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Critique de Senna


En cette année 2022, je ne vous ai pas encore cassé les noix avec le Docteur Asimov. L'an passé, grâce au challenge qui lui était dédié, j'ai acquis beaucoup de ses ouvrages et il m'en reste encore sous le coude. Ainsi, j'ai décidé, de temps à autre, d'en lire. Il s'agit ici d'un recueil de 13 nouvelles.

« Espace Vital » (« Living Space » - 1956).
J'ai adoré cette nouvelle qui mélange avec habilité mondes parallèles et uchronie. Certes, la fin est convenue. le texte a connu une première édition française en janvier 1959 dans le magazine Satellite n°13 (Éditions Scientifiques et littéraires)

« Les cendres du passé » (« The dead past » - 1956)
Je suis complètement passé à côté de cette nouvelle, longue et complexe. Il s'agit d'une sorte d'archéologue. J'en serais bien incapable d'en parler.

« Effet miroir » (« Miror imag »e – 1972).
Quel plaisir de retrouver Elijah Baley et R. Danell Olivaw. Daneel revient sur Terre pour demander à son ami d'enquêter sur une affaire entre deux Spaciens. Notons que cette nouvelle fut parue dans « Le grand livre des robots ».

« Devoir civique » ‘ »Franchise » - 1955).
Cette nouvelle qui a connu divers noms francisés (« Droit électoral » dans « La grande anthologie de la science-fiction » – Histoires de demain, « Le votant » dans le recueil « Le robot qui rêvait », « A voté » dans l'ouvrage qui porte le même nom et dans le recueil « Quand les futurs d'hier rencontrent notre présent »). J'ai beaucoup aimé cette histoire où il n'y a plus qu'un seul électeur pour désigner le Président des USA. Bien qu'un peu misogyne (enfin, je ne sais pas si le terme pourrait convenir), puisqu'il ne peut s'agir que d'un homme, le désigné représente le peuple et doit répondre à des questions pour qu'un ordinateur désigne les futurs dirigeants. Je regrette juste la fin.

« Le pacte » (« Gimmicks three » – 1956)
Isaac Asimov s'est essayé au fantastique avec quelques textes. On pense au petit personnage de Azazel dont il a écrit quelques histoires autour de ce protagoniste. Très amusant à lire, j'ai bien aimé.

« Des histoires pour les gosses » (« Kid Stuff » - 1953)
Il s'agit d'un écrivain de fantasy dont un elfe vient lui rendre visite, mais pas sous forme d'un petit être aux oreilles pointues. C'est un insecte intelligent, qui m'a rappelé au début au texte « La métamorphose » de Franz Kafka, même si ça n'a rien à voir.

« Avec de l'eau partout » (« The watery place » - 1956)
Voici un texte qui a très mal vieilli. Étrange de la part de Docteur Asimov de s'engouffrer dans les récits où les gens pensaient que les planètes alentour étaient habitées. Ici, en l'occurrence, il s'agit de Vénus censé être aquatique. Nous savons que cette planète hostile inhabitable est un immense terrain vague aux températures extrêmes, où les pluies sont de l'acide. C'est court et amusant.

« Le message » (« The message » - 1956).
Il s'agit d'une référence à l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale avec un voyageur du temps. C'est un texte trop court.

« Satisfaction garantie » (« Satisfaction Guaranteed » - 1951).
Je l'avais déjà lu dans « Un défilé de robots » (également publié dans « Le grand livre des robots ») où l'on retrouve Susan Calvin, la robopsychologue.

« Le feu de l'enfer » (« Hell fire » - 1956)
Tout est dans le titre, puisque qu'avec ces deux ou trois pages, l'auteur nous narre la vision au ralenti d'une bombe atomique. J'ai été déçu par la finalité où Isaac Asimov aurait pu mieux le décrire.

« La dernière trompette » (« The last trump » - 1955)
Excellente nouvelle sous le signe de l'apocalypse, amusante avec ces revenants. À lire, même si la fin peu paraître confuse.

« Le barde immortel » (« The immortal bard » - 1954)
Voici une très courte nouvelle plein d'humour. William Shakespeare a bien malgré lui, voyagé à travers le temps pour se retrouver plusieurs siècles après son existence. le légendaire britannique n'est que cité, mais il est surtout le centre de l'histoire. Vraiment bon.

« Un jour » (« Someday » - 1956)
Une histoire assez enfantine, où deux gamins parlent d'un mystérieux objet disparu. Il s'agit du livre. Les ordinateurs parlants (nommé ici, Barde) ayant supplanté l'écriture, il n'est plus utile d'avoir de la lecture. Sympathique, mais pas transcendant. Notons que cette nouvelle fut aussi publiée dans « Le grand livre des robots ».

Si Clifford Donal Simak est un homme du passé, Isaac Asimov, lui, c'est le futur qui l'intéresse. Ces nouvelles sont sympathiques et j'aurais bien aimé, à l'instar de quelques autres recueils, avoir une note de l'auteur ou, à défaut, de l'éditeur, afin de développer ces nouvelles.
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