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Plus de 4 ans après ma lecture du tome 1, me voilà enfin avec le tome 2 ! Il peut se lire indépendamment et c'est vrai que je n'ai pas été trop perdue, mais j'ai quand même regretté d'avoir oublié certains éléments du premier tome.
Toutefois, j'ai beaucoup aimé retrouver cette ambiance froide et sombre de la Russie médiévale (bravo à Katherine Arden pour son travail de recherche et d'écriture !). J'apprécie toujours autant la pugnacité du personnage de Vassia, même si le pendant négatif de ce caractère est qu'elle ne réfléchit jamais avant d'agir.
Ici, elle est partie de chez elle et, quand son chemin va croiser celle du prince de Moscou Dimitri Ivanovitch, elle ne va pas pouvoir faire autrement que de se faire passer pour un garçon, le frère du moine Sacha dont le prince est si proche. En effet, c'est impossible pour une jeune femme de vivre seule des aventures, de parler aux hommes... À Moscou, les femmes vivent carrément enfermées dans des tours et, evidemment, Vassia ne compte pas vivre ainsi ! Elle voit toujours des êtres fantastiques liés au folklore russe, notamment le démon du gel duquel elle va encore se rapprocher, dans une relation que j'ai personnellement trouvée très malsaine et qui m'a dérangée.
Si la première partie est assez calme, il y a finalement dans ce tome beaucoup de violence et de rebondissements (même si j'avais deviné un élément quasi dès le début).
Qui sait, peut-être que je lirai le tome 3 l'hiver prochain et pas dans 4 ans ?
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Quoi de mieux que d'entamer ce deuxième tome juste après avoir refermé et avoir été envoutée par le premier tome. J'ai vraiment apprécié cette lecture car on est directement plongé dans l'action contrairement au premier qui prenait un peu plus le temps pour nous laisser découvrir l'univers et les personnages.

J'adore le personnage de Vassia qui a toujours les mêmes qualités. Elle est dévouée, courageuse et indépendante. La description des relations avec son frère Sacha et sa soeur Olga sont également très plaisantes et plus approfondies. On aime découvrir Vassia à travers les yeux de son frère. Il est sans cesse partager entre l'admirer et la faire rentrer dans le moule. En effet, les choix de vie offerts à une jeune fille par la société au Moyen-Age sont assez restreints : le couvent ou le mariage.

Je ne peux détailler plus ma critique sans dévoiler d'avantage l'intrigue mais la magie, les antagonistes, l'émotion et l'action sont au rendez-vous de ce deuxième tome pour mon plus grand bonheur. Je m'en vais de ce pas continuer ma lecture du troisième tome.
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Cela faisait un petit moment que j'avais lu et adoré le tome 1, L'Ours et le Rossignol, aussi je craignais d'être un peu perdue en reprenant le fil de l'histoire avec La Fille dans la Tour... Il n'en fut rien. J'ai retrouvé avec plaisir la Russie du 14e siècle alors qu'elle n'est encore qu'une mosaïque de principautés rivales payant tribut à la Horde d'Or des Tatars, dans un pays où domine l'ombre mystérieuse des forêts et où les cloches des églises gagnent du terrain sur les esprits païens encore bien présents. Vassia, toujours aussi rebelle, doit fuir le village forestier où elle a grandi entre la lumière du foyer familial, perturbée par une belle-mère et un prêtre intrusifs, et l'ombre mi-attirante mi-menaçante des bois hantés par les tchiorts (esprits, créatures mythologiques). Toujours sous la protection de l'ambigu démon du gel Morozko, Vassia prend la route déguisée en garçon, pour être rapidement rattrapée par les conflits en puissance qui agitent la terre russe. Des brigands tatars attaquent les villages isolés, le Grand-prince de Moscou rêve d'indépendance et d'exploits guerriers, les tchiorts sont d'autant moins fiables qu'ils sont menacés par l'expansion du christianisme, et même les motivations de Morozko, qui incarne la mort tout autant qu'il règne sur l'hiver, restent douteuses. Surtout, la tradition autant que la foi chrétienne ne sont pas tendres avec les jeunes filles qui parlent aux ombres et vivent leur vie comme elles l'entendent...
Comme son prédécesseur, La Fille dans la Tour tisse avec brio le réel et le surnaturel en une histoire belle et cruelle, comme un conte russe... et plonge le lecteur dans une passionnante époque charnière où les murailles d'une jeune Moscou s'ouvrent pour des chevaux magiques et où les prières des monastères coexistent avec les prophéties des fantômes.
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Encore un roman excellent de Katherine Arden avec le deuxième tome de la trilogie d'une nuit d'hiver !

On y retrouve avec grand plaisir Vassia, Sacha, Olga, Morozko et Solovei, sans qui cette histoire n'aurait pas eu la même saveur. Nous y rencontrons également de nouveaux personnages plus ou moins appréciables mais qui contribuent à la qualité de cette histoire. J'ai tous aimé les suivre !

Cependant, j'ai trouvé que La Fille dans la Tour était légèrement moins poétique que le premier tome, ce qui était un point qui m'avait séduite. L'accent est ici moins mis sur le folklore et les contes sombres russes, mais plutôt sur un enchaînement d'actions (certes passionnant).

Je commence le dernier tome de ce pas !
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« Vassilissa Petrovna n'était pas une beauté, selon les normes des siens. Trop grande, avaient dit les villageoises lorsqu'elle était devenue femme. Beaucoup trop grande. Et sa silhouette est à peine différente de celle d'un garçon ».

On accompagne notre héroïne Vassia avec son cheval Soloveï dont elle ne voudrait jamais se séparer et qu'elle aime de tout son coeur. Je suis toujours contente d'être en sa compagnie. C'est avec bonheur qu'on retrouve son frère Sacha et on fait la connaissance de sa soeur Olga. On côtoie aussi le démon du gel Morozko qu'on aperçoit fréquemment. Il ne faut pas oublier aussi ce fameux prêtre Konstantin Nikonovitch qui est toujours là qu'on le veuille ou non.

On perçoit toujours la magie, on observe aussi que la nature parfois est plus forte que nous. On se laisse transporter comme toujours par les voix de ceux qu'on apprécie et ceux qu'on découvre. C'est toujours un environnement qui n'est pas facile. On adore de voir ce que notre héroïne Vassia reste toujours celle qu'on aime. Elle est authentique et on ne lui fera jamais faire ce qu'elle ne veut pas et ce qui la tuera de l'intérieur. On obtient aussi des révélations importantes au gré des confidences.

« Soloveï avait galopé le reste du soir et tard dans la nuit. Un cheval ordinaire se fût étranglé d'épuisement bien avant. Vassia n'avait pas essayé de le contrôler : la peur était encore un battement régulier dans sa gorge. Lorsque les dernières lueurs violettes avaient quitté le ciel, il n'y avait pour toute lumière que celle des étoiles sur la neige vierge. Et pourtant le cheval avait continué de galoper, avec l'assurance d'un oiseau de nuit en vol ».

On continue d'apprécier autant notre lecture, on suit avec attention ce qui arrive. L'ambiance est bien présente, l'action est au rendez-vous. On ressent bien les tensions,
on affectionne aussi les rebondissements. On peut avoir peur parfois pour notre héroïne Vassia. On craint bien la guerre, les dangers et les complots.

L'auteure Katherine Arden continue toujours avec son écriture puissante de nous émerveiller, on se laisse toujours entraîner par la vie mouvementée de nos protagonistes. C'est vraiment un univers qui nous emporte qui nous enveloppe et qui nous touche absolument.

Je conseille les beaux billets de mes deux amis à aller voir, Yendare et Bartzella. Je remercie mes ami(e)s pour le partage de l'amitié et de notre amour pour la lecture.

« Vassia rengaina son couteau. « Soeur, dit-elle, je n'ai pas menti. Pas cette fois. Je
partirai aujourd'hui — je ne te dérangerai plus. Mais je t'implore… Je te supplie de me pardonner. »

Siabelle
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Deuxième tome de la trilogie d'une nuit d'hiver, La fille dans la tour est la suite directe des évènements ayant eus lieu dans L'ours et le rossignol.

Dans la première partie, nous retrouvons Olga et Sacha, qui étaient tous deux partis à Moscou. On y découvre leur évolution respective. Celle d'Olga, princesse de Serpoukhov, devenue mère, et celle de Sacha, devenu un moine respecté et proche du prince Dimitri Ivanovitch. C'est un plaisir de les retrouver et d'en apprendre plus sur leur vie loin de Lesnaïa Zemlia.

Par la suite, nous retrouvons Vassilissa, qui s'apprête à chevaucher avec Soloveï, son étalon. J'ai beaucoup aimé la relation entre Vassilissa et Soloveï, que j'ai trouvée très attendrissante. Soloveï se révèle être un fidèle compagnon et un important soutient pour Vassilissa. Il m'a touchée par sa prévenance et son attachement. Il est mon coup de coeur.

J'ai également apprécié l'évolution de la relation entre Vassilissa et Morozko. Ce dernier, en proie à des sentiments auxquels il n'est pas préparé, prend parfois plus l'apparence d'un humain que du démon qu'il est. Il se matérialise de plus en plus à mesure qu'il expérimente ces sentiments, ce à quoi il se refuse pourtant, car un être immortel n'est pas fait pour cela. Il lutte contre lui-même. La complexité de ce personnage est très intéressante.

Le point noir de la fille dans la tour est pour moi Vassilissa, le personnage principal. Si, dans le premier tome, j'avais apprécié le fait qu'elle ne se conforme pas à ce que l'on attend d'elle, je l'ai ici trouvée beaucoup trop irréfléchie et impulsive. Tout au long du récit, le même schéma se répète inlassablement. On la met en garde en lui déconseillant d'agir de telle ou telle manière tout en lui exposant les risques encourus, mais elle décide de n'en faire qu'à sa tête pour finalement se poser en victime lorsque des répercussions s'abattent sur elle et/ou sur sa famille. Elle n'en tire jamais aucune leçon. Il aurait été intéressant qu'elle gagne en maturité et surtout en réflexion avec l'expérience, tout en conservant sa soif de liberté (ce qui, selon moi, n'est pas incompatible).

Si j'avais adoré L'ours et le rossignol, La fille dans la tour me laisse donc un peu plus mitigée, notamment en raison des choix que fait le personnage principal. J'ai tout de même toujours apprecié la plume de Katherine Arden et compte poursuivre avec L'hiver de la sorcière.
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Cette trilogie fantastique façonnée aux contes russes vaut vraiment le coup !

Le début de ce second volet m'a pourtant paru un peu longuet et peu intéressant. La vie de Vassia, plus ou moins solitaire, dans la forêt ne m'a pas franchement passionnée. Celle de son frère, le moine guerrier, pas énormément non plus. Et encore moins, celle d'Olga, l'épouse modèle d'un noble russe.
Il a fallu que tout ce petit monde soit réuni pour me remettre à fond dans ma lecture.

Ah Vassia ! Quelle héroïne impétueuse ! Chacune de ses décisions et de ses actions ne sera pas dans conséquence. Parfois heureuse mais le plus souvent il faut bien l'avouer, malencontreuse !
On l'aimerait moins immature peut-être mais finalement c'est ce qui fait son charme et qui nous fait trembler pour elle et pour ses proches !

Au cours de ce deuxième tome, je me suis vraiment attachée à Vassia mais peut être encore plus à Soloveï, son cheval qui comprend la parole des hommes et qui court plus vite que le vent.

Mais ce roman fantastique se caractérise surtout par son univers magique basé sur les légendes russes. L'histoire de Vassia et sa famille y est très habilement liée. Peu à peu, le mystère des origines de Vassia lié à sa grand mère se révèle et s'épaissit à la fois. La fin de ce tome nous en apprend un peu plus mais il est fort à parier que le troisième tome réserve encore bien des surprises.

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La suite directe du tome 1. Au départ je trouvais le récit moins léger moins beau. Et au fur et à mesure qu' on se laisse prendre au livre, vassia renaît de ses cendres pour se réinventer, tellement différente des autres femmes. J'ai finalement presque plus aimé le tome 2 que le 1. Je me demande ce que me réserve le tome 3!!
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On se retrouve aujourd'hui avec le second volet d'une trilogie doudou, à lire l'hiver au coin du feu. En l'occurrence, j'ai tout faux puisqu'on est en pleine canicule, mais qu'à cela ne tienne, je me suis régalée avec La fille dans la tour. Restée un peu dubitative suite à ma lecture du premier tome, auquel j'avais quand même trouvé pas mal de longueurs, j'ai un peu tardé à me lancer dans cette suite, mais le format audio et la belle voix de Sylvain Agaësse ont eu tôt fait de m'embarquer !

Inspiré des contes et du folklore russes, ce deuxième tome reprend peu ou prou à la fin du précédent. On replonge immédiatement dans les plaines enneigées de la Rus' et aux côtés d'une Vassia toujours poussée par un désir éperdu de justice et de liberté. L'ambiance est à la fois mystérieuse, magique et profondément épique. À l'heure où des villages sont ravagés et des filles enlevées, Vassia, déguisée en garçon, va jouer les héros jusqu'aux portes du Prince Dimitri à Moscou, protégeant les plus faibles et défiant les puissants.

Vassia est un personnage très attachant. Insouciante et rebelle, impulsive et imprudente, la jeune fille va, par la force des choses, gagner en maturité. Incapable de renoncer à sa liberté, elle l'est tout autant de sacrifier les siens, et elle va devoir faire des choix terribles, ce qui va apporter à l'intrigue nombre de rebondissements. Je ne me suis pas ennuyée une seconde, je n'ai pas trouvé la moindre longueur dans ce second tome plus dynamique, plus intense que le premier. Les personnages secondaires sont aussi fascinants, de Morozko à Kassian en passant par la petite Macha, sans oublier Soloveï bien sûr !

Complots politiques et révélations rythment le récit. Si la plume est peut-être un peu moins poétique - et le folklore russe un poil moins présent - elle reste évocatrice à souhaits. L'atmosphère, les décors, les personnages, chaque aspect du roman en bénéficie. Sans oublier la condition des femmes, toujours très présente dans la saga, entre Vassia et son désir de liberté auquel s'oppose la force des habitudes d'une société patriarcale et la résignation de sa soeur Olga.

À bien y regarder, j'ai tout aimé dans ce roman ! C'est un voyage extraordinaire, magnifiquement porté en livre audio par la voix de Sylvain Agaësse, qui semble faite pour lire ce genre d'histoires inspirées des contes. J'ai vraiment hâte de me procurer le troisième et dernier tome, L'hiver de la sorcière, et de me laisser à nouveau bercée par la chaleur de ses intonations. Mais peut-être que j'attendrai cet hiver pour accentuer encore cette impression de cocooning !
Lien : https://etemporel.blogspot.c..
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Un deuxième tome incroyable. Il est bien plus haletant que le premier, un peu moins poétique mais tout aussi touchant. J'adore toujours autant l'univers, les légendes russes, la politique russe etc. L'évolution des personnages est très intéressantes. Les relations entre sont très touchantes. J'ai versé ma petite larme à la fin. Maintenant j'ai très hâte de lire la conclusion de cette super saga.
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