Quai des enfers

J'ai lu la moitié avec beaucoup de mal...
Beaucoup trop de descriptions de Paris, enfin surtout des bords de Seine... c'est lassant...
Et puis trop de personnages. J'ai encore du mal à me souvenir qui est qui...
j'abandonne...
trop de bons livres pour bloquer sur ça...

QUAI DES ENFERS
(Ingrid ASTIER)



Cet ouvrage thriller que j'ai pris plaisir à lire et que j'ai négligé de chroniquer… depuis plus de deux mois…
Et puis, ces haïkus au fil de la Seine, découverts sur un blog ami : http://www.papillonsdemots.fr/2014/02/05/haikus-au-fil-de-leau/

Arches vert-de-grisées
le soleil joue sur la Seine
verte puis grise (extrait de papillons de mots)

Belle introduction pour ce livre qui nous emmène sur le fleuve capital, à suivre les activités de la Brigade Fluviale.
Ah ! La Seine ! Dans cet ouvrage, elle nous est offerte dessus-dessous, dedans-dehors, suivant les nécessités d'une enquête pleine de suspense et de mystère.
J'ai fait la connaissance d'Ingrid Astier lors d'un atelier d'écriture qu'elle a animé avec quel brio ! à la Bibliothèque Départementale de la Réunion en Novembre 2013.
Ingrid est un personnage solaire, amoureuse d'écriture et ses talents de professeur ont ouvert la porte à l'envie d'entrer en littérature, à se donner le temps d'écrire avec conscience et avec joie. Construire une page après l'autre, sans se laisser entraîner à la facilité des mots, toujours garder un oeil critique sur ses écrits (rôle dévolu à « la main gauche » toujours levée, toujours attentive) ; aimer ses personnages, leur faire prendre corps et âme, leur faire habiter un lieu aussi précis et vrai que possible.
Ces conseils ne sont pas uniquement prodigués pour les besoins pédagogiques d'un atelier à destination de futurs écrivains… Ingrid Astier se les applique à elle-même avec une rare maîtrise. Et le plaisir que l'on prend à lire « Quai des enfers », en est sublimé : on y retrouve toute cette magie de l'écriture capable de créer un monde.
Je m'étais dit « le policier, ce n'est pas mon genre préféré », moi qui suis peu habituée aux polars modernes que je juge souvent trop gore, trop sanglants : c'est à qui ira le plus loin possible dans le scabreux !
Rien de cela dans « Quai des enfers ». La langue d'Ingrid Astier est riche, imaginative et jubilatoire, sans jamais basculer dans le trivial ni la complaisance. Il y a des scènes dures, horribles : un récit criminel ne baigne pas dans l'eau de rose… Mais la grâce des mots bien choisis, bien tempérés, permet de supporter la violence des situations. Je n'aurais jamais cru pouvoir endurer le récit d'une dissection de médecin légiste… et pourtant je l'ai lue sans traumatisme ni morbide fascination avec la distanciation nécessaire qu'apporte l'écriture.
Quant à l'intrigue, menée tambour battant, elle tient en haleine jusqu'au bout : une des rares fois où j'ai résisté à l'envie d'aller voir la fin en cours de lecture !
Comme j'ai eu raison ! La révélation du coupable est… décoiffante ! Mais… chut ! On n'en dit pas plus : suspense, suspense !
Tout ce que je peux faire pour vous, lecteurs, c'est de vous recommander d'aller vous plonger dans ce « Quai des enfers » diaboliquement haletant.

(Monique MERABET, 9 Février 2014)

J'ai trouvé le contexte décrit original la brigade fluviale de Paris. Par contre, j'ai trouvé le style par moment un peu lourd et trop intellectuel. Les personnages sont bien campés et j'ai appris plein de choses sur la pêche. Par contre la psychologie m'a laissé un peu perplexe.

J'ai trouvé le contexte décrit original la brigade fluviale de Paris. Par contre, j'ai trouvé le style par moment un peu lourd et trop intellectuel. Les personnages sont bien campés et j'ai appris plein de choses sur la pêche. Par contre la psychologie m'a laissé un peu perplexe.

Voilà un roman policier à la française ! J'entends par là quelque chose de simple, mais pas simpliste, et surtout sans élément invraisemblable.
L'action se situe à Paris, avec pour cadre principal les bords de Seine, d'où le titre ! le 36 quai des orfèvres y tient une place de choix, comme d'ailleurs la parfumerie, en lien avec une place de choix des odeurs dans le récit.
L'enquête semble au premier abord être simple, mais l'intrigue va s'épaissir au fil des pages, avec des relations et des personnages ambiguës.
L'ombre d'un rebondissement plane sur chaque fin de chapitre, et on est donc obligé de tourner les pages à toute vitesse sans reprendre son souffle !
Le cadre est par ailleurs très bien restitué, ce qui ajoute au réalisme de l'ensemble !

Une "plongée" (au sens propre !) au sein de la brigade fluviale de la Seine, à Paris, dont les membres mènent l'enquête sur plusieurs meurtres dont ils ont repêché les victimes au fond du fleuve.
Un roman très noir, qui nous décrit avec une précision très détaillée le quotidien de cette brigade.

Mais j'avoue avoir eu un peu de mal à faire le tri entre tous les personnages, membres de la brigade, inspecteurs, enquêteurs, procureurs, qui sont sans doute un peu trop nombreux et pas assez caractérisés... Sans doute la marque d'une enquête presque "journalistique" menée par l'auteur sur le fonctionnement de cette brigade, au détriment de l'aspect romanesque...

Un bon polar, au final, mais j'ai tout oublié des différents enquêteurs !

Bon, que dire ???? J'ai eu l'impression de relire un énième polar bas de gamme ou de suivre un épisode des Experts pour certaines parties.
Bien sûr, il y eut quelques fulgurances parmi tout ce fatras de portes ouvertes, de lourdeurs, de description des ponts de Paris….. Ce livre se veut esthétisant parmi le monde de l'art moderne, des demi-mondaines, des stup…. Pour ne pas rompre avec la tradition, les flics sont beaux, courageux, ne regardant jamais leurs montres…. A la recherche du tueur en série tout aussi attendu et copie conforme des précédents. Même la fin, très surprenante, n'arrive pas à me faire palpiter
Bref, je n'ai pas aimé ce polar trop froid, trop esthétisant. Ingrid Astier n'a pas réussi à me faire vibrer, tout paraît surfait, alors que la 4ème de couverture me laissait espérer quelque chose de plus palpitant.
J'espère, puisque c'est un premier roman, que les suivants seront moins convenus.

"Quai des enfers" est un roman policier écrit par Ingrid Astier. L'intrigue se déroule principalement à Paris et suit l'enquête du commissaire Jo Desprez sur une série de meurtres mystérieux.

L'un des principaux points forts de ce livre est son atmosphère sombre et poétique. Astier parvient à créer une atmosphère très visuelle et évocatrice, nous transportant dans les bas-fonds de Paris avec une grande efficacité. Sa description des quartiers malfamés et des personnages marginaux est particulièrement réussie, ce qui ajoute une grande crédibilité à l'histoire.

De plus, les personnages, Jo Desprez est un protagoniste complexe, qui lutte avec ses propres démons tout en essayant de résoudre l'enquête. Les autres personnages, qu'ils soient victimes ou suspects, sont également bien dépeints et donnent vie à l'histoire.

Cependant, le livre souffre de certaines faiblesses. Tout d'abord, l'intrigue est parfois confuse et difficile à suivre. Il y a de nombreux rebondissements et de nombreux personnages, ce qui peut rendre l'histoire complexe et décousue. de plus, les motivations des personnages ne sont pas toujours clairement définies, ce qui peut rendre leurs actions difficiles à comprendre.

En outre, l'écriture d'Astier peut être très descriptive, voire excessive par moments. Certains passages se perdent dans des digressions et des descriptions inutiles, ce qui ralentit le rythme de l'histoire. Cela peut être un peu déroutant et frustrant pour le lecteur qui souhaite suivre l'enquête.

"Quai des enfers" est un roman policier avec une atmosphère saisissante et des personnages intéressants. Cependant, l'intrigue peut être confuse et l'écriture parfois trop descriptive. Malgré ces défauts, le livre mérite néanmoins d'être lu pour son ambiance originale et ses personnages marquants.

Un livre pris au hasard à la médiathèque, sorti il y a une bonne décennie, et pourtant bonne pioche ! Comme quoi ne jamais négliger les romans d'une bibliothèque !
Un polar comme je les aime. Une femme morte dans une barque non loin du 36 Quai des Orfèvres. Une équipe de choc avec le commandant Desprez de la Crim qui s'associe à la fluviale. Un bon coktail. Des longueurs à déplorer dommage.

j'avoue être très partagée. Les descriptions sont intéressantes pour celui qui ne connait pas Paris, l'écriture est fluide, l'histoire intéressante pourtant la mayonnaise n'a pas pris. Peut être trop de longueur ? au final j'ai l'impression d'avoir lu un guide touristique avec en fond une histoire banale policière.
Je pense que pour apprécier ce manuscrit il faut aimer et bien connaitre Paris, aimer les descriptions et les histoires lentes. Je ne le déconseille pas loin de là, nous avons tous nos propres goûts et c'est tant mieux mais personnellement je ne lirai pas d'autres histoires de cette auteure.