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Citations sur The Hidden Face (9)

Je suis fier de toi, dis-je en appuyant sur sa nuque. Fier que tu aies pris la bonne décision et envieux de ton courage. Je te l’ai dit. À présent, tu es le mec le plus courageux que je connaisse Wade. Et même si aujourd’hui tu as l’impression que c’est le chaos dans ta vie, tu as fait le bon choix. Aux yeux de tous, tu es toi à partir de ce jour, et ceux qui resteront, ceux qui ne te tourneront pas le dos, c’est à eux que tu dois te consacrer. Beaucoup seront déçus que tu leur aies menti, mais ils comprendront et reviendront, mais ceux qui ne verront pas plus loin que ton homosexualité, ceux-là, Wade, ne leur consacre pas une miette d’énergie, ils n’en valent pas la peine. 
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Le problème majeur est de voir des gosses mal dans leur peau, terrorisés par la réaction des personnes qui comptent le plus à leurs yeux, les entendre dénigrer ce qu’ils sont eux-mêmes parce qu’ils ne veulent pas décevoir leurs parents en étant « Des malades ». Je suis un « malade », Maman, j’en ai toujours été un. Papa, j’ai toujours aimé les hommes et pour votre bonheur, j’ai massacré le mien, pour ne pas avoir à perdre un amour que je n’aurais jamais eu à perdre. 
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Nikki:

Je salue Clay et James qui sortent à leurs tours et pose mes affaires à ma place. Le vestiaire est maintenant vide à l’exception de Wade et moi. Il s’est redressé, le gris de ses yeux est braqué sur moi, je ne peux m’empêcher de sourire en le voyant. Il déclenche des sensations inédites en moi
comme cette euphorie et cette sensation de bien-être juste parce qu’il me regarde.
— Salut, dit-il en se levant, je croyais que tu ne viendrais pas.
— L’avion, il a été retardé à cause de la tempête de neige, je viens d’atterrir.
Wade se dirige vers la porte, je le regarde avancer, totalement hypnotisé par son corps.
— On se rejoint sur le terrain.
Je me lève à mon tour avant qu’il n’ouvre la porte et plaque son corps contre le mur avant que ma bouche ne rencontre la sienne enfin. Quinze jours, j’ai pensé à ça pendant quinze jours.
Ses lèvres, son corps, son odeur et ça, ses gémissements quand il essaye de dire mon nom.
Wade me presse contre lui, sa bouche s’ouvre sur la mienne et sa langue me dévaste. Nom de dieu!
J’ai envie de lui, de sentir son corps, de le toucher et de l’avoir.
— Nikki...
— J’ai envie de toi.
Il me repousse, je sais que lui aussi en a envie et je ne vais pas tenir pendant l’entraînement si je n’éteins pas ce désir maintenant.
— Nikki, on est déjà en retard.
— Justement, dis-je en embrassant son cou, on n’est plus à quelques minutes près.
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Puis, mes vieux démons sont ressortis, toutes ces craintes et ces peurs, les mots de mes parents lorsque les actualités parlent des « homos », ces personnes qui sont comme tout le monde en apparence, mais qui d’après, mes parents sont des individus malades.
J’ai longtemps voulu leur demander : qui a dit qu’aimer un mec quand « on est un homme est une maladie ? Qu’est-ce qu’ils trouvent de malsain là-dedans ?
Tant qu’il y a de l’amour, il n’y a rien de mal. L’amour, ce n’est pas mal. Tant que deux êtres s’aiment d’un amour inconditionnel, passionnel, foudroyant à s’en torde les tripes, renversant tellement les sentiments sont forts et possessifs, qu’une minute passée sans l’autre est une déchirure, tant on a l’impression de perdre un bout de soi.
On s’en fout de savoir s’ils portent tous deux des slips ou des caleçons ! Qu’est-ce qu’il y a de mal ? Où serait le mal ?
Est-ce ma main dans la sienne quand nous étions l’un à côté de l’autre ? Ses lèvres sur les miennes pour m’exprimer ce qu’il n’arrivait pas à me faire comprendre avec des mots ? Son corps contre mon corps pour n’en former plus qu’un et connaître la joie d’une communion saine et sincère ? C’est ça le mal ? S’aimer, se toucher et montrer à l’autre qu’il nous bouleverse.
C’est ça ? C’est tellement dérangeant de voir le bonheur chez les autres quand nous ne le sommes pas, nous ?
C’est tellement dégoûtant pour vous deux hommes heureux ?
Qu’à vos yeux, on ne peut connaître l’amour, un amour que je n’aurais jamais eu à perdre
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—  Comment on a fait pour en arriver là, toi et moi ? Quand je nous vois, je ne vois que la douleur et la colère, comment on a fait pour se faire aussi mal alors que...
 
Nous nous aimons, j’ai envie de dire, mais si je le dis, je craque, et je ne dois pas craquer. Nikki tourne la tête à son tour lorsque je tente de le regarder enfin, il ferme les yeux comme si ne pas me voir lui était plus supportable. C’est possible d’aimer quelqu’un à ce point et d’arriver à lui faire autant de mal ?
 
   —  Je ne comprends pas non plus.
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Ce n’est pas qui partage ta vie et ton lit qui te définit, ce sont les actions que tu mènes dans ta vie, qui font de toi ce que tu es. Wade, n’aie pas honte, on ne doit jamais avoir honte de ce que nous sommes.
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« J’ai longtemps voulu leur demander : qui a dit qu’aimer un mec quand on est un homme est une maladie ? Qu’est-ce qu’ils trouvent de malsain là-dedans ?
Tant qu’il y a de l’amour, il n’y a rien de mal. L’amour, ce n’est pas mal. Tant que deux êtres s’aiment d’un amour inconditionnel, passionnel, foudroyant à s’en torde les tripes, renversant tellement les sentiments sont forts et possessifs, qu’une minute passée sans l’autre est une déchirure, tant on a l’impression de perdre un bout de soi.
On s’en fout de savoir s’ils portent tous deux des slips ou des caleçons ! Qu’est-ce qu’il y a de mal ? Où serait le mal ?
Est-ce ma main dans la sienne quand nous étions l’un à côté de l’autre ? Ses lèvres sur les miennes pour m’exprimer ce qu’il n’arrivait pas à me faire comprendre avec des mots ? Son corps contre mon corps pour n’en former plus qu’un et connaître la joie d’une communion saine et sincère ? C’est ça le mal ? S’aimer, se toucher et montrer à l’autre qu’il nous bouleverse. C’est ça ? C’est tellement dérangeant de voir le bonheur chez les autres quand nous ne le sommes pas, nous ?
C’est tellement dégoûtant pour vous deux hommes heureux ?
Qu’à vos yeux, on ne peut connaître l’amour uniquement si un homme aime une femme, et seulement une femme.
Le problème étant que la différence dérange, et alors que nous entendons qu’il faut s’aimer les uns et les autres, on n’aimerait pas son prochain parce qu’il aime un homme et pas une femme ?
Elle est où la tolérance, papa ? Il est où le problème, maman ?
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Je regarde à mon tour la maison, j’étais bien ici, heureux. Mon père était mon héros, je jouais au foot avec lui, je voyais à quel point il était fier de moi et ça me rendait heureux. Pourquoi les enfants ont-ils ce besoin incessant de reconnaissance de la part de leurs géniteurs ? Comme si c’était un devoir, du fait qu’ils nous ont mis au monde de les rendre heureux en retour alors qu’à la base, on n’a rien demandé. Ce besoin qu’ils nous aiment peut nous pousser à de grandes conneries comme Wade avec les siens. Finalement, il n’est même pas lui-même avec eux, juste le reflet des désirs de ses parents. Ça doit être génétique, inscrit dans notre ADN d’enfant « Tu dois faire en sorte que tes parents soient heureux et fiers de toi ».
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—  Tu comptes faire du mal à mon frère ? Lui briser le cœur ? Si oui, tu me le dis tout de suite, je te pète les couilles. Et ça, même si tu es sympa.
   —  Dans la mesure du possible, je ne veux pas lui faire de mal. Lui briser le cœur n’est pas mon intention.
Nikki se tourne vers moi, je comprends qu’il est sincère, son regard parle pour lui. Rapidement, je préfère m’occuper de mon café plutôt que de mon amant, sinon, ça va mal se finir, et on va vite se retrouver dans un coin tranquille.
   —  Et bien... C’est parfait tout ça.
Je vois ma sœur tendre sa main vers Nikki, mon amant hésite avant de la saisir.
   —  Je te donne mon frère. Prends-en soin.
   —  Ne t’en fais pas pour ça.
Les deux se serrent la main, et je souris comme un idiot face à la scène sous mes yeux. Ma sœur finit son café, et se détend complètement. 
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