Interfeel, tome 1

J'ai aimé certain côté novateur de ce récit, nous sommes dans une dystopie ou les gens vivent désormais constamment avec Interfeel, un réseaux qui les connectent tous entre eux et qui "maitrisent" leurs émotions.

Chaque habitant possède une Opale qui les aident à décrypter les émotions des autres qui les entourent également, le quartier est cependant réticent à cette technologie et ils vivent du coup à l'extérieure de la grande ville.

J'ai aimé suivre ces adolescents pour qui tout va basculer après le suicide d'un de leur professeur sus leurs yeux en plein cours, ils vont chercher à savoir pour quelle raison celui-ci à eu ce geste et leur vie va basculer après cet évènement. Ils vont découvrir beaucoup de choses sur Interfeel et leur quête de vérité va les emmener sur des terrains inconnus.

J'ai aimé certains aspects du récit comme le fait que les personnages sont dans le futur végétarien, j'ai aimé le fait qu'ici nous n'avons pas de triangle amoureux alors que ce schéma est ultra présent dans ce type de littérature jeunesse.

J'ai aimé le fait que les adolescents ici soit très agréable à suivre et prennent vraiment conscience des problèmes rencontrés, la plume de l'auteur est également très agréable à lire mais je ne suis pas certaine de continuer cette saga cependant.

La phrase d'accroche à tout de suite captée mon attention. J'étais curieuse de savoir comment ça serait de vivre dans un monde ou n'importe qui pourrait voir les émotions que l'on ressens à chaque instant. Finalement, l'auteur ne c'est pas réellement étalé sur le sujet... C'est un livre qui amène à la réflexion, qui fait réfléchir. Antonin Atger nous expose les conséquences d'une telle vie.

Une intrigue forte intéressante donc, mais sur le papier, l'histoire rend moins bien que ce que j'avais en tête. Trop de longueurs, pas assez d'actions, pas assez de détails sur les détails spécifiques à ce monde...

Interfeel reste une bonne lecture, mais qu'il faut lire doucement, petit à petit, impossible de dévorer ce genre de livre.
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J'ai été intrigué comme beaucoup par le résumé d'Interfeel, mais j'avais quelques réticences à le commencer. Je me suis finalement lancé car je n'avais plus grand chose de nouveau à lire en cette période et au final, je suis effectivement un peu déçu.

Interfeel est loin d'être mauvais, mais j'imagine que j'ai lu trop de romans de ce genre pour être vraiment surpris à un moment où l'autre de l'histoire. J'ai vu la plupart des révélations arriver plusieurs pages à l'avance, et celles auxquelles je ne m'attendais pas n'ont pas vraiment eu d'effet sur moi.. Il y avait un aspect trop comique pour que je fasse autre chose que pouffer de rire. Je pense que mon problème vient du style d'écriture que j'ai jugé un peu... maladroit.
Les moments forts sont tournés un peu à la manière des mauvaises séries à suspense... Enfin je sais pas vraiment comment expliquer ça... Par exemple sur un des passages qui m'a donné cette impression:

Alors qu'ils se préparaient à partir, Nathan les retint. [Oh tiens, un rebondissement?]
- Attendez! Il nous faut un nom de groupe ! [C'est vraiment le plus important à faire à ce moment ? Et c'est quoi cette façon de l'annoncer ?]
- Tu as une idée ? demanda Nadem.
- Je pensais à... [Oh la la, trois points... ce suspense !!] Résistance. [Je m'attendais presque à une note grave jouée au piano, un zoom rapide sur le visage de Nathan, une inspiration de sa part, et on finit sur un Tatatataaaaam!.... Donc oui, sur toutes les scènes de ce genre, je riais bien malgré moi]

Donc voilà, j'ai peut-être un problème psychologique hein, je vous en laisse juges, mais en attendant, je sais pas si je lirai la suite.. En tout cas c'est sûr, je vais pas me précipiter dessus !

Un excellent début de scénario, tout à fait original et attirant, mais qui se dilue malheureusement dans une suite alambiquée, voire complexe, qui rend le tout peu crédible.
Les personnages ne sont pas assez creusés à mon goût et ce roman laisse une sensation de déception d'autant plus désagréable que le démarrage de l'histoire et l'univers créé accrochent vraiment le lecteur dans la première partie du livre...

Le monde dans lequel vit Nathan, adolescent qui mène une morne vie rythmée par ses journées de lycéen, est un monde connecté d'après l'Internet. Un réseau via les Opales (sorte de pierre connectées entre elles) permet d'accéder à toutes les fonctionnalités nécessaires au quotidien. Il est couplé avec le réseau social Interfeel qui permet à tout moment à tout le monde de ressentir les émotions de toutes les personnes en présence. Ce réseau a profondément modifié les échanges entres les personnes. Plus besoin de se parler puisque tout est ressenti, plus de doute ni de surprise possibles. Mais un jour un professeur commet un acte qui va semer le doute quant au caractère bienveillant du monde connecté dans lequel Nathan et ses camarades vivent. Poussé par la curiosité, Nathan va se rendre dans le quartier de la ville où vit une population qui refuse de faire partie du réseau Interfeel. Expérimentant la déconnexion, le comportement de Nathan devient suspect aux yeux de la police des Forces Spéciales. A partir de ce moment-là les doutes de Nathan, renforcés, vont l'obliger à prendre des décisions radicales et à faire ses propres choix.
Ce roman de science-fiction aborde de manière très intéressante la relation entre réseau social et sentiments, émotions, Ce qui naturellement est implicite et nécessite de l'empathie est dans le monde de Nathan considéré comme anxiogène, perturbant. La description de l'aspect technique de l'univers d'Interfeel est très détaillée pour suivre les péripéties de l'histoire de Nathan et des autres protagonistes. Cette description par moment ardue nécessite une lecture très concentrée au risque de perdre la lectrice-le lecteur. Ce livre est à conseiller à des lecteurs-lectrices confirmé.es.
La professeuse documentaliste

Voilà un roman qui a su happer mon attention dès les deux premiers chapitres. On peut largement les qualifier de "coup de poing". de plus, l'originalité du sujet a permis d'attiser ma curiosité jusqu'au bout : comment l'auteur a-t-il pensé cette société futuriste, basée sur le partage (presque) totale des émotions ? Comment justifie-t-il les politiques en place et la scission de la population (pour ou contre le réseau émotionnel Interfeel) ? Qu'est-ce que la guerre numérique et va-t-on assister à une révolution ?

Si la plupart de mes questions ont trouvé réponse satisfaisante, j'ai tout de même trouvé qu'il y avait quelques raccourcis et quelques facilités au moment de l'action principale.

Et puis au fur et à mesure de l'avancée de ma lecture, je voyais la fin du livre s'approcher et un grand nombre de questions encore non résolues, d'actions prévues mais non réalisées, des retournements qui permettaient d'attiser encore la curiosité et qui étaient vraiment chouettes, en soi. Mais j'ai passé pratiquement les 100 dernières pages à me ronger les sangs : la fin allait-elle être bâclée, trop rapide et décevante ? Ou pire, cela annonçait-il une suite à venir ? Cela a un peu gâché mon plaisir de lire, tant je voulais finir pour avoir la réponse à cette angoissante question plutôt que pour finir l'histoire elle-même …

En fin de compte, même si les mots "A suivre" n'apparaissent pas, il me semble qu'il va clairement y avoir une suite. Et je suis déçue. J'ai aimé l'histoire, mais pas au point de m'investir dans un deuxième tome, surtout en ayant la crainte que ça ne soit qu'un début ...


Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique.

J'ai beaucoup aimé le début, l'histoire de l'opale qui est une pierre connectée à un réseau qui permet à chaque habitant de connaître les émotions des autres, de les partager, et de contrôler ses propres émotions. D'autres refusent cette connexion et vivent en banlieue, dans le quartier Est, ils sont pris pour des fous qui s'élèvent contre l'ordre, qui préfèrent souffrir de leur émotions, de ne pas connaître ni contrôler les émotions des autres ce qui mène à des gens malheureux et au désordre selon eux. Mais un jour le professeur de philo apprend aux enfants de sa classe que selon les notions de servitude volontaire, leur condition était davantage un enfreint à la liberté qu'autre chose. le gouvernement a ainsi la possibilité de contrôler nos émotions, nos pensées et nos choix pour dicter une certaine attitude. L'histoire d'une course poursuite survient ensuite ; Nathan, un des enfants de la classe, aidé de ses amis décident de s'élever contre le gouvernement et ses règles (c'est à partir de ce passage que le récit devient vraiment long selon moi : l'histoire du tatoueur, des égouts, des courses poursuites et trahison du tatoueur à la fin. Je me suis malheureusement ennuyée dans ma lecture à partir des 40% du livre environ.

Interfeel est une dystopie classique. L'univers est dirigé par les plus forts et les plus faible vont créer une rébellion pour reprendre le contrôle de leurs vies.
L'univers est bien décrit et on imagine très bien les choses. Nous sommes la plupart du temps avec le personnage principal à qui on s'attache de toute évidence. Quelques nouveautés sont plaisantes comme des tatouages pouvant améliorer les capacités de son hôte ou encore le réseau futuriste que tout le monde utilise.
Il reste un bon livre qui se vite et bien.
Je le recommande.

Ce livre me tentait beaucoup et j'ai été surprise qu'il ait été écrit par un auteur français, même si j'ai eu un peu de mal.

L'intrigue est très bien réussie, du début à la fin le livre nous entraîne dans son histoire mêlée d'action et de rebondissements… C'est addictif et on ne peut s'empêcher de lire. J'ai adoré ce côté qui m'a fait dévorer le livre. de fil en aiguille, on réalise que l'histoire est beaucoup plus sombre et complexe qu'au début et, même si à certains moments j'ai eu du mal à suivre, j'ai aimé que l'auteur rende tout complexe.

Le suspense tout au long du livre garantit un bon rythme de lecture ! Ce livre ne s'éternise pas à certains moments et tout s'enchaîne plutôt bien.

Malheureusement, j'ai trouvé l'intrigue au final assez classique en science-fiction, et pour le coup, j'étais vraiment lassée que l'auteur ne me surprenne pas plus au bout d'un moment. Alors, est-ce dû à mes récentes lectures, majoritairement de ce genre ? En tout cas, j'ai trouvé que c'était banal, sans surprise qui distinguerait ce livre d'un autre bon livre de science-fiction, donc j'ai moins aimé.

De plus, je n'ai pas du tout aimé les personnages. Je n'ai pas réussi à m'attacher à eux, j'ai trouvé qu'ils étaient aussi banals, sans vraiment de traits de caractère particuliers qui les rendraient originaux, et ils sont parfois naïfs et exaspérants. J'ai eu beaucoup de mal à la fin du livre à continuer, car l'histoire ainsi restait assez plate à mon sens.

Pour conclure :
Une bonne lecture, sans plus, avec une intrigue assez classique et des personnages banals. Un bon moment.
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Le monde dans lequel vit Nathan, adolescent qui mène une morne vie rythmée par ses journées de lycéen, est un monde connecté d'après l'Internet. Un réseau via les Opales (sorte de pierre connectées entre elles) permet d'accéder à toutes les fonctionnalités nécessaires au quotidien. Il est couplé avec le réseau social Interfeel qui permet à tout moment à tout le monde de ressentir les émotions de toutes les personnes en présence. Ce réseau a profondément modifié les échanges entres les personnes. Plus besoin de se parler puisque tout est ressenti, plus de doute ni de surprise possibles. Mais un jour un professeur commet un acte qui va semer le doute quant au caractère bienveillant du monde connecté dans lequel Nathan et ses camarades vivent. Poussé par la curiosité, Nathan va se rendre dans le quartier de la ville où vit une population qui refuse de faire partie du réseau Interfeel. Expérimentant la déconnexion, le comportement de Nathan devient suspect aux yeux de la police des Forces Spéciales. A partir de ce moment-là les doutes de Nathan, renforcés, vont l'obliger à prendre des décisions radicales et à faire ses propres choix.
Ce roman de science-fiction aborde de manière très intéressante la relation entre réseau social et sentiments, émotions, Ce qui naturellement est implicite et nécessite de l'empathie est dans le monde de Nathan considéré comme anxiogène, perturbant. La description de l'aspect technique de l'univers d'Interfeel est très détaillée pour suivre les péripéties de l'histoire de Nathan et des autres protagonistes. Cette description par moment ardue nécessite une lecture très concentrée au risque de perdre la lectrice-le lecteur. Ce livre est à conseiller à des lecteurs-lectrices confirmé.es.
La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau