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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Arvida est une ancienne ville industrielle du Saguenay au Québec créée en 1926 pour les besoins de la plus grande compagnie de production d'aluminium du monde.

Dans ce livre, Samuel Archibald raconte des histoires. Des histoires, de son père , de ses grands-parents, d'amis aux idées un peu folles, de pays immense où emprunter une route pouvait apporter des surprises. " C'était une manie d'Européen d'aller partout et c'était devenu une manie d'Américains de construire des routes pour aller nulle part".
Un tas d'histoires parfois surprenantes, drôles, tristes pour découvrir les habitants de cette ville bâtie en cent trente-cinq jours à côté de l'usine d'aluminium. "petite utopie d'un milliardaire philanthrope, montée de toute pièce au milieu de nulle part".
Ce livre a reçu plusieurs prix dont celui des Libraires du Québec en 2012. A découvrir!
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Je me suis engagé dans ce livre sans en savoir grand chose. Je n'avais même pas lu le sous-titre qu'il porte, Histoires. Peut-être aurais-je alors été moins désorienté entre les chapitres? Mais, une fois que j'ai eu compris que l'objet que j'avais entre les mains était un livre de contes, j'ai pu plonger dans les univers hétéroclites d'Archibald, hétéroclites parce que j'ai eu l'impression que, d'une histoire à l'aventure suivante, les repères établis ne servaient plus, l'Arvida ne se reconnaissait plus et tous les cadres s'effritaient. J'en sortais confondu, perplexe et pas très sûr de vouloir m'abandonner au conte suivant. Ceci explique l'intérêt variable que les diverses histoires auront provoqué chez moi. Entre un conte du passé, un rêve éveillé ou un cauchemar nippon, je ne suis pas sorti totalement convaincu par cet Arvida mythique.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
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Un livre d'histoires, de contes, de nouvelles , c'est un peu tout ça. Pas tous de même valeur mais ça reste une lecture agréable.
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Arvida est une ville industrielle de la région du Sarguenay, fondée à partir de 1926 pour y loger les ouvriers et cadres de l'aluminerie. L'auteur a vécu à Arvida tout comme, avant lui, ses parents et grands parents. C'est en s'inspirant de l'histoire familiale et surtout en puisant dans les histoires entendues quand il était enfant que l'auteur a écrit ces nouvelles pour la plupart étranges voire inquiétantes. On y croise les habitants d'une maison hantée, un ours apprivoisé, des japonaises qui s'auto-mutilent et d'autres personnages plus ou moins baroques.
Curieuse expérience de lecture que celle de "Arvida" car je n'ai saisi la cohérence du recueil qu'au dernier chapitre, quand l'auteur nous explique comment il est venu à l'écriture et pourquoi ce recueil de nouvelles. Il est question d'une Madeleine, pas tout à fait celle de Proust mais ça y ressemble.
J'ai aimé certaines histoires plus que d'autres mais au final mon avis sur ce recueil est plutôt positif. L'auteur a un réel talent de conteur.
Un bien curieux voyage...
Lien : http://www.sylire.com/2015/1..
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Ils ont un don, certains québecois, celui de raconter des histoires, vraies ou fausses finalement peu importe: ce sont des conteurs; et Samuel Archibald en fait partie, c'est sûr ! Il nous parle des gens de la ville d'Arvida, une petite ville minière créée en quelques dizaines de jours par Arthur Vining Davis au début du XXème siècle. C'est un recueil d'histoires de familles, de forêts, d'animaux, de maisons, des histoires "à faire peur"; c'est bien écrit avec des tournures québecoises qui nous font sourire. Il y a de l'humour, de la poésie, un peu de fantastique et beaucoup d'humanité.
Lien : http://www.les2bouquineuses...
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Les nouvelles de ce recueil primé sont d'intérêt variable. Je manque de mots pour le critiquer et pour expliquer mon manque de passion envers lui. C'est pourtant un livre bien écrit, mais je n'ai pas réussi à me plonger réellement, à m'investir dans sa lecture. J'avais hâte de le terminer pour lire autre chose... Pourquoi ? Mystère...
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Le recueil de nouvelles « Arvida » de Samuel Archibald offre un voyage littéraire à travers une petite ville québécoise, mais malheureusement, il laisse une impression mitigée. Bien que certaines histoires captivent par leur atmosphère évocatrice et la profondeur des personnages, d'autres tombent dans des excès qui peuvent laisser les lecteurs perplexes.

L'un des aspects positifs de ce livre réside dans la capacité de l'auteur à créer une ambiance distinctive. Archibald parvient à dépeindre avec habileté le paysage mental d'Arvida, une ville ouvrière et désenchantée. Ses descriptions riches et détaillées transportent les lecteurs dans un univers sombre et poétique, évoquant un sentiment de mélancolie profonde qui imprègne chaque récit.

Cependant, certaines histoires semblent manquer de clarté et peuvent sembler déroutantes. Les choix narratifs parfois obscurs et la structure fragmentée peuvent rendre la lecture confuse et peu gratifiante. Certaines nouvelles laissent des questions sans réponse, donnant une impression d'incomplétude frustrante.

De plus, la qualité des histoires est inégale. Certaines captivent par leur profondeur et leur complexité, tandis que d'autres semblent moins abouties et moins mémorables. Cela crée une expérience de lecture inégale où certains récits se démarquent clairement, tandis que d'autres laissent un sentiment d'insatisfaction.

En conclusion, « Arvida » de Samuel Archibald offre une exploration nostalgique de cette petite ville québécoise, mais la présence de choix narratifs déroutants et une inégalité dans la qualité des histoires peuvent rendre la lecture confuse et peu satisfaisante. Malgré certains aspects positifs, il est difficile de recommander pleinement ce recueil en raison de ses faiblesses narratives et de son incohérence globale.
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J'ai été attirée par ce livre par le titre exotique et le fait que l'auteur soit canadien. J'ai beaucoup aimé l'écriture, les tournures de phrases particulières. Les nouvelles sont très courtes, presque trop. Et comme dans tous les recueils, elles sont inégales. Mais l'ensemble est cohérent. On découvre l'univers de l' auteur, qui m'était totalement inconnu ; on se laisse porter dans ce Canada mi-rural mi-urbain. Un bon moment de lecture.
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La personne qui a inventé Mass Critique est un génie. Babelio : tu as ma reconnaissance éternelle (je ne vous ferai pas le coup des petits extraterrestres verts de Toy Story, même si j'en ai eu très très envie). En plus d'un concept bougrement original, ce système est digne de confiance et des plus agréables. Merci !

Pour ce qui est du livre, j'ai eu beaucoup de mal à m'y mettre (des grosses gouttes de sueur me tombaient devant les yeux en voyant le chrono de Mass Critique). Le fait est que ce bouquin est divisé en toutes sortes de mini-histoires, qui ont un rapport de près où de loin avec la ville d'Arvida. Et chacune de ces fictions auraient à mon sens mérité un livre à part entière (pour ce point on a une explication dans la dernière histoire, mais tout de même !). A chaque fois, j'ai eu l'eau à la bouche pour que boum patatra, l'histoire se termine. Le fil conducteur, c'est juste l'impression qu'on est en train d'écouter le même grand père qui raconte ses histoires au coin du feu ("Père castor, raconte-nous une histoire… Même deux histoires !" J'vais pas faire tout le générique en entier non plus). On a l'impression de zapper et de capter quelques minutes de chaque programme. On entend presque toujours parler de ce "Jim", un peu comme si vous ne tombiez ce soir à la télé que sur des films avec Brad Pitt (on va pas choisir de la merde non plus). Je m'attendais à une succession de petites histoires mais je pensais qu'Ariane serait plus claire. Et parfois le rapport avec la ville est vraiment dur à saisir.

Et puis surprise, après quelques histoirounettes bien gentilles, on embraye sur une plus trashy et la suivante l'est encore plus… Mon intérêt est de plus en plus piqué (et c'est là que je me dis que j'ai un sérieux grain parce que je préfère ces histoires-là). Ceci étant dit, j'aime le gore mais je pense que je préfère le voir à la télé plutôt que de le lire. Voir des explosions de ketchup, j'adore. Mais lire des détails de mutilation… C'est autrement plus perturbant !

Attachant mais je pense que je l'oublierai vite.
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