Ekhö monde miroir, tome 9 : Abidjan-Nairobi Express

Dans ce tome, Fourmille est missionnée par le Vatishaun pour une enquête sur une malédiction dépoilante qui menace les Preshauns du monde entier. Elle part à Abidjan et va être plongée dans l'univers des griots sur les traces d'une plante mystérieuse et dangereuse.
On retrouve un peu du fil conducteur principal du tome 5 avec les différentes castes de Preschauns. Les graphismes ont toujours des couleurs chatoyantes et les décors de l'Afrique d'Ekhö sont sublimes. J'ai beaucoup aimé cette immersion dans les contes oraux africains associée à la technologie steampunk des écureuils savants. Un bon coup de pied qui relance mon intérêt pour le tome suivant.

Une nouvelle enquête du duo d'enquêteurs qui nous emmène cette fois en Afrique.
Une belle dynamique pour ce nouvel opus, qui ne marque pas d'essoufflement. Une mention particulière pour les Preshauns avec un retour sur leurs luttes intestines.

Sympathique. le dessin de Barbucci est toujours sensuel, Fourmille est adorable. le scénario est assez limité ; les Preshauns perdent leurs poils et cela leur fait tellement honte que certains se suicident. Ekho a pour mission de partir en Afrique pour découvrir une plante antidote. Sauf qu'une jeune conteuse a été mystérieusement tuée et s'invite dans le corps de Fourmille comme d'habitude...On découvre que Fourmille a vécu enfant en Afrique mais ne fait pas la différence entre les bananes plantains et les autres.
Bref, l'histoire n'est pas extraordinaire mais parle de la différence entre les Preshauns authentiques et ceux qui préférent réprimer leur nature sauvage. Donc sympa.