je n'ai jamais vu l'adaptation cinématographique de 1947 de la Dame de onze heures avec
Paul Meurisse dans le rôle du héros enquêteur fort malicieusement appelé S.O.S.
En découvrant les liens (les pressions ?) entre le juge d'instruction et les différents ministères, je n'ai pu m'empêcher de faire le lien avec notre époque tant les relations entre le pouvoir politique et la presse sont tendues dans cette histoire ; aussi lorsqu'une sombre affaire affecte un patron de presse indépendant, le système est prêt à tout pour le faire "tomber" quitte à s'arranger avec la vérité. du coup, bien que l'histoire se passe en 1938, les ressors sont extrêmement modernes, voire intemporels. Et pourtant à l'arrivée, rien de politique dans ce meurtre, juste une affaire privée où ambition démesurée et jalousie sont étroitement imbriquées. Ouf grâce à l'intrépidité du héros, la vérité éclate ! Et vive les boîtes à lire !