Si j'ai aimé me plonger dans la vie de Venise j'ai moins apprécié tout le côté religieux de l'affaire de la Cène.
J'apprécie notamment tout le côté artistique du roman, comment en apprenant auprès d'un faiseur de couleurs, le petit Elie a su manier le calame avant le pinceau, a su confectionner ses couleurs tout en finesse et devenir un peintre talentueux.
Toute la splendeur, la grandeur de l'art sont bien retranscrire par le biais d'Elie. Il fut victime de la bêtise humaine, une fois encore, une fois de trop.
Le roman est riche historiquement, on y apprend beaucoup, je ne savais pas qu'à cette époque les juifs devaient se couvrir d'un bonnet jaune.
Je ne savais pas non plus qu'ils étaient à ce point déjà persécutés.
Alors comment Elie a su mener sa barque sans se faire prendre, jusqu'au jour où !
Heureusement ce n'est que fiction, mais quand même cela m'a titillée plus d'une fois d'aller à la recherche de ce peintre Turquetto . le tableau 'L'homme au gant" existe bien, et signé de Titien, dont une anomalie et un mystère se trouvent dans la signature. Serait-il possible que
le Turquetto ait vécu et que l'auteur ait su le faire revivre à travers ce roman.
Je reste dans le doute, et j'irai voir ce tableau de plus près.
Intéressant pour le côté artistique et historique, mais moins passionnant pour le côté lecture.