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Un sujet intéressant qui, semble -t-il, s'appuie sur des éléments historiques. La plume de Métin Arditi est belle et précise et cependant je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire. le personnage principal m'a paru fade (le comble pour un artiste) et certaines situations invraisemblables, anachroniques. En général j'aime beaucoup les livres de Arditi, mais là, ça n'a pas fonctionné...
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♥ Coup de Coeur ♥
« L'homme qui peignait les âmes » de Metin Arditi est un roman sur la beauté et la foi… en l'Homme avant tout…
Metin Arditi m'a encore enchanté avec ce roman lumineux, il montre encore une fois son talent de conteur à travers de magnifiques personnages.
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Au XI ème siècle à Acre, Avner un jeune pêcheur juif livre ses poissons au monastère. Il va y découvrir, fasciné, la beauté des icônes. Pour « écrire » lui-même des icônes il devra se convertir au catholicisme et abandonner sa famille. Mais les règles qui régissent cette « écriture » sont rigides alors qu'Avner est épris de réalisme.
Grâce à ce roman Metin Arditi nous fait découvrir cet art de l'icône qui s'avère passionnant. Par l'intermédiaire de son héros il nous prêche l'oecuménisme, la tolérance, il nous parle de la force de la création artistique et de son pouvoir pacifique.
Le style rythmé, chapitres courts, l'écriture légère et sensible font de ce livre un récit fort agréable.
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On ne peint pas une icône, on l écrit. C'est le premier livre que je lis de cet auteur, j en lirai d autres, tellement son style me plaît. Au 11 ème siècle, un jeune juif est subjugué par la beauté d une icône dans un monastère orthodoxe. Pour avoir accès à l enseignement de l élaboration complexe des icônes, il se fait baptisé. Il voyage avec un musulman et ses 3 animaux de trait. l'auteur sait à merveille rendre compte des odeurs en particulier. Pour le jeune Anastase, les 3 religions ne sont pas si différentes, elles interdisent aussi la représentation d un vivant ou sinon pour les chrétiens, seulement le Christ et les saints. Lui, peint les "gens", ce qu ils sont vraiment et surtout ce qu il y a de bon en eux. Il s attire les foudres de toutes les autorités religieuses et la quasi idolâtrie de ceux qu il peint. Religions si semblables et pourtant au coeur de beaucoup d atrocités
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Voici un roman aussi remarquable qu'apaisant : "l'homme qui peignait les âmes" de Metin Arditi (Grasset, 2021). Ce livre partage un bon nombre de points communs avec mon roman historique "les étoiles d'Orion" (veille de la première croisade, quête initiatique du jeune héros, cohabitation des religions chrétiennes, musulmanes et juives en Orient) et je le conseille vivement.
L'histoire se déroule en Palestine entre 1078 et 1095 au temps où la province est sous la domination des Fatimides musulmans mais où l'on trouve aussi des populations chrétiennes (orthodoxes) et juives dont la famille d'Avner, le personnage principal. Il a quatorze ans au début du roman. Il est en pleine adolescence, ses sens sont en éveil et il se rend régulièrement dans un monastère orthodoxe à proximité d'Acre afin de livrer le poisson qu'il pêche avec son père. Malgré l'interdiction paternelle due à une pratique intransigeante de la Loi juive, il pénètre un jour dans l'église chrétienne, attiré par la beauté des champs liturgiques. Là, devant une icône byzantine, il va avoir un éblouissement qui va changer sa destinée à jamais. Pour apprendre à "écrire des icônes" semblables à celle-là, il va quitter sa religion, sa famille et embrasser la vie monastique afin d'être initier à cet art sacré. Débute alors un voyage initiatique qui va le conduire d'Acre à Mar Saba et plus tard Capharnaüm, Bethléem et Jérusalem. Bien que très talentueux et malgré sa conversion, il sera chassé du monastère de Mar Saba car il ne suit pas les codes de sa nouvelle religion.
Pour Avner l'iconographie est la possibilité de chanter la création à sa manière en faisant ressortir la part du divin qui se trouve dans chaque être, plutôt que ce qu'il y a d'humain dans le divin comme l'exige la foi orthodoxe.
Tout au long du roman, il sera accompagné par Mansour, un marchand ambulant musulman qui n'aura de cesse de l'encourager et de l'aider à développer sa vocation (qui rappel un peu, Abbas, le conteur persan de Mare Nostrum).
A travers ces deux personnages magnifiques, Meti Arditi nous montre que l'homme peut arriver à dépasser les frontières entre les religions et accéder à la fraternité à la tolérance et à la paix avec son prochain.
Je cherchais des romans ayant pour cadre la Palestine au XIe siècle pour trouver les bonnes inspirations pour le tome3 des étoiles d'Orion qui nous conduira sur les routes de la Terre sainte. C'est chose faite avec ce roman et je vous recommande vivement cet "homme qui peignait les âmes".
bonnes lectures à toutes et tous...
#romanshistoriques #auteur #bricenadin #moyenage #nouveauroman #librairie #grasset #metinarditi
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Il s'agit plus ici d'une fable qu'un roman, qui, pour être honnête, ne présente pas de grande qualité d'écriture (ce qui m'a gêné au départ) mais qui emporte par les qualités de conteur d'Arditi.

J'ai été franchement emballée par ce récit initiatique, voire mystique, qui nous plonge en Palestine, au XIème siècle. On suit Avner d'Acre, jeune berger juif qui s'éprend de l'icônographie des orthodoxes et apprend tout d'eux, mettant peu à peu son génie en exerbe.
On suit Avner d'un territoire à l'autre, d'une religion à l'autre, accompagné du fidèle Monsour jusqu'à l'ascétisme du prodige.

Histoire personnelle et Histoire se mêlent, dénonçant de concert l'imposture religieuse, prônant la vérité de l'Homme, lui rendant dignité et grandeur.

Une fable dans laquelle l'icônographe peint effectivement les âmes et nous met du baume au coeur.
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L'HOMME QUI PEIGNAIT LES AMES
LIVRE DE METIN ARDITI

L'histoire se passe à Acre en 1078.
Elle relate l'histoire d'Avner, fils d'un pêcheur juif qui livre du poisson au monastère d'Acre.
Avner amoureux des simples plaisirs de la création aime savourer des confitures de figues, sentir la brise sur son visage et admirer l'envol du papillon roi. Ils se laissent porter, sous son figuier, par le chant des prêtres orthodoxes.
C'est un jour, par hasard, qu'il découvrira les icônes et se dévouera à leur écriture.
Pour s'initier à l'art de l'iconographie, il devra se convertir, mais dès le départ, il ressent bien qu'il ne s'attache pas aux croyances. Il avancera dans son art auprès des iconographes mais finira par être banni. Avner ne veut pas peindre ce qu'il y a d'humain dans le divin mais plutôt ce qu'il y a de divin dans l'être humain. N'acceptant pas la contrainte ni les dogmes, il sera accusé de profanation et puni de la pire des façons.
Malgré tout il continuera en tant qu'artiste et il représentera les hommes par leur âme. Il portera un regard profond afin de pouvoir capter ce qui fait la beauté et la spécificité de chaque être. Il accomplira alors des miracles et redonnera de l'espoir en offrant aux gens leur portrait tel qu'ils sont.
Soustrayant ainsi chacun de la domination des grands prêtres il déplaira tant aux juifs, aux musulmans qu'aux chrétiens.
Metin Arditi nous révèle, dans ce magnifique roman, sa définition d'un artiste. Un créateur qui ne peut se plier aux contraintes des religions mais plutôt en apprendre les contours et les principes qui lui permettront d'établir ce qu'elles apportent en chacun. Il pourra ainsi représenter, de manière divine, ce qui fait l'âme et la particularité de chacun.
Son personnage, empreint de sensualité n'aura de cesse de nous informer sur la beauté de la création et de ses plaisirs.
D'une écriture poétique, Metin Arditi m'a offert une des plus belles lectures.

Lien : https://www.deslivresetvous4..
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En 2012 , à la faveur d'une restauration on découvre qu'une célébre icône n'a pas été peinte par l'artiste à qui elle a été créditée. Mais qui est donc l'artiste talentueux qui a peint ce chef d'oeuvre?
Retour en Palestine, au XIe siècle. Avner est un jeune juif, fils de pêcheur. Une livraison au monastère changera sa destinée. Dans ce lieu, il découvrira les icônes et s'éveillera à la beauté de la religion orthodoxe. Son talent changera sa vie, sa religion et l'aménera à peindre des icônes emplies de sérénité et d'humanisme, avec un réalisme saisissant .

Ce roman est un voyage initiatique. Celui d'une quête, d'un apprentissage. Un roman aux allures de conte où résonne un plaidoyer pour la tolérance et l'humanisme. Un roman rempli de sagesse qui place l'art comme trait d'union entre les religions, l'art au service de la paix et de la spiritualite.

Dans ce superbe roman, Metin Arditi déploie une fois encore ses talents de conteur au profit d'une histoire où l'on retrouve les thèmes qui lui sont chers: l'art, et le refus des dogmatismes.
Une très jolie lecture

Merci aux editions Grasset #lhommequipeignaitlesames #netgalleyfrance
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L'HOMME QUI PEIGNAIT LES AMESMetin ARDITI

En 1078, AVNER, un jeune juif fait la découverte des icônes alors que sa religion interdit les images religieuses. le responsable du monastère où il est entré un peu par hasard lui explique qu'il ne s'agit pas d'un portrait mais d'un objet sacré. On ne peint pas une icône « on l'écrit » et selon des règles très strictes – et avant tout - il faut être orthodoxe. Peut importe il apprend les textes sacrés, se fait baptiser au grand dam de toute sa famille juive ! Il devient après avoir appris toutes les techniques et vécu maintes aventures et difficultés, un des iconographes les plus brillants de la Palestine. Historiquement on a même retrouvé sa trace.
On comprend dès le début , que sa vocation religieuse n'est pas très solide. Elle est plutôt utilitaire ! Sa conduite, ses relations (il se lie d'amitié avec un marchand ambulant musulman) , ses réflexions, montrent qu'il est plutôt agnostique. Il admire Dieu et surtout il l'admire à travers sa création. Les religions , il les a toutes approchées mais elles ne l'ont pas convaincu. Il nous entraîne dans une réflexion sur la foi.
Ce livre est passionnant à plus d'un titre et fort bien écrit. Il nous parle de la vocation – de la volonté et la ténacité qu'il faut pour la réaliser. AVNER en est l'illustration parfaite. . Il nous renseigne avec moult précisions sur la confection des icônes. Il nous parle de l'intolérance religieuse qui atteint ici une forme d'inquisition. En effet,on brûle les oeuvres d'AVNER qui n'entrent pas dans les codes et on s'attaquera aussi à sa personne. Il décrit la jalousie, l'envie, la réprobation, que fait naître la notoriété d'AVNER et qui conduiront finalement à sa perte. Autant de sentiments qui choquent et qu' on ne devrait pas rencontrer dans les monastères !
Et pourtant sur le plan artistique on peut se dire qu'AVNER était tout simplement en avance. Il a fait évoluer le style « iconique » qui était fait pour raconter la vie du Christ et des saints à des gens qui ne savaient pas lire. J'y vois aussi pour ma part une référence à GIOTTO – élément « charnière » dans l'histoire de la peinture. Mais ce n'est peut-être pas l'intention de l'auteur ?
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Acre au 11 è siècle. Avner, jeune juif de 14 ans, livre régulièrement du poisson au monastère lorsqu'un jour il aperçoit une icône et se fascine par cet art. Il s'initie petit à petit mais est confronté aux problèmes de religion que cet art suscite. Devant renier sa religion pour persévérer dans l'apprentissage du travail des icônes, couper aussi les ponts avec sa famille, il part, accompagné de Mansour, de monastère en monastère à la rencontre de divers mentors. Au fil de l'histoire, on perçoit l'évolution du travail d'Avner, son rapport à l'art et la beauté qui souvent sont contrés par des préceptes religieux dont il veut s'affranchir. Jusqu' où peut-il aller dans cette quête pour révéler à tout homme la beauté intérieure qui l'habite ?
Cette histoire est très intéressante concernant cette époque que l'on ne connnait peu. J'ai beaucoup apprécié les échanges presque philosophiques avec Mansour, tel un guide pour ce jeune garçon qui a perdu tout repère familial. Par moments, j'aurais aimé que quelques passages soient plus développés....cela n'empêche que c'était une lecture agréable.
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