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Citations sur L'Ombilic des Limbes suivi de Le Pèse-nerfs et autres t.. (178)

Savez-vous ce que c’est que la sensibilité suspendue, cette espèce de vitalité terrifique et scindée en feux, ce point de cohésion nécessaire auquel l’être ne se hausse plus, ce lieu menaçant, ce lieu terrassant
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Il dit me voir dans une grande préoccupation du sexe. Mais d'un sexe tendu et soufflé comme un objet. Un objet de métal et de lave bouillante, plein de radicelles, de rameaux que l'air prend.
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Tu étais mort et voici que de nouveau tu te retrouves vivant, — SEULEMENT CETTE FOIS TU ES SEUL.
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La vie est de brûler des questions.
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Je souffre d’une effroyable maladie de l’esprit. Ma pensée m’abandonne à tous les degrés. Depuis le fait simple de la pensée jusqu’au fait extérieur de sa matérialisation dans les mots. Mots, formes de phrases, directions intérieures de la pensée, réactions simples de l’esprit, je suis à la poursuite constante de mon être intellectuel. Lors donc que je peux saisir une forme, si imparfaite soit-elle, je la fixe, dans la crainte de perdre toute la pensée.
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J'ai choisi le domaine de la douleur et de l'ombre comme d'autres celui du rayonnement et de l'entassement de la matière. Je ne travaille pas dans l'étendue d'un domaine quelconque. Je travaille dans l'unique durée.
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Poète noir

Poète noir, un sein de pucelle
te hante,
poète aigri, la vie bout
et la ville brûle
et le ciel se résorbe en pluie
ta plume gratte au coeur de la vie.

Forêt, forêt, des yeux fourmillent
sur les pignons multipliés
cheveux d'orages, les poètes
enfourchent des chevaux, des chiens.

Les yeux ragent, les langues tonnent
le ciel afflue dans les maisons
comme un lait nourrissier et bleu,
je suis suspendu à vos branches
femmes, coeur de vinaigre dur.
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Je ne sens la vie qu’avec un retard qui me la rend désespérément virtuelle.
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Et l'amour ? Il faut nous laver
De cette crasse héréditaire
Où notre vermine stellaire
Continue à se prélasser

L'orgue, l'orgue qui moud le vent
Le ressac de la mer furieuse
Sont comme la mélodie creuse
De ce rêve déconcertant

D'Elle, de nous, ou de cette âme
Que nous assîmes au banquet
Dîtes-nous quel est le trompé
O inspirateur des infâmes

Celle qui couche dans mon lit
Et partage l'air de ma chambre
Peut jouer aux dés sur la table
Le ciel même de mon esprit
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Je méprise trop la vie pour penser qu’un changement quel qu’il soit qui se développerait dans le cadre des apparences puisse rien changer à ma détestable condition. Ce qui me sépare des surréalistes c’est qu’ils aiment autant la vie que je la méprise. Jouir dans toutes les occasions et par tous les pores, voilà le centre de leurs obsessions. Mais l’ascétisme ne fait-il pas corps avec la véritable magie, même la plus sale, même la plus noire. Le jouisseur diabolique lui-même a des côtés d’ascète, un certain esprit de macération.
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