Ce fut pour moi, un cadeau de Noël ! Un cadeau sympa, façon titi parisien,envoyez caisse et bonjour M'sieurs dames ! Jean Gabin, Bernard Blier, Lino Ventura, Paul Frankeur,
Annie Girardot,
Pierre Brasseur, Jean Desailly, Fernandel, Micheline Presle, Maurice Biraud, Martine Carol, Françoise Rosay et tant d'autres. Cette liste n'est pas "Un appel aux morts" ni un tableau de chasse mais une toute petite partie seulement de la vitrine du cinéma français avec, en bouche, les mots de Michel Audiard. le livre se prend à n'importe quelle page et vous plonge dans vos souvenirs de cinéphile. Ce n'est pas un chef d'oeuvre dans la construction mais plutôt comme un sommaire qui invite à aller plus loin, découvrir l'univers de rythme que Monsieur Audiard savait mettre en branle pour donner de la voix à des personnages tantôt clochard, tantôt président du conseil, flic , voyou ou barbouze. C'est une tranche de l'histoire du cinéma français, une vitrine d'un Paris de carte Postale. Une bribes de mots et vous avez juste une envie, cueillir dans votre vidéothèque un vieux film pour le partager avec des amis. Ce que je retiendrais de Michel Audiard c't d'abord son style, ensuite sa culture et mais surtout la rapidité avec laquelle il était capable de pondre un dialogue d'une qualité rare.
"Mais dis-donc, on est tout de même pas venu pour beurrer les sandwichs !"
Non, on est là pour parler d'un immense talent. Je vais finir par ce que je crois profondément et par les mots de l'artiste : "Le boulot, c'est un truc qu'il vaut mieux commencer jeune. Quand tu démarres tout môme, c'est comme si t'étais né infirme : tu prends le pli et t'y penses plus."
Adieu mon pote ou à bientôt !