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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Natacha Appanah réécrit ici l'histoire de ses ancêtres, débarqués d'Inde sur l'île Maurice… jusqu'à sa petite enfance. Une recherche émouvante parmi ces souvenirs que le temps délavée. le récit s'ouvre sur une très belle métaphore sur les vols d'étourneaux, et se tisse en moments poétiques autour de sa généalogie. L'auteure m'avait conquis dans de précédents romans, en particulier « tropique de la violence ». Ce récit est plus personnel, pudique et tendre.
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Grand Prix des Lectrices de Elle 2024
Catégorie non fiction

"La mémoire délavée", c'est l'histoire universelle de la transmission que Nathacha Appanah explore au travers de la reconstitution de sa propre histoire familiale.
Ses aïeux étaient des coolies, des Indiens qui ont migré dans les plantations de canne à sucre, avec l'espoir d'une vie meilleure. Mais la réalité était tout autre. Avec sa plume délicate, Nathacha Appanah s'interroge sur les choix et rêves de ses grands-parents, auxquels elle rend un hommage tendre tout au long de récit.
Un livre intime qui se lit comme un album souvenir.
Ma note : 12/20.
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Sa famille exilée d'Inde pour rejoindre l'île Maurice. L'esclavage change de couleur. Arrachés à leurs terres, ces indiens étaient persuadés de quitter leurs racines pour gagner de l'argent. Au contraire, les voilà devenus coolies (travailleurs) dans les champs de cannes. Dotés d'un numéro, ils perdent leurs identités. Nathacha Appanah est une descendante de coolie. Elle remonte le fil de l'histoire, de son histoire, pour comprendre & remettre en mémoire ce vécu.
Bouleversant, La mémoire délavée est un cri du coeur, un cri familial. Les années ont passé, les souvenirs deviennent des légendes, et les vérités deviennent obscures. Les vérités qui restent : les numéros d'identification, les mariages arrangés, les croyances en les anciens & nouveaux dieux. A perdre leurs racines, ces immigrés pensent que les dieux blancs auront plus de chance de réaliser leurs souhaits. le coeur serré, on avance dans cette lecture pour découvrir cette réalité méconnue (les indiens remplaçants les esclaves noirs). Comment avancer alors? Rejeter son passé? L'auteure retrace son histoire dans ce court récit. Elle cueille notre coeur dès le départ avant de se focaliser un peu trop sur elle-même. A trop parler de sa famille, elle parle d'elle, et cette introspection, devient vite barbante. Un constat dur à dire vu le sujet sensible abordé. Elle aborde des souvenirs en commun avec ses grand-parents, mais lasse vite le lecteur.
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On m'a dit le plus grand bien des romans de Nathacha Appanah.
Je me faisais donc une joie de la découvrir à travers ce récit autobiographique.

Il est incontestable qu'elle sait écrire. Même pour parler de sa vie, de sa famille, sa plume est belle et poétique.

Le contenu de l'ouvrage me semble cependant incomplet. J'aurais aimé en apprendre davantage sur ces diverses générations.
Je suppose qu'elle-même n'en sait pas plus et a rassemblé ici l'ensemble des informations dont elle dispose, d'où ce titre de mémoire « délavée », incomplète.

J'imagine que ce livre est un bon complément à qui connaît déjà « l'autrice » par le biais de ses romans.
Pour moi, qui ne la connaissait pas, ce livre est trop léger. Léger par sa taille (150 pages entrecoupées de photos qui n'apportent rien au récit) et qui, malgré sa finesse, présente plusieurs répétitions. Léger par ce qu'il raconte, par le manque de sources historiques, de mise en contexte, de qui est Nathacha Appanah.
Elle dévoile des souvenirs intimes de ses ancêtres, de moments passés avec eux, mis sur le papier car ils lui importent, mais on ne sait jamais vraiment qui est cette narratrice qui dévoile son intimité sans le reste.
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Dans ce livre Natacha nous parle de ses ancêtres en 1872 qui ont immigrés d'Inde vers l'île Maurice pour venir travailler dans les champs de canne à sucre. Ces coolies venaient remplacer les noirs après l'abolition de l'esclavage. Mais on comprend rapidement que les conditions n'était pas meilleures pour ce peuple d'illettré. Un livre qui m'a plutôt laissé froide auquel je donne 5/10, car il ne va pas assez loin et j'ai senti ou bien qu'elle ne voulait pas trop se livrer ou qu'elle ne connaissait pas bien son sujet.
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D'une écriture spontanée proche de l'automatisme, l'auteure nous livre un récit intrinsèquement subjectif. Un pan de son passé se dévoile au gré de sa pensée libre en développement. Sans sensiblerie ni nostalgie exacerbée, elle nous conte la vie de ses aïeux, comme dans une volonté de transmission de génération en génération. Invité à remonter le temps, le lecteur traverse sa mémoire dans un instantané à la recherche du passé. Certains souvenirs restent succincts, voire flous, tout juste évoqués, quant à d'autres plus précis nous entraînent dans une époque déjà lointaine et nous fait découvrir une culture bien dépaysante.
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