Le temps apaise les maux, paraît-il, mais il ne remplit pas le vide laissé par ceux qui partent
Je veux qu’elle comprenne qu’elle a toujours le droit de croire en un amour pur. Un amour qui vous donne ce sentiment de sauter de l’Empire State Building sans craindre de s’écraser.
Comment peut-on être en deuil de quelque chose qu’on n’a jamais connu ? On ne devrait pas pouvoir perdre ce qui ne nous a jamais appartenu, et c’est pourtant ce sentiment de vide qui me met à terre cette nuit.
Je m’arrête quelques mètres plus loin, devant une image encore plus époustouflante que la précédente : la plaine qui s’étend à perte de vue, recouverte d’une poudreuse qui étincelle comme des diamants sous les quelques rayons présents. La couleur des pins tranche sur l’étendue immaculée. Je n’ai jamais vu un paysage aussi beau, pourtant j’ai déjà voyagé aux quatre coins du monde. Jamais aucun autre lieu ne m’a apporté un tel apaisement. Et ce matin, c’est exactement ce dont j’avais besoin.
- Il ne porte pas bien son nom alors -Non, en effet... C’était mon idée. J’aurais aimé l’appeler Tornado, mais je me suis dit que mon obsession de gosse pour Zorro allait être un peu trop évidente.