Le recueil de nouvelles «
Arvida » de
Samuel Archibald offre un voyage littéraire à travers une petite ville québécoise, mais malheureusement, il laisse une impression mitigée. Bien que certaines histoires captivent par leur atmosphère évocatrice et la profondeur des personnages, d'autres tombent dans des excès qui peuvent laisser les lecteurs perplexes.
L'un des aspects positifs de ce livre réside dans la capacité de l'auteur à créer une ambiance distinctive. Archibald parvient à dépeindre avec habileté le paysage mental d'
Arvida, une ville ouvrière et désenchantée. Ses descriptions riches et détaillées transportent les lecteurs dans un univers sombre et poétique, évoquant un sentiment de mélancolie profonde qui imprègne chaque récit.
Cependant, certaines histoires semblent manquer de clarté et peuvent sembler déroutantes. Les choix narratifs parfois obscurs et la structure fragmentée peuvent rendre la lecture confuse et peu gratifiante. Certaines nouvelles laissent des questions sans réponse, donnant une impression d'incomplétude frustrante.
De plus, la qualité des histoires est inégale. Certaines captivent par leur profondeur et leur complexité, tandis que d'autres semblent moins abouties et moins mémorables. Cela crée une expérience de lecture inégale où certains récits se démarquent clairement, tandis que d'autres laissent un sentiment d'insatisfaction.
En conclusion, «
Arvida » de
Samuel Archibald offre une exploration nostalgique de cette petite ville québécoise, mais la présence de choix narratifs déroutants et une inégalité dans la qualité des histoires peuvent rendre la lecture confuse et peu satisfaisante. Malgré certains aspects positifs, il est difficile de recommander pleinement ce recueil en raison de ses faiblesses narratives et de son incohérence globale.