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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cette lecture m'a rappelé le film « la vie est belle ».
Ce livre qui se déroule pendant la guerre nous permet de la découvrir sous la vision d'un jeune adolescent. Comment réussir à sourire vivre ses premiers émois amoureux pendant une période si tragique.

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Nous sommes à Londres, en 1940, ville ravagée par les raids aériens et les bombes. Nous suivons Tommy Bradford et sa famille, il a 13 ans, des rêves, il adore les super héros, les BD. Il se dispute avec sa soeur qui est amoureuse de Clark Gable , il a des parents aimants.
Un beau roman malgré le temps du sujet, on parle de l'importance de l'amitié, du lien familial; un livre tout en douceur, avec toujours de la poésie dans les mots de Jérôme Attal.
La fin m'a littéralement percutée et envahie d'une émotion incroyable.
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Nous sommes à Londres en 1940. Tommy Bradford (le narrateur, âgé de treize ans) tente de vivre son début d'adolescence le plus « normalement » possible, en cette époque anxiogène de conflit mondial. Son quotidien n'est pas toujours aisé, face à son (agaçante) soeur Jenny, de quatre ans son ainée, obnubilée par ses « fiancés », à sa mère qui travaille dur dans l'usine de M. Dunham ou encore à son « extraterrestre » de père, une sorte d'inventeur (plus ou moins raté …) dont les idées farfelues lui font souvent honte … Pas facile non plus d'éviter le harcèlement de Drake Jacobson, un garçon qui le tourmente à tout bout de champ (même si sa soeur Mila Jacobson intervient régulièrement pour le protéger …)

Un court – et non moins délicieux – roman au cours duquel l'auteur, malgré cette période particulièrement tragique, trouvera le moyen de nous faire sourire à de très nombreuses reprises, en s'immisçant dans la tête et les pensées naïves d'un jeune garçon anglais.

(« Franchement, la première fois que j'ai entendu la voix d'Hitler brailler dans un poste de radio, j'ai cru que c'était son mari » nous dit Tommy en parlant de son ancienne nourrice …)

Un gamin qui tente à tout prix de garder le goût de vivre dans une ville bombardée par l'ennemi … Des enfants à qui l'on tente, afin de les protéger au maximum, de cacher la gravité , voire l'horreur, de la situation …

C'est drôle, c'est touchant, c'est tendre … Belle et simple écriture de Jérôme Attal ! Un petit bijou et un vrai bonheur de lecture !
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Les bombes dégringolent sur Londres en cette fin d'année 1940et couvrent la ville d'un tapis de ruines. Les alertes qui strient la nuit, les abris partagés entre familles, voisins et inconnus, les morts que l'on dénombre chaque jour et pourtant l'espoir de voir refleurir les jonquilles de Green Park, c'est la chronique de ces jours où chacun trouve sa propre manière de résister que raconte Tommy, le jeune narrateur de 13 ans. La ville fracassée devient terrain d'aventures et d'expériences aussi terrifiantes que passionnantes pour l'adolescent et ses copains. Amitiés, hostilité et premières amours continuent de fleurir malgré le bouleversement des règles de la vie quotidienne. Dans la grande déflagration de l'Histoire, Tommy s'invente d'autres histoires où les superpouvoirs des héros tentent de reconfigurer la réalité.
De la même façon que l'éclat de soleil d'une jonquille épanouie sur les gravats perce l'opacité des nuages de cendres, le récit entremêle les tons et les émotions et fait entrer des sourires dans les drames. Vive et colorée, l'écriture nous entraîne à la suite de Tommy dans les quartiers londoniens que les bombes ont détruits sans entamer ni l'espérance, ni l'esprit de résistance des habitants. C'est aussi pour cette luminosité qui filtre sans désemparer que j'ai aimé ce si joli roman.
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La guerre 39-45 vue différemment, avec une certaine dose d'humour et de poésie…

Ou comment s'emparer du tragique pour se l'approprier le plus positivement possible.
L'insouciance face à la réalité, cette « bulle protectrice » qu'est la liberté par-dessus tout.

Ce livre m'a fait penser à l'atmosphère du film « La vie est belle » de Roberto Benigni que j'avais ressentie et aimée en son temps (1998).
Il dépoussière le sujet et insuffle un vent d'optimisme qui fait du bien.

Pour fêter Noël d'un autre temps autrement…
Un bien joli cadeau assurément…
Lien : https://arthemiss.com/les-jo..
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Une histoire douce et tendre servie par une écriture espiègle et pleine d'esprit. Quel plaisir que de se glisser dans ce récit tout en sensibilité et de goûter à l'humour de Jérôme Attal. Être drôle et spirituel pour parler de la vie à Londres en 1940 sous les bombardements est un petit tour de force. Les personnages sont attachants et j'ai dévoré ce bouquin en deux temps trois mouvements.
Une lecture à classer dans le rayon « livres doudou » !
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" - Je ne demande rien de bien exceptionnel. Si la guerre doit durer une éternité, je voudrais juste pouvoir vivre jusqu'au mois d'avril. Pour voir une fois encore, les jonquilles de Green Park. "



À Londres, en 1940, les attaques aériennes lancées par les forces allemandes-nazies, n'empêchent pas la famille Bradford de continuer leurs vies. Chacun continue à vaquer à ses occupations favorites, le père toujours dans ses inventions farfelues, la mère toujours à pédaler sous les bombes, la fille toujours à tomber amoureuse et le fils toujours à inventer des histoires.

" Redessiner le quotidien par l'imaginaire, c'est tout ce qu'il nous restait ici, après tout, dans notre adolescence grignotée par les bombes. "

Le fils c'est Tommy, un garçon plein de vie et plein d'envie, et pour résister à ce " genre de souffrance à guichets fermés. " il rigole avec les copains, crée des aventures de super- héros pour oublier cette guerre et ses horreurs, mais par dessus tout il tente d' apporter des sourires sur le visage de Molly pour illuminer ses beaux yeux bleus..



Avec talent et beaucoup de fantaisie, Jérome Attal nous offre un beau récit initiatique. Une histoire pleine de sensibilité et d'humour qui m'a fait penser au magnifique film de Roberto Benigni, La vie est belle.

L'auteur réussit à raconter une belle histoire dans un contexte tragique. Et même si j'ai tremblé souvent à chaque tir ennemi, c'est surtout une explosion de joie qui m'a envahit en parcourant ces pages, un beau pied de nez à cette saleté de guerre.

" L'écriture, de mon point de vue, c'est un peu le bonbon magique de l'existence."

Un roman magique, qui fait du bien, une petite douceur à déguster sans modération.


Lien : https://dealerdelignes.wordp..
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Une excellente surprise

Si vous me connaissez un minimum, vous êtes sans doute au courant que je lis peu de livres à tendance humoristique, que le but soit de faire rire ou qu'il y ait un vrai message derrière. Honnêtement, je n'accroche pas avec ce genre de ton dans les romans, j'ai essayé, mais généralement j'entre difficilement dans l'intrigue.
Pourtant, j'ai tenté le coup avec ce roman aux couleurs estivales qui annonçaient de la légèreté, mais aussi du plus sombre et de l'Histoire comme le présageait le côté noir et blanc de la première de couverture. Mis à part, ce qu'on apprend sur la quatrième de couverture, je ne savais donc pas du tout dans quoi je m'engageais étant donné que ce n'est pas mon genre de prédilection. Mais j'ai été agréablement surprise !

Le lecteur, dans cette histoire, est aussitôt plongé au coeur du début de la Seconde Guerre mondiale, vue au travers d'un enfant de 13 ans, Tommy. La différence est que sa famille essaie de s'accommoder tant bien que mal à cette guerre et de continuer à vivre le plus normalement possible. Cette famille est un véritable exemple, ils réussissent à être heureux alors que le malheur et les bombes s'abattent de plus en plus autour d'eux.
Tommy a des rêves plein la tête, déjà il veut être auteur, et vous savez comme je suis sensible aux romans qui mettent en scène l'écriture et l'amour des livres au sein de leur intrigue ! Mais Tommy pour le moment est surtout amoureux de Mila Jacobson et vous comprendrez vite le pourquoi de ce titre "Les jonquilles de Green Park" si poétique...

Un roman à lire sous divers aspects

Venons-en à mon avis, tout d'abord, j'ai beaucoup ri dès le début, le père de notre jeune protagoniste m'a beaucoup fait penser à mon mari... En effet, c'est le genre d'hommes capables de créer un abri pour protéger sa famille des bombes, mais qui finalement ne peut s'empêcher de s'en emparer pour y installer son atelier où il s'essaie à de nombreux projets plus loufoques les uns des autres ! Rien qu'avec un personnage pareil, j'étais conquise...

En réalité, tous les personnages de ce roman m'ont conquise. La mère est adorable et forte, rien ne semble l'ébranler, tandis que la soeur est comme toute adolescente même en ces temps difficiles, elle rêvasse et tombe amoureuse tous les quatre matins, et enfin Tommy est un garçon courageux qui accorde beaucoup d'importance à l'amitié, et il va bien nous le prouver tout au long de cette histoire.

Si ce livre est surtout porteur d'espoir, avec cette famille qui nous montre qu'on peut s'en sortir et être heureux même quand tout va mal, il dénonce aussi la bêtise qu'est la guerre, que les victimes sont finalement le plus souvent les innocents et les enfants...Cette piqûre de rappel me semble indispensable, donc à mettre entre toutes les mains.

La plume est vraiment agréable à lire, même si parfois elle se lance dans des digressions qui peuvent nous faire perdre le fil de l'histoire, le lecteur arrive à s'en sortir.
Il s'agit d'un roman assez bref, moins de 200 pages, donc très rapide à lire. Il est parfait si vous avez un coup de mou, en effet, ce livre vous donnera un coup de boost et vous fera vraiment relativiser !

En résumé,

Un livre qui fait du bien sur un sujet qui fait du mal ! Je recommande à celles et ceux qui aiment les univers drôles, voire fantaisistes et tendres à la fois.
Lien : http://www.lesperlesdekerry...
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Pourquoi ce livre ? :

Comme d'habitude, Fiona a eu raison de moi. Nous étions au salon du livre Saint-Maur en Poche et elle m'a dit qu'elle souhaité voir Jérôme Attal, et que son livre allait me plaire. Elle m'a lu le résumé et à chaque mot qu'elle prononcée, je savais qu'elles allaient me plaire les jonquilles. Tu te souviens ?
Lien : http://livresdefilles.blogsp..
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Chronique plus douce qu'amère d'une adolescence sous les bombes, ce livre est une très jolie découverte.

Le narrateur, Tommy Bradford, a 13 ans dans le Londres ravagé par les raids aériens allemands de 1940.
On aurait pu facilement tomber dans le drame et dans la noirceur, mais paradoxalement, c'est la lumière qui s'impose tout au long de ces pages. Entre les soirées dans les abris anti-bombes et le décompte des dernières victimes en date, Tommy et ses potes, Anto et Oscar, trouvent le temps et les ressources de vivre leurs vies d'ados, rêver leur futur, tomber amoureux.
Une galerie de personnages originaux et flamboyants, pour la plupart emprunt du légendaire flegme britannique, et un texte où ce qui domine, c'est l'espoir, une urgence à vivre et à croire en sa bonne étoile.
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