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1914, en pleine révolution mexicaine,
Velasco a mis au point une guillotine infaillible.
Épaté, le colonel Pancho Villa le récompense
 en l'enrôlant comme chef de son nouvel escadron guillotine.
L'ingénieux fils d'aristo n'en demandait pas tant...
Croyant vendre à bon prix son fil à couper autre chose que le beurre
le voilà immergé jusqu'au cou au centre de  la révolution ...
Le  roman noir de Guillermo Arriaga revisite
la révolution de façon burlesque.
On rie des déboires du jeune bourreau soumis  à rude épreuve
Pancho lui donne du boulot sur le billot argenté
tout juste le temps de flirter avec la soldate Belem, une dure à cuire
et c'est reparti pour un coup sur la tête...tchak!
L'escadron guillotine,  décapite à tire-larigot
Pas de quoi perdre la boule...quoique.
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1910. Pancho Villa et la révolution mexicaine. Une époque troublée et intéressante, permettant encore à des gens ordinaires de jouer les héros… ou de se faire un peu d'argent. C'est ce que cherche Velasco, qui propose au général de la Division du Nord un modèle de guillotine qui est plus efficace que bien des bataillons : les forces loyales s'enfuient à l'approche de l'instrument de la mort. Toutefois, ne vous laissez pas méprendre par ce début d'intrigue. En effet, Villa, au lieu de payer l'inventeur, il le place à la tête d'un escadron et c'est le début de plusieurs péripéties hilarantes. L'escadron guillotine est un roman drôle, vraiment jouissif. Impossible de s'ennuyer en le lisant. Les personnages sont tous aussi intéressants les uns que les autres. le terrible, sanguinaire et sympathique Villa (eh oui, c'est possible!) et le débonnaire Velasco, bien sûr, mais aussi les personnages secondaires comme Belem, Alvarez, le Chinois ou bien le sergent Ortiz. Ils sont tour à tour ingénieux, ambitieux, cruels, cyniques… bref, ils sont mémorables, haut en couleur. J'en viens à croire que la caractérisation des personnages est une des forces de l'auteur. En effet, j'en suis à mon deuxième roman de Guillermo Arriaga et c'est une force chez les deux. J'y retrouve également une bonne dose d'humour et intrigue pleine de rebondissements. Visiblement, il a eu beaucoup de plaisir à écrire ce roman et vous en aurez autant à le lire.
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En pleine révolution mexicaine de 1910, le fabricant de guillotines Feliciano n'aurait jamais imaginé que Pancho Villa le paierait par un enrôlement forcé ni que cela lui permettrait de vivre une délicieuse histoire d'amour (délicieusement drôle) avec la mythique soldate Belem.

Arriaga distille savoureusement des histoires déjantées dans un contexte historique, mais trop de loufoque tue le loufoque et ...heureusement que le livre est court!
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Ici, dans le Mexique agité du début du siècle (c'est la guerre civile, la "Révolution mexicaine"), Velasco, un avocat inventeur à ses heures, a construit une superbe guillotine. Il ose la présenter à Pancho Villa qui menait la lutte pour les troupes du Nord. Villa, impressionné, voit tout de suite ce qu'il pourrait tirer de cette guillotine en exécutant en grande pompe et en public les opposants. Conquis il la garde et surtout garde avec lui Velasco et le nomme capitaine de "l'Escadron Guillotine" avec ses deux acolytes. Velasco qui n'était pas du tout fait pour la dure vie de combattants itinérants, souffre sous le commandement de Villa qui mène ses troupes tambour battant, en massacrant à tout va....


C'est bien sûr le ton très cynique de ce récit qui donne toute sa saveur à ce récit. L'outrance des massacres, la bravoure et l'inconscience des guerriers, la vision sanguinaire de cette époque... Tout est fait pour donner un ton décalé à cette épopée dont Arriaga se moque un peu, même s'il approuve sans doute les raisons de départ. le personnage de Pancho Villa n'est d'ailleurs pas antipathique, juste un peu excessif. Mais on passe vraiment un bon moment avec ce récit qui est une tonique plongée dans cette époque tourmentée !
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Autant le dire tout de suite, je n'ai pas aimé ce livre. Même s'il y a un fond et finalement une morale, cet ouvrage est traité sur le ton de la bouffonnerie caricaturant la révolution mexicaine. Certes, c'est le point de vue de l'auteur. Une guillotine est le personnage principal de cet ouvrage et Feliciano Velasco son instrument. Quelques éléments recoupent la véritable histoire de la révolution mexicaine de 1910. le livre situe les événements en 1914 donc à la fin de la révolution. On suit les pérégrinations de l'Armée du Nord menée par Pancho Villa jusqu'à son entrée dans Mexico accompagné du colonel Velasco et de son escadron guillotine.
Cette histoire se veut rigolote et pleine d'humeur mais elle ne m' a pas amusée. Heureusement que Velasco se remet en question pour sauver la morale de l'histoire.
Désolée pour ceux qui ont apprécié l' ouvrage. Ce n'est que mon humble avis.
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C'est une sorte de fable burlesque sur fond de révolution mexicaine. Ne connaissant pas vraiment le sujet de cette révolution je ne pourrais dire quel caractère politique revêt ce roman.

Cependant j'ai trouvé cette lecture divertissante. La situation dans laquelle se met un avocat sans grand charisme grâce à son invention, enfin plutôt la copie de la guillotine française est assez comique.
S'en suit une série d'aventures à travers le Mexique.
La lecture est plutôt aisée, des chapitres courts donnent un bon rythme.
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Une petite pépite de 150 pages qui dormait dans ma pal depuis bien longtemps. Impossible de me souvenir qui m'a conseillé ce livre (instagram, libraire, ami).
En tout cas je vous le conseille à mon tour.

Humour noir et ironie règnent en maître dans ce roman qui nous transporte en 1910, en pleine révolution mexicaine.
Feliciano Velasco, avocat, vend sa version perfectionnée de la guillotine à Pancho Villa, le célèbre général insurgé. Bientôt Feliciano se retrouve malgré lui plongé dans la logique du monde à la fois bizarre, héroïque et cruel des troupes de Villa.
Les tribulations de Velasco sont prétextes à nombre de situations absurdes vraiment très drôles. Un peu comme dans un film de Tarantino, le nombre de morts (et de têtes coupées) est pléthorique. Ça zigouille à tout va ! Une fable historique, noire et burlesque à souhait qui cache une intéressante réflexion sur la culpabilité.

Traduit par François Gaudry
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Un petit livre bien noir sur fond de révolution mexicaine. de l'humour, de l'humour noir, assez d'éléments historiques pour nous donner envie d'aller plus loin ; le tout donne un bon moment de lecture
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Guillermo Arriaga aborde la révolution mexicaine sur un mode qu'il souhaite burlesque, l'intention est louable mais n'a guère trouvé d'écho chez moi.
Les ficelles sont trop grossières et viennent rapidement galvauder un récit qui démarrait pourtant bien.

J'ai du mal à analyser les raisons qui empêchent mon adhésion.
Ce type de farce caustique qui égratigne événements et hommes mythiques a pourtant tout pour me ravir.
Qu'incriminer?
Le style? la traduction?
Je cale!

Il y a bien quelque-chose qui tourne dans ma tête, comme en tâche de fond, masqué par une sorte de voile pudique tissé de honte et de gêne.

Avec sa petite fable historique, Guillermo Arriaga ne vient-il pas de débusquer l'indécrottable romantique idéaliste que j'héberge depuis l'adolescence et que le déboulonnage d'idoles, aussi discutables ou factices soient-elles, exaspère plus ou moins consciemment.

Après de tels aveux il me sera difficile d'objectivement déconseiller ce livre.
S'il ne m'a pas agréé, il trouvera sans aucun doute son chemin auprès des lecteurs qui ont su garder la tête sur les épaules.
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C'est un petit livre de Guillermo Arriaga que j'ai lu il y a déjà quelques temps. Il fait référence à une époque historique féconde en retournement de situation, parfois cocasses ou pathétiques voir héroïques, à savoir, la Révolution Mexicaine.

Ce livre raconte l'aventure d'un petit bourgeois sans opinion, créateur latinos d'une réplique de la célébrissime guillotine française, qui se voit embarqué dans les événements historiques et les situations tragiques voir ridicules. Véritable voyage initiatique, le personnage et sa guillotine traversent l'époque ballottés de tous côtés par les événements et les circonstances qui généralement le dépassent, lui et l'ensemble des participants, qu'ils soit zapatistes ou villeristes.

La tonalité burlesque voir grotesque de ce petit livre qui se lit très bien, renforce une chute très philosophique et lui donne une profondeur très appréciable. A une époque où réussir la fin d'un livre semble être le cadet des soucis de la majeur partie des auteurs, cela est très agréable.

L'escadron Guillotine est un livre de Guillermo Arriaga aux éditions point collection Roman noir.
A lire si l'on souhaite prendre le risque d'une franche rigolade et d'un excellent moment. Son seul défaut : être trop court peut être, quoi que j'en soit pas certain.
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